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Numérifrag, Suivi de corps discursif et dispositif dans Le centre blanc de Nicole Brossard

Nantel, Vanessa 03 1900 (has links)
Numérifrag, la première partie de ce mémoire, se présente en tant que code source d’un projet de poésie numérique où les balises html ont été trafiquées de manière esthétique. L’effet répétitif et parasitant du code oblige le lecteur à effectuer un travail de décryptage afin de rendre aux poèmes leur lisibilité. Si le texte est linéaire sur papier, la programmation de chaque poème en tant que page web incite le lecteur à naviguer dans l’œuvre et à actualiser son potentiel d’a-linéarité. La seconde partie de ce mémoire, Corps discursif et dispositif dans Le centre blanc de Nicole Brossard, s’intéresse à la notion de dispositif en tant que subversion, dans le recueil Le centre blanc (1970) de Nicole Brossard. L’élaboration de ce dispositif passe par le corps qui s’exprime au-travers du texte et trouve son souffle chez le lecteur, par l’acte d'interprétation. / Numérifrag, the first part of this M.A. Thesis, is the source code of a digital poetic project where the html tags have been aesthetically manipulated. The repetitive and parasitizing effect of the code forces the reader to decrypt the poems in order to make them readable. If the text is linear on paper, the programming of each poem into a web page otherwise induces the reader to navigate freely in the work and actualize its potential of a-linearity. The second part of this thesis, Corps discursif et dispositif dans Le centre blanc de Nicole Brossard, is about the notion of dispositive as a subversion, in Le centre blanc (1970) by Nicole Brossard. The elaboration of that dispositive is made through the body, which express itself in the text and finds its breath through the reader and his interpretation.
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Le Cœur est une permanence, suivi de Empathie et souffrance dans Tête première / Dos / Contre dos de Martine Audet

Bellerive, Fannie-Pier 12 1900 (has links)
Ce mémoire en recherche création est divisé en deux principales sections : un recueil de poésie et un essai. Le recueil, intitulé Le Cœur est une permanence, explore différentes interprétations du phénomène d’empathie dans la création littéraire. Afin que l’empathie devienne l’objet du discours, ce dernier est centré sur la relation à l’autre. L’empathie prend vie à travers deux entités, un « je » et un « tu ». Alors que le « je » entre en contact avec ses propres zones d’ombres, il s’ouvre tranquillement aux souffrances du « tu ». Au fil des poèmes, le « je » et le « tu » apaisent leur douleur en la partageant, faisant de l’empathie une voie d’accès à l’intimité. Ce déploiement de l’intime prend forme en trois temps : les sections replis de voix, point archimédien et ensembles vides. Le recueil accorde une importance particulière à la figure du corps comme véhicule de la souffrance. Il propose une réflexion sur l’amour, balançant entre naufrage et terre promise, et fait de l’enfance une pierre de touche pour interroger la douleur. La deuxième partie de ce mémoire est un essai intitulé Empathie et souffrance dans Tête première / Dos / Contre dos de Martine Audet. Divisé en trois chapitres, cet essai étudie l’empathie à l’œuvre dans le recueil de Audet, selon une approche bioculturelle. Il allie interprétation littéraire, sciences cognitives de deuxième génération et philosophie de l’esprit. Dans le premier chapitre, le concept de « simulation incarné », développé par Vittorio Gallese, permet d’interpréter la figure du corps et de suggérer qu’elle véhicule la douleur tout en étant la manifestation d’un effacement identitaire. Le deuxième chapitre se penche sur l’intersubjectivité en lien avec l’empathie. Il intègre certaines notions clés de la phénoménologie husserlienne afin d’analyser les manifestations du lien empathique unissant les deux présences parcourant le recueil de Audet. Le dernier chapitre explique comment les représentations de l’environnement dans lequel évoluent ces présences peuvent refléter leur souffrance. Pour ce faire, certains concepts liés à l’environnement, particulièrement importants pour l’écocritique actuelle, sont analysés dans Tête première / Dos / Contre dos, comme ceux de place et de nature. Ces derniers, étant construits par les perceptions propres à la cognition humaine, sont envisagés d’un point de vue bioculturel. En interprétant ces trois principaux aspects du texte (figure du corps, intersubjectivité et environnement), l’hypothèse selon laquelle la perception de la souffrance dans Tête première / Dos / Contre dos repose essentiellement sur l’empathie comme effet et objet du discours s’en voit validée. / This M.A. thesis, combining research and creative writing, is divided in two parts: a poetry collection and an essay. The first part, Le Cœur est une permanance, explores different interpretations of empathy phenomenon in creative writing. In order for empathy to become the subject of my poetry collection I focused it’s discourse on the possibilities of a relation to another self. This relation takes form through the two entities of “I” (je) and “you” (tu). While the "I" comes into contact with its own darkness, it opens to the sufferings of the "you". Throughout the poetry collection, the "I" and the "you" soothe their pain by sharing it, making empathy a pathway to intimacy. This use of intimacy takes shape in three stages: the sections: replis de voix, point archimédien and ensembles vides. The poetry collection also gives special importance to the conception and representation of the body as a vehicle of suffering. The compilation proposes an interpretation of love that balances between shipwreck and promised land and uses childhood as a touchstone for questioning pain. The second part of this M.A thesis is an essay entitled Empathie et souffrance dans Tête première / Dos / Contre dos de Martine Audet. The essay, divided into three chapters, examines empathy throughout Audet’s poetry collection, through a biocultural approach. It specifically combines literary interpretation with second-generation cognitive sciences and philosophy of mind. The first chapter analyzes literary representations of the body taking into account the concept of "embodied simulation", developed by Vittorio Gallese. It suggests that literary representations of the body convey pain while revealing identity issues. With this theoretical basis, the second chapter studies the relation between the “I’ and the “you”. It also examines Husserl's phenomenology point of view of intersubjectivity to suggest the presence of an empathic, albeit problematic, link between the two presences in Audet’s collection. The final chapter explains how the representations of the environment, in which the two presences progress, mirror their suffering. To do this, it takes interests in the presence of certain key concepts related to the environment in Tête première / Dos / Contre dos, such as place and nature. These concepts are particularly important for present ecocriticism. They can also be considered from a biocultural point of view in this essay, since being built by the perceptions belonging to human cognition. By interpreting three main aspects of Audet’s poetry collection (literary representations of the body, intersubjectivity and environment), the hypothesis that the perception of pain in Tête première / Dos / Contre dos is essentially based on empathy as an effect and object of discourse is being validated.
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Du littéraire sans littérature : la logique de la parole dans l’œuvre de Pierre Perrault

Samson, Andrée-Anne 04 1900 (has links)
Ce mémoire prend comme point de départ le paradoxe central qui marque l’écriture de Pierre Perrault : le fait qu’en dehors de son travail cinématographique, il écrit des textes littéraires alors qu’il refuse à la fois le statut d’écrivain et la catégorie même de « littérature ». L’analyse du discours des poèmes du recueil Gélivures et des essais du recueil De la parole aux actes permet de montrer que Perrault arrive, grâce à tout un imaginaire de la parole, à écrire en se dégageant symboliquement de la littérature, dont il critique la volonté de conquête. Ce mémoire fait appel à une critique où la réflexion sur la langue joue un grand rôle, à la croisée de l’histoire et du social. Le premier chapitre traite de ce que signifie la parole chez Perrault et de ce qu’elle implique. Sont abordés en particulier le champ sémantique qui entoure ce motif omniprésent dans son œuvre ainsi que les rapprochements métaphoriques entre parole, mémoire et identités. Le deuxième chapitre porte sur les manifestations plus directes de la parole, soit le don que fait Perrault de la parole à travers son œuvre. Sont étudiés l’intertextualité, la mise en page et le travail de la citation. La volonté de prise de parole de Perrault lui-même est étudiée au dernier chapitre. Son écriture est alors envisagée comme un combat pour la défense d’une parole qui est d’ailleurs étroitement liée à sa quête identitaire, laquelle inspire un style foncièrement polémique et la recherche d’une énonciation qu’on pourrait qualifier de performative. / This memoir stems from the central paradox which defines the writings of Pierre Perrault : the fact that apart from his cinematographic work, he writes literary texts all the while refuting the status of writer as well as the category of literature. Analysis of the poetic discourse in the poems of Gélivures and the essays from De la parole aux actes demonstrates that Perrault is able, by grace of the imaginary of speech, to write while symbolically withdrawing from literature, which he whole heartedly criticises. This memoir calls on the idea that language plays a significant role on the crossroad of history and society. The first chapter deals with the significance of what is voiced by Perrault and what this implies. The subjects treated in particular are the semantic aspects which encompass the omnipresent motive in his work including the metaphoric ties between one’s voice, one’s memory and one’s identity. The second chapter reflects upon more discreet manifestations of one’s voice, namely, the contributions Perrault makes through his work to what is voiced. Addressed are intertextuality, page layout, and quotation. Perrault’s desire to take his leave to speak is studied in the final chapter. His writing is envisioned as a struggle to defend a voice which is linked directly to his quest for identity that inspires a strongly polemic style and the search for an enunciation which leads to action.
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ouvrir fermer / les portes Suivi de Les pouvoirs mémoriels de l'objet dans Le saut de l'ange de Denise Desautels

Caillé, Anne-Renée 04 1900 (has links)
[O]uvrir fermer / les portes, la première partie de ce mémoire, est un projet de poésie, divisé en cinq sections, qui allie le vers libre et la prose. Le sujet poétique essaie d'animer et de ranimer son "récit", son "histoire", entre autres par le rappel fragmentaire d'événements ou de lieux, la redite de paroles déjà échangées et, par l'adresse et l'apostrophe rétroactives. Derrière une énonciation piétinante, une tendance à la répétition, derrière une rythmique à la fois fuyante et brisée se trouve un questionnement: que dire et comment le dire? Que nommer et comment le nommer? Si le ton du projet est lyrique et intimiste, il veut aussi chercher à se positionner face aux variations existantes du lyrisme. La seconde partie, Les pouvoirs mémoriels de l'objet dans Le saut de l'ange de Denise Desautels, est un essai qui s'intéresse aux rapports auratiques et mémoriels (G. Didi-Huberman) entre l'écriture et les objets d'art (six sculptures de la série Island de Martha Townsend) qui accompagnent le recueil Le saut de l'ange de la poète québécoise Denise Desautels. / [O]uvrir fermer / les portes, the first part of this M.A. Thesis is a poetic project, divided in five sections, that combine free verse and poetic prose. The poetic subject tries to animate and reanimate fragments of her "story" by recalling memories of events or places, by repeating past conversations or by retroactively addressing thoughts. Behind a repetitive voice and behind a rythm that is at once fast or broken, we can find a reflexion: what and how can we say? What and how can we name? While the project's tone is lyrical and intimist, ouvrir fermer / les portes tries to take position facing the multiple variations of lyrism. The second part, the essay Les pouvoirs mémoriels de l'objet dans Le saut de l'ange de Denise Desautels, studies "auratic" and memorial (G. Didi-Huberman) connections between writing and the works of art (six sculptures of Island from artist Martha Townsend) that accompany the collection Le saut de l'ange by Quebec poet Denise Desautels.
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Rêve d’artiste : la littérature, la musique et l’histoire de l’art dans la poésie d’Émile Nelligan

Arella, Suet-Lin 09 1900 (has links)
La fin du XIXe siècle montréalais est une période de grand foisonnement intellectuel et culturel, qui voit l’apparition de plusieurs courants artistiques, comme l’impressionnisme et le symbolisme. Ces courants artistiques manifestent des tendances analogues dans des arts différents. Plusieurs associations artistiques se forment durant cette période, et l’École littéraire de Montréal, fondée en 1895, est l’une des plus importantes. Un de ses membres les plus célèbres est le poète Émile Nelligan, qui rédige une œuvre fulgurante entre 1896 et 1899. Par ses liens avec les autres membres de l’École, Nelligan est proche des changements culturels de son époque, et plusieurs de ses poèmes font référence à des arts autres que la littérature, comme la peinture et la musique. Notre objectif est d’étudier comment les tendances artistiques principales de l’époque, particulièrement en peinture et en musique, se présentent dans l’œuvre poétique de Nelligan. Notre étude s’appuie sur la démarche de Gérard Dessons, qui analyse les éléments constitutifs du discours poétique pour en extraire le sens. Nous désirons apporter une meilleure compréhension des courants artistiques présents à Montréal durant cette période et montrer comment Nelligan emploie des procédés littéraires analogues pour incorporer les traits principaux de ces courants artistiques dans son œuvre. Nous voulons aussi éclairer la nature transdisciplinaire de l’œuvre de Nelligan et sa profonde sensibilité aux relations entre les arts, même s’il n’a pratiqué que la littérature. / The end of the 19th century in Montreal is a time of great intellectual and cultural development, which sees the birth of new artistic currents such as impressionism and symbolism. These currents appear in many different arts of the time. Many artistic associations are created during this period, and the École littéraire de Montréal is one of the most important among them. One of the most famous members of the École is poet Émile Nelligan, who produced a great amount of work between 1896 and 1899. Through his connections with the other members of the École littéraire de Montréal, Nelligan was in contact with the cultural and artistic changes of the time, and many of his poems include references to arts other than literature, such as painting and music. Our aim is to study how the artistic currents of the time, particularly in painting and in music, appear in Nelligan’s poetry. We base our study on the approach of literary analysis by Gérard Dessons, which is based on the analysis of different literary elements and techniques that make up the poem in order to derive its meaning. We wish to bring a greater understanding of the artistic trends present in turn-of-the-century Montreal and how Nelligan uses literary techniques to incorporate the principal techniques and ideas of those artistic currents in his work. We also wish to show the transdisciplinary nature of Nelligan’s work and his great sensibility to the relationships between the arts, even if he practiced only literature during his lifetime.
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Quand proférer, c’est faire : resignifications des filles « ingouvernables » chez Josée Yvon, Chloé Savoie-Bernard et Catherine Lalonde

Anctil-Raymond, Camille 08 1900 (has links)
Fondé sur la force performative de l’injure qui travaille l’écriture de trois poètes québécoises, ce mémoire s’intéresse aux stratégies discursives grâce auxquelles elles renversent la stigmatisation du féminin inscrite dans le discours haineux. Les « fées mal tournées », « plotes de riches », « crisse de folles », « bâtardes », « sorcières » et « chiennes » sont légion dans Filles-commandos bandées (1976) de Josée Yvon, Royaume scotch tape (2015) de Chloé Savoie-Bernard et La dévoration des fées (2017) de Catherine Lalonde. Les poètes font toutes trois entendre des voix qui se réapproprient des injures pour les « resignifier », au sens où l’entend Judith Butler dans Le pouvoir des mots (1997). À la fois injuriées et injurieuses, elles s’emparent du pouvoir qui anime l’insulte pour la dévier, y aménagent des significations inattendues et la transforment même parfois en un lieu positif d’identification. Reprenant à leur compte les injures reçues, les écrivaines les entremêlent aux personnages puissants de l’Amazone, de la sorcière et de la fée, et façonnent des figures qui rejettent les corsets dans lesquels on tente d’enserrer non seulement leur corps, mais également leur discours. Parfois violentes, vulnérables, souffrantes ou effrayantes, ces « filles » brillent d’une souveraine irrévérence. Ainsi, elles apparaissent toutes comme des incarnations de la « femme ingouvernable » (1995) de Kathleen Rowe, symbole d’insoumission. Emportés par les affects qui les habitent, leurs corps excessifs, désirants, désacralisés et parfois grotesques, voire abjects, sont traversés de pulsions et de fantasmes violents. Ce mémoire se penche donc sur les manières dont les « filles » d’Yvon, de Savoie-Bernard et de Lalonde s’approprient le pouvoir de la colère et, en se positionnant entre vulnérabilité et ingouvernabilité, se font à la fois menaçantes et rassembleuses. / Based on the performative force of insults that shapes the writing of three Quebec poets, this dissertation explores the discursive strategies through which they reverse the stigmatization of women embedded in injurious speech. Such vocabulary as “fées mal tournées”, “plotes de riche”, “crisse de folles”, “bâtardes”, “sorcières” and “chiennes” is plentiful in Filles-commandos bandées (1976) by Josée Yvon, Royaume scotch tape (2015) by Chloé Savoie-Bernard and La dévoration des fées (2017) by Catherine Lalonde. The poets all create voices that reclaim insults in order to “re-signify” them, as Judith Butler conceives in Excitable Speech (1997). Being both the insulted and the insulting, they seize the power that animates insults to deflect them, endowing them with unexpected meanings and transforming them into neutral and even positive terms of identification. Taking up the insults received, the writers intertwine them with the powerful characters of the Amazon, the witch and the fairy, and shape figures who reject the corsets that enclose not only their body, but also their speech. These “girls”, at times violent, vulnerable, suffering or frightening, all shine with sovereign irreverence. In that, they appear to be incarnations of Kathleen Rowe’s Unruly Woman (1995), a symbol of insubordination. Carried away by the affects that inhabit them, their excessive, desiring, desacralized and sometimes grotesque, even abject bodies, are filled with impulses and violent fantasies. This research thus examines the ways in which the “girls” of Yvon, Savoie-Bernard and Lalonde appropriate the power of anger and, positioning themselves between vulnerability and ungovernability, reveal themselves as both threatening and unifying.
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Une délicate maison de bêtises ; suivi de Une fête urbaine : l’impact des lieux dans Là où fuit le monde en lumière de Rose Eliceiry

Gauthier, Sarah 08 1900 (has links)
une délicate maison de bêtises est un recueil de poésie qui explore la tension entre rester et partir. La sujet lyrique évoquée dans les poèmes est tiraillée entre son envie de connexion, de relation, et son besoin de liberté. Écrit en vers libres, séparé en trois parties selon les affects de la sujet, le recueil explore les espaces, physiques et émotionnels, que l’on fuit puis réinvestit incessamment. L’essai s’intéresse au recueil Là où fuit le monde en lumière de Rose Eliceiry et analyse comment les lieux mis en place dans les poèmes interagissent avec la sujet lyrique. Il réfléchit à l’inscription de la douleur sur les corps, que ceux-ci soient humains ou urbains. S’appuyant notamment sur le concept de Thirdspace développé par le géographe Edward W. Soja, il invite à repenser les lieux au-delà de leur inscription physique et mentale, dans ce qu’ils peuvent produire comme espaces tiers. La compréhension de ces emplacements autres se construit également à partir des travaux de Michel Foucault, autour de ce qu’il nomme des hétérotopies et des hétérochronies. Entrant et sortant de ces espaces autres, la sujet lyrique d’Eliceiry est soumise aux délimitations des lieux qui l’accueillent ou la rejettent. Malgré l’importance de l’altérité au cœur de la poésie, cet essai étudie également la présence et la signification de multiples lieux communs insérés dans la parole poétique. Ces topoï littéraires ancrent l’œuvre et l’expérience de la sujet lyrique dans notre contemporanéité en évoquant à la fois certains enjeux de l’époque et différentes réalités sociales. / une délicate maison de bêtises is a book of poetry that explores the tension between staying and going. The lyrical subject evoked in the poems is torn between its desire for connection, for relationship, and its need for freedom. Written in free verses, separated into three parts according to the affects of the subject, the book explores places, physical and emotional, that we avoid and then constantly reinvest. This dissertation focuses on the book of poetry Là où fuit le monde en lumière of the Quebecoise poet Rose Eliceiry. It analyses how the places of the city interact with the lyrical subject. It explores the inscription of pain on bodies, whether they are human or urban. Based on the concept of Thirdspace developed by the geographer Edward W. Soja, it invites us to rethink places beyond their physical and mental inscription, in what they can produce as othering spaces. The understanding of these spaces is also built around the work of Michel Foucault, from what he calls heterotopias and heterochronies. Entering and leaving these other areas, the lyrical subject of Eliceiry is vulnerable to the boundaries of the places that welcome or reject her. Despite the importance of otherness at the heart of the poems, this essay also studies the presence and significance of multiple commonplaces inserted in the poetic speech. These literary topoi anchor the work and experience of the lyrical subject in our contemporaneity by evoking both certain issues of the time and different social realities.
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Du littéraire sans littérature : la logique de la parole dans l’œuvre de Pierre Perrault

Samson, Andrée-Anne 04 1900 (has links)
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La liste de mes jointures ; suivi de Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin

Ménard, Évelyne 09 1900 (has links)
Mémoire en recherche-création / la liste de mes jointures récupère certaines paroles reçues, bruits parasitaires qui restent comme les acouphènes. Ils se déclenchent parfois à la suite d’un stress : les sifflements de la narratrice empirent au secondaire. Le trouble alimentaire aussi. Poésie du déséquilibre, la liste de mes jointures recense les chutes, les absences, les jugements, la jumelle qui nous échappe. Chaque section du recueil relie une partie du corps à une pièce de la maison. Et la peur de mourir à celle de vivre. Le regard des autres et de soi-même sont des miroirs impossibles à décrocher. L’alliance entre le corps et la maison se rencontre aussi dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin. Difficile à cerner, le quotidien apparaît aussi fragmenté que le sujet poétique : la maison est le lieu où tous deux se reconstruisent. Avec Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin, on a accès au dialogue entre l’intérieur et l’extérieur, au dédoublement du manque et à une maternité sans fin. / the list of my knuckles retrieves some words heard, paratic noises who stay like tinnitus. These are often triggered by anxiety : the narrator’s ringing gets worse in high school. The eating disorder too. Poetry of imbalance, the list of my knuckles inventories falls, absences, judgments, the twin sister who gets away from us. Each section of the book connects a part of the body to a room in the house. And a fear of dying to a fear of living. The gaze of others and of oneself are mirrors impossible to take down. Lecture en vélocipède of Huguette Gaulin also joins the body to the house. Everyday life is hard to define and appears as divided as the poetic subject : they both rebuild themselves in the house. Habiter le corps : mise en scène du quotidien dans Lecture en vélocipède d’Huguette Gaulin gives us access to the dialogue between the inside and the outside, the duplication of a lack and to an endless motherhood.
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Une prise de parole sur la langue : l'ambivalence générique dans l'écriture poétique de Gaston Miron et de Patrice Desbiens

Lamoureux, Myriam 12 April 2018 (has links)
Tableau d’honneur de la Faculté des études supérieures et postdoctorales, 2007-2008. / L'énonciation lyrique, qui domine largement notre conception moderne de la « voix poétique », constitue un enjeu important pour la critique contemporaine. Aborder l'écriture poétique par la figure complexe et indéterminée du sujet lyrique, voire par sa fictionnalité, permet de repenser le poème comme un genre ambivalent. Le Je de renonciation peut en effet emprunter différentes postures, tant lyrique qu'essayistique ou narrative, pour créer une poésie hybride, à mi-chemin entre la fiction et l'autobiographie. Cette étude porte sur la question linguistique dans L'homme rapaillé (1970) de Gaston Miron (principalement dans « La vie agonique », « Aliénation délirante » et « Notes sur le non-poème et le poème ») et dans trois recueils de Patrice Desbiens (L 'homme invisible / The Invisible Man, 1981 ; Poèmes anglais, 1988 ; La fissure de la fiction, 1997) selon une perspective d'hybridation générique au sein de l'écriture poétique. L'analyse du corpus rendra compte de la place qu'occupent certaines stratégies discursives à l'intérieur du poème pour créer d'autres espaces énonciatifs. Ainsi, le sujet lyrique emprunte les traits d'un narrateur fictif dans les « récits-poèmes » de Desbiens et la figure de l'essayiste dans les poèmes didactiques de Miron. Ces postures d'énonciation renvoient à différents statuts du poète (l'écrivain, l'homme d'action, le marginalisé, etc.) qui prend position sur l'état de la langue dans sa communauté. Cette préoccupation constante chez les deux poètes est abordée dans notre travail par une approche sociocritique et par une poétique des genres s'inspirant des théories de renonciation.

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