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1

Fragments des mémoires d'un poème : lecture génétique de "La marche à l'amour" (1952-1962) de Gaston Miron

Chouinard, Caroline January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
2

La symbolisation de l'expérience : une étude de la poésie du Québec et du Nord-Est des États-Unis, 1900-1965

Palmieri, David January 2006 (has links)
Thèse numérisée par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
3

La poésie des femmes au Québec (1903-1968) : formes et sociologie de la discontinuité

Théorêt, Émilie 19 April 2018 (has links)
Deux faits sont observables lorsque l'on considère les femmes dans l'histoire de la poésie au Québec : elles sont très peu présentes au sein du récit historique et leur trajectoire sont majoritairement interrompues (abandons de l'écriture et silences littéraires prolongés). Partant du postulat selon lequel il existe un lien d'interdépendance entre la discontinuité des trajectoires poétiques féminines et leur faible présence dans l'historiographie, cette thèse cherche à éclairer les conditions sociologiques et formelles qui ont nui à l'inscription des nombreux parcours poétiques féminins interrompus dans le discours historique entre 1903 et 1968. La majorité des femmes poètes semblent échapper au discours historique tant à cause de leur façon de se positionner dans le champ littéraire que dans leur manière de reconfigurer le partage du sensible dans leur oeuvre. En ce sens, le motif de la discontinuité s'inscrirait tout à la fois dans la trajectoire et dans les textes. À l'aide des outils que propose la sociologie de la littérature (Pierre Bourdieu) et s'inspirant de la notion de posture (Jérôme Meizoz), cette thèse examine les trajectoires de femmes poètes ainsi que leur production poétique comme deux versants d'une posture de la discontinuité. Cette posture est finalement confrontée à la réception de l'oeuvre afin d'en saisir la fortune. S'ouvrant à l'orée du XXe siècle, avec la parution des premiers recueils de poésie écrits par des femmes, cette étude s'arrête au seuil de la remise en question féministe et militante des années soixante-dix. À travers l'étude de ce corpus, on apprend que les oeuvres étudiées contribuent à façonner et reflètent des postures de femmes poètes qui, bien souvent, mettent en évidence la difficulté à écrire et à s'affirmer comme sujet. Reflétant cette difficulté, la forme des recueils étudiés est souvent hétérogène : la poésie cherche à s'apparenter à des genres naturellement réservés aux femmes (genres de l'intime) et appelle un destinataire. Loin d'une insoumission au discours dominant on remarque des formes d'hétéronomie caractéristique d'un inconfort existentiel. Bel et bien marqués au sceau d'une discontinuité ces textes prolongent une position sociologique et participent avec elle à forger une posture qui porte en elle les germes de l'abandon littéraire. La réception de ces oeuvres à tendance à passer outre la réalité féminine telle que posée par la poésie et ainsi ne réalise pas le rêve formulé dans le texte. Ceci a pour effet de provoquer un repli définitif de la femme poète sur elle-même. L'interruption de la trajectoire poétique est généralement le résultat d'un manque d'appui et de réseau, ainsi que le fruit d'un investissement non exclusif dans la carrière poétique. Grâce à leur position sociale privilégiée, celles qui envisagent dès leur jeunesse la carrière poétique/littéraire comme telle et abordent franchement la poésie (sans mélange générique) arrivent à se créer une place. En outre, durant ces décennies, deux alternatives s'offrent aux femmes pour justifier la professionnalisation de l'écriture : la voie des arts et, dans le meilleur des cas, la « vocation » littéraire. Il faut attendre la fin des années 1940 pour qu'adviennent des vocations autonomes. Celles-ci marquent une mutation sociale qui s'affirmera avec le temps.
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La dimension éthique des poèmes en prose de Roland Giguère : la prescription d'un "vivre mieux"

Chartrand-Delorme, Isabelle January 2005 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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Les territoires imaginaires dans le triptyque cultures périphériques d'Yves Boisvert

Handfield, Janie January 2009 (has links) (PDF)
Dans ce mémoire, il est question des représentations des territoires dans le triptyque Cultures périphériques du poète québécois Yves Boisvert. Dans cette oeuvre, le poète, aidé de l'artiste Dyane Gagnon, imagine divers espaces qu'il peuple de personnages ayant des mentalités différentes. Les territoires et les habitants s'influencent et dialoguent. Ainsi, le premier recueil s'attarde à dépeindre une campagne isolée et pauvre, habitée par les Chaouins. Dans le second livre, Boisvert imagine une banlieue propre et lisse dans laquelle les gens sont figés. Enfin, le dernier recueil décrit la fuite de Mélanie Saint-Laurent, un personnage complexe en quête d'identité, dans un quartier au centre d'une ville. Dans tous les cas, Boisvert cherche à traverser l'espace québécois pour écrire et traduire les différents paysages humains de la société. Il retourne les paysages et les sonde afin de créer des lignes de fuite. Après avoir défini la notion de territoire imaginaire (Morin et Bertrand, 1979; Jourde, 1991), nous analysons ce territoire déployé dans Les Chaouins en concluant qu'il s'agit d'un anti-monde, d'un territoire construit par ce qui a été rejeté par le centre. Nous utilisons les concepts d'agencement (Deleuze et Parnet, 1996), de réécriture (Béhar, 1988) et de conflit des codes (Belleau, 1981) pour décrire les pratiques de collage et d'hybridation utilisées par Boisvert pour créer un espace du divers, de l'hétérogène. Dans un deuxième chapitre, nous utilisons les notions d'espace de la socialité (Mafessoli, 1979), de collage (Béhar, 1988) et de reterritorialisation (Deleuze et Parnet, 1996) pour décrire le territoire taxonomique et rigide de La pensée niaiseuse. Enfin, dans un dernier chapitre consacré au territoire décrit dans le recueil Mélanie Saint-Laurent, nous étudions l'espace de la frontière (Lotman, 1999) et des alentours qui se construit sur une ligne de fuite (Deleuze et Guattari, 1980), celle tracée par le personnage de Mélanie, qui, sur sa bicyclette, s'évade dans la cité, de son quartier pauvre. Cet espace se situe à la jonction des deux autres territoires. Nous utilisons les idées d'Hédi Baraoui (2005) quant aux notions de nomaditude et de béance pour décrire la posture de l'être qui se maintient en disponibilité, en mouvance, qui s'achemine vers la faille pour permettre l'émergence d'une nouvelle identité plus libre. Nous proposons que Boisvert construit ce territoire pour Mélanie qui est déchirée entre l'esprit chaouin et la pensée niaiseuse, entre marginalité et conformité. Michel Morin et Claude Bertrand (1979) expliquent que pour que le problème de l'aliénation cesse, l'être doit accepter, pour trouver sa vérité, de vivre la violence de la déchirure, de l'écartèlement et que cette violence le pousse dans un voyage qui n'a pas de terme. C'est précisément cette course sans fin qui fonde le territoire de Mélanie Saint-Laurent. Nous décrivons les trois espaces imaginaires proposés par Boisvert dans la trilogie et expliquons, en utilisant principalement les concepts d'agencement, de reterritorialisation et de frontière, comment ils prennent forme à travers les images et l'écriture. Nous croyons avoir démontré, en nous attardant au personnage de Mélanie Saint-Laurent, qui représente la limite et la crise identitaire, que la notion de territoire imaginaire, dans ces trois recueils, est intimement reliée à celle de l'identité. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Poésie québécoise, Territoire, Géopoétique, Agencement, Reterritorialisation, Frontière, Identité.
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Parcours poétique et intellectuel de Gilles Hénault (1939 à 1953)

Carrière, Chantal January 2000 (has links)
Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.
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La quête d'une subjectivité au féminin dans l'œuvre de Thérèse Renaud

Théorêt, Émilie January 2008 (has links) (PDF)
Au milieu des années quarante, Thérèse Renaud fréquente le groupe automatiste. Elle publie un premier recueil de poésie à tendance surréaliste, Les Sables du rêve, en 1946. Elle quitte alors le Québec pour s'installer en France où le peintre Fernand Leduc la rejoint et l'épouse. Là-bas, elle signe le manifeste automatiste Refus global en 1948. Son parcours littéraire s'interrompt alors pendant près d'un quart de siècle, période difficile où la jeune femme se cherche une voix artistique. Elle reprend la plume à la fin des années soixante, mais n'arrive à publier un ouvrage qu'en 1978. L'oeuvre se poursuit alors et se diversifie. En effet, roman, récits brefs, poèmes et récits autobiographiques se succèdent jusqu'à sa mort en 2005. Cependant, cette oeuvre demeure méconnue. Ce mémoire s'intéresse aux stratégies d'énonciation qui traversent l'oeuvre littéraire de Thérèse Renaud. En effet, celles-ci marquent de manière particulière l'oeuvre d'une femme en constante lutte pour l'affirmation de sa subjectivité. Quoiqu'elle ait signé le manifeste révolutionnaire, Renaud est prisonnière d'une condition féminine déterminée par des valeurs conservatrices et d'une critique qui l'assimile constamment au Refus global ou à son mari peintre. La subjectivité au féminin tente donc de s'affirmer en marge des discours dominants et patriarcaux. Le mémoire se divise en trois chapitres suivant les trois temps qui ponctuent le parcours de Renaud. Chacune de ces périodes débute par une réédition de la poésie fondatrice de l'oeuvre de Renaud, Les Sables du rêve. Le chapitre portant sur la période automatiste retrace les principaux éléments de la critique universitaire afin de mieux développer le motif du « chemin à parcourir ». C'est grâce à l'image surréaliste que l'auteure effectue une incursion métaphorique, empruntant ce chemin vers l'intérieur de soi et renouvelant ainsi les représentations. Le second chapitre s'attache à la reprise de l'écriture et à l'errance qui caractérise le retour à soi et la quête d'une prise de parole. L'étude de l'affirmation du sujet s'effectue par l'analyse du je autobiographique fragmenté. Dans le récit autobiographique Une mémoire déchirée, la fragmentation du je autobiographique brise le genre canonique alors que, dans le recueil de poésie N'Être, c'est l'effet autobiographique qui rompt avec l'effort d'effacement du sujet lyrique. Le troisième chapitre s'attarde à la fin du parcours. À travers le récit autobiographique Un passé recomposé et le recueil de poésie Les Songes d'une funambule, il analyse la recomposition du sujet à travers la répétition et l'intertextualité. En conclusion, cette étude permet d'affirmer que les stratégies d'énonciations présentent un sujet féminin précaire. Ce mémoire met en valeur la quête subjective qui traverse l'oeuvre de Renaud mais, surtout, soulève la difficulté, voire l'échec d'une telle entreprise. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature québécoise, Poésie, Autobiographie, Thérèse Renaud, Automatisme, Subjectivité, Sujet féminin, Femme, Féminisme.
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Je est un autochtone : l'ensauvagement dans les poèmes de Paul-Marie Lapointe, Patrick Staram et Denis Vanier

Lamy Beaupré, Jonathan January 2006 (has links) (PDF)
Ce mémoire consiste en l'étude des différentes modalités par lesquelles la présence d'éléments culturels autochtones participe de l'ensauvagement du sujet poétique. L'ensauvagement, tel qu'on le retrouve à l'oeuvre chez Paul-Marie Lapointe, Patrick Straram et Denis Vanier, est une construction symbolique qui repose sur le caractère perméable et hybride de l'identité. Il implique diverses tactiques, dont l'identification aux premières nations et l'appropriation de signes autochtones, qui visent à rompre avec la domesticité et qui bousculent les clichés. La subjectivité mobile de la poésie, depuis le «Je est un autre» de Rimbaud, autorise ce type de déplacement identitaire et culturel. S'accompagnant d'un désir d'authenticité, l'ensauvagement se manifeste à travers différentes incarnations, qui tendent à brouiller la distance entre le soi et l'autre. Il compose des bricolages de cultures et d'identités, fait pénétrer, parfois violemment, l'altérité au-dedans du sujet. Dans les poèmes de Lapointe, Straram et Vanier, l'ensauvagement nous amène par ailleurs à repenser, de manière moins figée, ce qui peut être considéré comme autochtone. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Ensauvagement, Paul-Marie Lapointe, Patrick Straram, Denis Vanier, Poésie québécoise, Cultures Autochtones, Autochtonicité.
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Nos sillons d'engagement : la question de l'engagement dans les chansons de Loco Locass

St-Laurent, Dany 08 1900 (has links) (PDF)
Loco Locass est d'abord considéré comme un groupe de chansonniers engagé, et pour décrire son art, ce groupe invente un genre appelé la rapoésie. Le qualificatif engagé évoque surtout la teneur politique des discours qui meublent ses chansons, mais on fait ici le pari que l'intitulé générique indique que son engagement ne procède pas uniquement de cette conception sartrienne qui consiste à diffuser une œuvre qui se préoccupe des exigences du social et de la métaphysique : en fondant une nouvelle catégorie littéraire, un nouveau pacte de lecture, les rapoètes semblent s'engager, selon les termes de R. Barthes, à prendre les responsabilités formelles qui sont le propre de l'écrivain. Partant du legs de ces deux penseurs, le présent mémoire entend montrer que le qualificatif engagé est effectivement approprié pour décrire l'œuvre de ce trio puisque celle-ci réfléchit au fait littéraire en même temps qu'elle donne à l'homme un miroir de lui-même et de son monde. L'objectif de la première partie est de dévoiler trois portraits rapoétiques. D'une part, elle présente ce qui, dans l'environnement familial et scolaire où ils évoluent, paraît disposer les trois individus à devenir des artistes. D'autre part, elle s'attarde à voir ce qui, dans le parcours professionnel que chacun réalise en dehors du trio, permet d'actualiser certains acquis artistiques et d'en acquérir d'autres, qui tous mènent à la rapoésie. Enfin, la mise en place de ces trajectoires individuelles permet de présenter la démarche que chacun entreprend en formant Loco Locass, de même que la démarche du groupe lui-même : une démarche polémique et esthétique qui s'en prend aux lieux communs de la pensée et de la culture. La seconde partie cherche quant à elle à comprendre l'identité générique et culturelle de cette œuvre qui se réclame d'au moins trois genres établis (rap, poésie, manifeste) et qui recourt notamment à un modèle américain (le rap) pour exprimer sa québécitude. En analysant les pochettes d'albums, cette partie du mémoire informe d'abord des genres et références culturelles que l'œuvre convoque afin de se présenter à son public éventuel. Et l'image qu'elle donne d'elle, soit celle d'une chanson authentiquement rap, poétique et québécoise, est ensuite confirmée par l'analyse de la figure textuelle du rapoète qui, en plus de se réclamer à la fois du rappeur et du poète, convoque un certain nombre de figures mythologiques et/ou sacrées pour donner une représentation de lui-même. Enfin, la troisième partie s'efforce de vérifier si l'être de l'œuvre s'accorde au paraître présenté dans la partie précédente. Elle s'intéresse d'abord à la manière dont les rapoèmes organisent et transmettent le sens, constatant d'une part que le rapoète argumente comme un signataire de manifeste et que d'autre part son style allie son et sens, fond et forme, créant ainsi un au-delà de la langue qui se greffe au travail rhétorique. Cette dernière partie se termine par un examen des méthodes de composition musicale : conciliant instruments et technologie numérique, la musique parvient à brouiller les frontières génériques, culturelles, géographiques et temporelles. En somme, ce mémoire fait voir en quoi la rapoésie témoigne d'un engagement qui part de l'origine du geste créatif et se rend jusqu'à la diffusion d'une œuvre, d'un engagement qui entend jouer un rôle dans la société civile et artistique. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Littérature québécoise, chanson, engagement, politique, manifeste, rap, poésie, Loco Locass.
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Négativité et dynamique du sujet lyrique dans la poésie de Jacques Brault, de Michel Beaulieu et d'Hélène Dorion

Gagnon, Evelyne 10 1900 (has links) (PDF)
Cette thèse porte sur la négativité dynamique du sujet lyrique dans la poésie de Jacques Brault, de Michel Beaulieu et d'Hélène Dorion. Les travaux récents sur le sujet lyrique, l'énonciation poétique et le lyrisme contemporain constituent la pierre d'assise de cette étude. Le sujet lyrique, depuis la modernité européenne, se donne à lire à travers divers glissements pronominaux et postures énonciatives mouvantes. Les théories de la poétique des œuvres comme forme-sens et du rythme (Henri Meschonnic) complètent la conception du sujet d'énonciation poétique qui sera ici utilisée. Or, Jean-Michel Maulpoix a montré comment le lyrisme contemporain se fonde sur un rapport à une transcendance perdue, dépassant les anciennes considérations formelles qui alliaient systématiquement la lyre au chant emphatique et à la musicalité. Cette défaite (ou cette inquiétude) favorise de nouvelles formes d'énonciation aux registres discordants, qui n'excluent pas - bien qu'on refuse désormais de déifier la poésie - une nostalgie du Chant et de l'élévation. Car le lyrisme critique européen s'élabore à partir d'une forte tradition, une riche histoire des formes lyriques. Nous croyons que cela se présente différemment chez les auteurs québécois qui tirent de leur tradition défaillante une inventivité certaine, sous-tendue par ailleurs par un discours critique sur la pauvreté essentielle. Si Saint-Denys Garneau découvre l'écriture, dans les années 1930, à l'ombre d'une tradition poétique quasi désertique, Jacques Brault, Michel Beaulieu et Hélène Dorion écrivent, pour leur part, à la suite de Garneau ou de Miron - et devant une tradition, certes - mais en ayant pour horizon cette valorisation de la pauvreté. Pauvreté du sujet, de sa langue, qui sont donnés d'emblée comme manquants ou manqués, déterminés par une négativité fondamentale. C'est pourquoi on s'attachera ici à définir le concept de négativité dynamique qui, sur le plan littéraire, devient une véritable force structurante et un facteur de relance de l'entreprise poétique. La négativité relève de cette propension à définir le sujet et le monde sur le mode du manque, de la souffrance, de la perte. Dépassant les considérations strictement thématiques, ces œuvres poétiques explorent la pauvreté, les failles, la difficulté, le dénuement, pour y trouver cependant leur inventivité, leur élan, leur espace de jeu. Cela détermine la construction des représentations, le choix des motifs et figures, le travail de la forme ainsi que l'organisation de l'énonciation. On s'intéressera de fait au lieu d'énonciation ainsi qu'à l'énonciation des lieux qui architecturent ces poétiques. Dans la poésie de Jacques Brault, une subjectivité clocharde se met en jeu au sein d'une poétique de la pauvreté volontaire. Cette poétique s'accorde à une motion incessante : avancer en pauvreté. Du côté de Michel Beaulieu, on retrouve une subjectivité-kaléidoscope qui perpétue, à même son souffle haletant, une poétique de la déchéance tranquille, alors que son mouvement dynamique consiste à tresser dans l'ouverture. Chez Hélène Dorion, on observe une subjectivité-toile. Tributaire d'une discordance fertile, cette écriture construit une poétique de la faille et du lien, traçant les intervalles entre les choses et les êtres, cherchant ce qui permettra de sillonner la spirale qui se déploie graduellement dans l'Univers. Ces trois œuvres accompagnent l'évolution de la poésie québécoise de la poésie du pays, aux avant-gardes des années 1970 jusqu'à l'intimisme des années 1980 à aujourd'hui. Leur relecture permettra de mieux comprendre les fondements du lyrisme, au Québec, un lyrisme critique, mais aux tonalités familières, axé sur la sobriété. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Jacques Brault, Michel Beaulieu, Hélène Dorion, Poésie québécoise, Sujet lyrjque, Négativité, Lyrisme contemporain.

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