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Hétérotopie : de l'in situ à l'in sociusDoyon, Hélène January 2007 (has links) (PDF)
C'est à partir du concept d'hétérotopie et à la lumière de mon expérience et de ma connaissance du domaine des arts visuels et médiatiques que cette thèse-création propose une investigation de l'espace et du lieu, et ce, en vue de considérer les espaces relationnels, les espaces sociaux et, singulièrement, les espaces autres. Cette recherche qui se situe en continuité idéologique avec des productions artistiques des années soixante, happenings et land art, contribue au développement des nouvelles pratiques artistiques qui émergent dans le contexte actuel de démocratie culturelle. De fait, l'idée d'une intégration de l'art à la vie tend à se répandre, favorisant la participation du plus grand nombre d'individus à des activités artistiques ou culturelles -et inversement, favorisant l'implication créative des artistes dans l'espace urbain ou rural et, au mieux, avec une communauté donnée. Ainsi, le concept d'hétérotopie sert de pivot à cet exercice d'interprétation, tant philosophique que sociologique, du phénomène des pratiques artistiques in socius, en lien avec les pratiques in situ qui se sont développées dans l'espace social. Ce dialogue herméneutique se veut donc une réflexion sur les lieux et espaces autres à partir desquels Michel Foucault élabora, en 1966, son concept d'hétérotopie. Les années passant, certains protagonistes des études culturelles de même que le philosophe Gianni Vattimo en ont fait un concept paradigmatique de la postmodernité, en référence à la pluralité des communautés exprimées dans des expériences esthétiques particularisées. Dans l'exploration des liens qui s'établissent entre la conception foucaldienne et la conception vattimonienne, mon analyse de l'hétérotopie s'intègre à un regard que je porte sur ma pratique artistique qui -du lieu autre à la micro-communauté à laquelle elle donne provisoirement lieu -se manifeste dans la création de situations auxquelles des citoyens sont appelés à participer volontairement. Cette façon de conjuguer hétérotopie foucaldienne et hétérotopie vattimonienne présente l'intérêt d'opérer un rapprochement conceptuel qui, à ce jour, n'a pas encore été exploré. Cette dissertation doctorale est donc l'occasion de proposer une conception originale de l'hétérotopie et, ce faisant, d'apporter une notion opératoire dans l'analyse des pratiques in socius. À l'appui de cette recherche doctorale, ma pratique artistique dispose d'un creuset créatif et réflexif dans l'invention du duo d'artistes Doyon/Demers. D'ailleurs, cette thèse-création se traduit également dans la conclusion d'un cycle de trois oeuvres de Doyon/Demers prenant assise sur l'autocaptation audiovisuelle d'un être-ensemble impliquant la réunion de cinq à huit personnes autour d'un repas et d'une composante socioculturelle qui les relie en une micro-communauté qui s'ignore, mais que ces mises en oeuvres actualisent. La trilogie débute avec Communauté d'auteurs dispersés en société et cie (2000), ensuite vint Veuves de chasse (2001) et, finalement, Hétérotopie panoptique produite, au printemps 2005, en collaboration avec l'Unité de recherche en arts visuels de l'Université du Québec à Trois-Rivières. La table s'y révèle à chaque occasion comme étant le lieu hétérotopique de l'oeuvre. ______________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Arts actuels, Art et vie, In situ, In socius, Hétérotopie, Panoptisme, Démocratie culturelle, Micro-communauté, Indisciplinarité, Manœuvre.
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Heterotopias no país do milagre: os corpos indígenas e as histórias filmadas / Hétérotopies dans le pays du miracle : les corps indigènes et les histoires filmées / Heterotopias in the land of the miracle: the native bodies and filmed storiesNeves-Corrêa, Maurício 25 May 2018 (has links)
Submitted by Maurício Neves Corrêa (mauricio_nc@hotmail.com) on 2018-11-23T01:24:16Z
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Para aprovação no Repositório Institucional da UNESP, será necessário realizar algumas correções na sua Tese. Solicitamos que realize uma nova submissão seguindo as orientações abaixo:
- De acordo com a nova Portaria n. 206, de 4 de setembro de 2018, da CAPES, nos Agradecimentos do trabalho, deverá aparecer a seguinte frase: "O presente trabalho foi realizado com apoio da Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior - Brasil (CAPES) - Código de Financiamento 001".
(http://pesquisa.in.gov.br/imprensa/jsp/visualiza/index.jsp?data=05/09/2018&jornal=515&pagina=22), que dispõe sobre a obrigatoriedade de citação da CAPES, nos Agradecimentos do trabalho.
- O número da paginação já deverá aparecer a partir da primeira folha da introdução;
Em caso de maiores dúvidas, entrar em contato com as bibliotecárias da Seção de Referência (Camila ou Elaine).
Agradecemos a compreensão.
on 2018-11-23T17:46:25Z (GMT) / Submitted by Maurício Neves Corrêa (mauricio_nc@hotmail.com) on 2018-11-23T20:22:23Z
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TESE - HETEROTOPIAS NO PAÍS DO MILAGRE- OS CORPOS INDÍGENAS E AS HISTÓRIAS FILMADAS. MAURÍCIO NEVES CORRÊA.pdf: 4739653 bytes, checksum: a3b041cd09ab10242c0d93905b0d1193 (MD5) / Approved for entry into archive by Milena Maria Rodrigues null (milena@fclar.unesp.br) on 2018-11-23T23:07:28Z (GMT) No. of bitstreams: 1
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Previous issue date: 2018-05-25 / Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico (CNPq) / Les mots «ordre et progrès» imprimés sur le drapeau national rappellent des discours qui traversent les histoires du Brésil et constituent la nation comme «le pays du futur, le pays du miracle». Il y a cependant, dans notre société, des lieux qui flottent en fuite de ce «miracle» et de ce «progrès». Nous appelons ces espaces, aujourd'hui, des villages indigènes. Des lieux qui suscitent la fascination et la peur. Ils imprègnent l'imaginaire national d'où sortira le corps indien peint et avec un arc et une flèche, soit par admiration, soit par peur. Ces espaces sont présents en marge de notre société, ils sont à l'opposé de ce qui n'a pas de place, ce sont des hétérotopies.L'objectif de ce travail est de réaliser une recherche archéo-généalogique basée sur les études de Michel Foucault afin de problématiser les événements discursifs qui ont inventé et inventent les identités des peuples autochtones dans des histoires filmées au cours du XXe siècle jusqu'à la contemporanéité. Nous avons l'intention d'analyser des processus discursifs construits sur des matérialités filmiques qui favorisent une éthique et une esthétique de la corporalité, de la sexualité et du genre dont les effets de sens objectivent / subjectivent l'indigène brésilien. Cette analyse suppose de se concentrer sur les régimes de vérité qui constituent ces discours. Pourquoi certaines déclarations ont-elles pris de l'importance dans les médias et d'autres ont été interdites, exclues ? Quels rapports de savoir et de pouvoir ont agencé et agencent le mouvement de ces agitations historiques ? Quels sont les intérêts et les oppositions d'acteurs aussi distincts comme les Gouvernements Brésiliens, la TV Globo, les ONG, les anthropologues, les documentaristes et les indigènes eux-mêmes en tant que des producteurs de visibilités et de déclarations sur les sociétés autochtones? Pour Gregolin (2008), la fonction d'archéologue est «d'interpréter ou de faire l'histoire du présent». Cette procédure serait de montrer que «les transformations historiques ont été responsables de notre constitution actuelle en tant que sujets objectivables par les sciences, normalisables par les disciplines». De ce point de vue théorique, la proposition est de mettre en lutte les savoirs produits par les différentes productions audiovisuelles sur / des peuples autochtones du lieu historique d'où ils parlent. Dans la relation plus étroite entre discours et médias, les contributions à l'élaboration d'une Sémiologie Historique de J.J. Courtine et les propositions d'une analyse du discours de Michel Foucault par Rosário Gregolin et plusieurs chercheurs brésiliens, qui reprennent les formulations de l’AD française et amplifient les réflexions sur le fonctionnement des médias au Brésil guideront également les analyses développées dans cette recherche. / Os dizeres “ordem e progresso” estampados na bandeira nacional rememoram discursos que atravessam as histórias do Brasil e constituem a nação como “o país do futuro, o país do milagre”. Há, entretanto, em nossa sociedade, lugares que flutuam em fuga deste “milagre” e deste “progresso”. Chamamos esses espaços, hoje, de aldeias indígenas. Lugares que despertam fascínio e medo. Permeiam o imaginário nacional de onde vai emergir o corpo indígena pintado e com um arco e flecha, seja para admiração ou para o pavor. Esses espaços estão presentes nas margens de nossa sociedade, são o contrário do que não tem lugar, eles são heterotopias. O objetivo deste trabalho é realizar uma pesquisa arquegenealógica a partir dos estudos de Michel Foucault a fim de problematizar acontecimentos discursivos que inventaram e inventam identidades de povos indígenas em histórias filmadas no decorrer do século XX até a contemporaneidade. Pretendemos analisar processos discursivos construídos em materialidades fílmicas que agenciam uma ética e uma estética da corporalidade, da sexualidade e do gênero cujos efeitos de sentido objetivam/subjetivam o indígena brasileiro. Essa análise pressupõe focalizar os regimes de verdade que constituem esses discursos. Por que determinados enunciados ganharam destaque na mídia e outros foram interditados, excluídos? Que relações de saber e poder agenciaram e agenciam o movimento dessas agitações históricas? Quais os interesses e as oposições de atores tão distintos como os Governos Brasileiros, a TV Globo, as ONGs, os antropólogos, os documentaristas e os próprios índios como produtores de visibilidades e enunciabilidades sobre as sociedades indígenas? Para Gregolin (2008), a função do arqueogenealogista é “interpretar ou fazer a história do presente”. Este procedimento consistiria em mostrar que “as transformações históricas foram as responsáveis pela nossa atual constituição como sujeitos objetiváveis por ciências, normalizáveis por disciplinas”. A partir desta perspectiva teórica, a proposta é colocar em luta os saberes produzidos pelas diversas produções audiovisuais sobre/dos povos indígenas do lugar histórico de onde eles falam. Na relação mais estrita entre discurso e mídia, as contribuições na elaboração de uma Semiologia Histórica de J.J. Courtine e as propostas de uma análise do discurso com Michel Foucault empreendida por Rosário Gregolin e diversos pesquisadores brasileiros, que retomam as formulações da AD francesa e ampliam as reflexões sobre o funcionamento da mídia, no Brasil, também nortearão as análises desenvolvidas nesta pesquisa. / The words "order and progress" printed on the national flag recall speeches that cross the histories of Brazil and constitute the nation as "the country of the future, the land of the miracle." There are, however, in our society, places that float in flight from this "miracle" and from this "progress." We call these spaces, today, indigenous villages. Places that arouse fascination and fear. They permeate the national imaginary from where the painted native body will emerge with a bow and arrow, either for admiration or for fear. These spaces are present on the margins of our society, they are the opposite of what has no place, they are heterotopias. The objective of this work is to carry out an archeogenealogical research from the studies of Michel Foucault in order to problematize discursive events that invented and invent identities of indigenous peoples in stories filmed during the course of the 20th century to contemporaneity. We intend to analyze discursive processes built on filmic materialities that promote ethics and an aesthetic of corporality, sexuality and gender whose effects of meaning objectify / subjectivate the Brazilian native. This analysis presupposes focusing on the regimes of truth that constitute these discourses. Why have certain statements gained prominence in the media and others have been interdicted, excluded? What relations of knowledge and power have promoted and promote the movement of these historical agitations? What are the interests and oppositions of such distinguished actors as the Brazilian Governments, TV Globo, NGOs, anthropologists, documentarists and the Indians themselves as producers of visibilities and statements about indigenous societies? For Gregolin (2008), the function of archegenealogist is "to interpret or make the history of the present". This procedure would consist to show that "historical transformations were responsible for our present constitution as objectifiable subjects by science, normalizable by disciplines ". From this theoretical perspective, the proposal is to put in struggle the knowledge produced by the various audiovisual productions about / from the indigenous peoples of the historical place from where they speak. In the stricter relation between discourse and the media, the contributions in the elaboration of a Historical Semiology by J.J. Courtine and the proposals of an analysis of the discourse with Michel Foucault undertaken by Rosário Gregolin and several Brazilian researchers, who retake the formulations of the French AD and broaden the reflections about operation of the media in Brazil, will also guide the analyzes developed in this research.
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Esthétique et dialectique de l'Utopie au cinéma / Aesthetic and dialectical Utopia cinemaHermosilla, Caroline 27 November 2015 (has links)
L'utopie est une notion omniprésente dans l'histoire et la psychologie humaine car elle inspire, quelle que soit sa forme, l'espoir en une amélioration. Sa forme initiale a été créée par l'humaniste et le philosophe Thomas More dans l'ouvrage L'Utopie ou le Traité de la meilleure forme de gouvernement écrit en 1516. L'auteur se propose, à travers la réitération d'un raisonnement ancien, d'analyser et de réformer la politique contemporaine de l'Angleterre. La particularité de cette réflexion très détaillée est d'être écrite sous l'aspect d'une fiction imaginaire. La vertu polémique ainsi que sa résonance sociale ont fait du texte un modèle philosophique, politique et littéraire atemporel.Au cinéma, L'Utopie n'apparaît pas de manière significative. Cette particularité est due à ce que le cinéma a davantage développé des utopies, très variées et très éloignées de la matrice originelle, qui ont favorisé son effacement. Mais de nombreux éléments narratifs et structurels propres au récit de Thomas More et relevés dans plusieurs films attestent de sa présence. L'œuvre n'est toutefois jamais citée par les cinéastes de façon formelle. Cette étude vise donc à évaluer concrètement la représentativité de l'œuvre dans le champ cinématographique et à appréhender la nature de la réactivation de la pensée utopique par les cinéastes aussi bien sur le plan artistique que social. / Utopia is an omnipresent notion in history and human psychology as it inspires, whatever its form, hope for improvement. Its first form was created by the humanist and philosopher Thomas More's Utopia in the book Utopia or the Treaty of the best form of government written in 1516. The author proposes, through the reiteration of an old argument, analyze and reform the contemporary English's politics. The peculiarity of this very detailed reflection is to be written as an imaginary fiction. Virtue controversy and its social resonance of the text became a philosophical model, political and literary timeless.In film, Utopia does not appear significantly. This peculiarity is due to this that cinema has further developed utopias, very varied and far removed from the original matrix, which favored its deletion. But many narrative and structural elements specific to Thomas More's account in several films and readings attest to his presence. The work is however never cited by formally filmmakers. This study therefore aims to concretely assess the representativeness of the work in the film field and understand the nature of the reactivation of utopian thinking by filmmakers both artistically and socially.
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Séparer et punir. Les prisons françaises : mise à distance et punition par l'espaceMilhaud, Olivier 30 November 2009 (has links) (PDF)
La prison est une peine géographique : elle punit des populations détenues en les tenant à distance de leurs proches et en les confinant dans des lieux clos et segmentés. En même temps, le dispositif spatial de la prison cherche à réinsérer le détenu dans la cité, à maintenir ses liens familiaux. D'où un jeu entre distances et proximités, continuités et discontinuités. L'étude de la carte pénitentiaire française montre diverses formes de mise à distance des détenus. En dépit de proximités avérées entre la plupart des prisons et les bassins de population ou les voies de communication, les détenus et leurs proches vivent l'incarcération comme une mise à l'écart. Ces distanciations s'accroissent au niveau local : les élus et les riverains interrogés souhaitent souvent éloigner les nuisances des prisons, voire cacher le stigmate carcéral – d'où la délicate insertion des établissements dans leur « territoire d'accueil ». L'espace architectural des prisons accentue cette obsession séparatrice : démarquer le dedans du dehors et séparer les détenus entre eux. Une trentaine d'entretiens sur le vécu de l'espace carcéral menés dans cinq établissements confirme la force de la discontinuité dedans/dehors, mais nuance les discontinuités internes. Certains détenus arrivent à circuler dans la prison, beaucoup moins à s'approprier un espace garantissant sécurité, intimité ou vie sociale. La prison se présente donc comme un dispositif de séparation, plus que de relégation : elle coupe les détenus de leurs proches et les empêche de partager un espace commun entre les murs. Cette thèse invite ainsi à repenser les géographies de l'exclusion plus en termes de discontinuités que de distances.
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Littérature et médiation dans "L'enfant de sable" et "La nuit sacrée" de Tahar Ben Jelloun, "La virgen de los sicarios" de Fernando Vallejo et "Le cavalier et son ombre" de Boubacar Boris Diop.Dissy-Dissy, Yves Romuald 09 March 2012 (has links) (PDF)
Cette thèse propose un discours théorique sur la médiation fictionnelle, notamment dans les romans de notre corpus. Dans une perspective rhétorique, la recherche consiste à étudier le processus de mise en œuvre de la signification dans les œuvres littéraires. La communication y apparaît non pas comme une donnée stable et simple que l'on pourrait réduire à des manifestations formelles ou encore à des contenus sociohistoriques, mais comme un ensemble d'exigences cohérent qui définissent les termes, sinon les modalités d'une coopération entre l'écrivain et le lecteur. La réflexion s'organise en trois parties.La première partie consiste à identifier la question dont l'énoncé romanesque est la réponse. Elle permet d'arborer, sous forme de thème, les grands axes de l'argumentation narrative, partant les enjeux de la communication dans chaque roman.Dans la seconde partie, il s'agit d'analyser les choix formels de l'énoncé et de montrer sur quels modes et à quelle fin idéologique la contribution du lecteur est sollicitée. En fait, c'est la stratégie discursive qui définit la modalité de communication et caractérise le régime de fonctionnement de la médiation dans une œuvre littéraire.L'idée centrale de la troisième partie consiste à montrer la compétence épistémologique qu'un écrivain confère à l'œuvre littéraire et la capacité du lecteur à l'identifier. Les théories qui deviennent des viviers épistémologiques de la littérature apparaissent comme des réductionnismes et de véritables obstacles au plaisir de lire ou de faire résonner avec justesse la signification d'une œuvre d'art.
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L’envolée des ténèbres. Mort et deuil dans la poésie d’Anne Hébert, Fernand Ouellette, Jacques Brault et Denise Desautels.Lamontagne, Lydia 11 January 2012 (has links)
Notre thèse tente de dégager une structure globale, un espace de la mort en lien avec l’écriture du deuil qui serait propre à la poésie québécoise telle qu’elle est représentée par Anne Hébert (1916-2000), Fernand Ouellette (1930 –), Jacques Brault (1933 –) et Denise Desautels (1945 –). La notion d’hétérotopie de Michel Foucault constitue le cœur de notre approche théorique parce qu’elle fait le pont entre un lieu localisable et un lieu non localisable dans le réel. Nous l’utilisons pour montrer l’« espace imaginaire de la mort » (Michel Ragon) de chaque poète. Deux notions bachelardiennes – le retentissement et la résonance – guident notre compréhension des images poétiques dans l’écriture de la perte. La mort n’étant pas un sujet ni un thème comme les autres, en faire un concept nous permet de tenir compte de sa particularité philosophique puisqu’il « vise à dégager l’essence d’une notion d’abord perçue comme noyée dans une gangue de contingences multiples » (Claude Bremond). D’un poète à l’autre, l’hétérotopie révèle le passage d’un imaginaire utopique de la mort à une thématisation plus axée sur la problématique de la dépouille. C’est ainsi que la traversée des ténèbres entreprise par Anne Hébert pour naître à la parole vivante ouvre la porte à l’angoisse d’une fin définitive que Fernand Ouellette apaise par sa foi en un au-delà. Son espace de la mort rejoint la notion d’horizon de Michel Collot. De son côté, Jacques Brault thématise la mort comme la fin d’un chemin marqué de nombreux deuils que seule la mémoire peut surmonter. Quant à Denise Desautels, ses poèmes-cimetières sont de petits théâtres construits d’objets et de voix qui rompent la solitude de cet être de langage qu’est la mort.
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L’envolée des ténèbres. Mort et deuil dans la poésie d’Anne Hébert, Fernand Ouellette, Jacques Brault et Denise Desautels.Lamontagne, Lydia 11 January 2012 (has links)
Notre thèse tente de dégager une structure globale, un espace de la mort en lien avec l’écriture du deuil qui serait propre à la poésie québécoise telle qu’elle est représentée par Anne Hébert (1916-2000), Fernand Ouellette (1930 –), Jacques Brault (1933 –) et Denise Desautels (1945 –). La notion d’hétérotopie de Michel Foucault constitue le cœur de notre approche théorique parce qu’elle fait le pont entre un lieu localisable et un lieu non localisable dans le réel. Nous l’utilisons pour montrer l’« espace imaginaire de la mort » (Michel Ragon) de chaque poète. Deux notions bachelardiennes – le retentissement et la résonance – guident notre compréhension des images poétiques dans l’écriture de la perte. La mort n’étant pas un sujet ni un thème comme les autres, en faire un concept nous permet de tenir compte de sa particularité philosophique puisqu’il « vise à dégager l’essence d’une notion d’abord perçue comme noyée dans une gangue de contingences multiples » (Claude Bremond). D’un poète à l’autre, l’hétérotopie révèle le passage d’un imaginaire utopique de la mort à une thématisation plus axée sur la problématique de la dépouille. C’est ainsi que la traversée des ténèbres entreprise par Anne Hébert pour naître à la parole vivante ouvre la porte à l’angoisse d’une fin définitive que Fernand Ouellette apaise par sa foi en un au-delà. Son espace de la mort rejoint la notion d’horizon de Michel Collot. De son côté, Jacques Brault thématise la mort comme la fin d’un chemin marqué de nombreux deuils que seule la mémoire peut surmonter. Quant à Denise Desautels, ses poèmes-cimetières sont de petits théâtres construits d’objets et de voix qui rompent la solitude de cet être de langage qu’est la mort.
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L’envolée des ténèbres. Mort et deuil dans la poésie d’Anne Hébert, Fernand Ouellette, Jacques Brault et Denise Desautels.Lamontagne, Lydia 11 January 2012 (has links)
Notre thèse tente de dégager une structure globale, un espace de la mort en lien avec l’écriture du deuil qui serait propre à la poésie québécoise telle qu’elle est représentée par Anne Hébert (1916-2000), Fernand Ouellette (1930 –), Jacques Brault (1933 –) et Denise Desautels (1945 –). La notion d’hétérotopie de Michel Foucault constitue le cœur de notre approche théorique parce qu’elle fait le pont entre un lieu localisable et un lieu non localisable dans le réel. Nous l’utilisons pour montrer l’« espace imaginaire de la mort » (Michel Ragon) de chaque poète. Deux notions bachelardiennes – le retentissement et la résonance – guident notre compréhension des images poétiques dans l’écriture de la perte. La mort n’étant pas un sujet ni un thème comme les autres, en faire un concept nous permet de tenir compte de sa particularité philosophique puisqu’il « vise à dégager l’essence d’une notion d’abord perçue comme noyée dans une gangue de contingences multiples » (Claude Bremond). D’un poète à l’autre, l’hétérotopie révèle le passage d’un imaginaire utopique de la mort à une thématisation plus axée sur la problématique de la dépouille. C’est ainsi que la traversée des ténèbres entreprise par Anne Hébert pour naître à la parole vivante ouvre la porte à l’angoisse d’une fin définitive que Fernand Ouellette apaise par sa foi en un au-delà. Son espace de la mort rejoint la notion d’horizon de Michel Collot. De son côté, Jacques Brault thématise la mort comme la fin d’un chemin marqué de nombreux deuils que seule la mémoire peut surmonter. Quant à Denise Desautels, ses poèmes-cimetières sont de petits théâtres construits d’objets et de voix qui rompent la solitude de cet être de langage qu’est la mort.
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Instruments (de musique) d’un spectacle aborigène à Taïwan : herméneutique d’une performance « hors sol » / (Musical) Instruments of a Aboriginal « Spectacle » in Taiwan : hermeneutics of an « hors sol » performance.Coueffe, Alban 16 January 2012 (has links)
Cette thèse tente d’analyser différents phénomènes observables à partir d’un sujet apparemment délimité de manière claire dans le temps et l’espace : un spectacle touristique au sein d’un parc d’attractions à Taïwan, mettant en scène des instruments de musique dits traditionnels. Cette délimitation dans le temps et l'espace se produit à plusieurs niveaux — c’est-à-dire dans plusieurs échelles de temps et d’espace — d’un plus global (Taïwan) à un plus local (la scène) en passant par un niveau intermédiaire (le parc). Mais avant tout, ce sujet se situe dans l’espace limité d’une monographie — cette thèse — et dans son temps propre, celui des enquêtes de terrain, et de l’écriture. Dans un premier temps, nous tentons de comprendre notre condition de chercheur, de prendre en compte que ce que nous allons produire, la thèse, comme ne pouvant être totalement neutre. Le but ici est de garder à l'esprit que tout récit est producteur d'un discours et par conséquent subjectif.Ce récit producteur d’un discours nous amène, ensuite, à reconsidérer l’histoire de Taïwan. Il s’agit dans cette partie de comprendre, par le biais d’une analyse de l’historiographie à Taïwan, dans quelle histoire de Taïwan se situe le sujet de notre recherche.Dans la troisième partie, nous nous attachons à comprendre un phénomène non spécifique à Taïwan, le tourisme, afin de mieux cerner les particularités de celui pratiqué sur l’île, puis de celui pratiqué au sein du parc d’attractions, lieu du spectacle. Ce lieu « hors sol » qu’est le parc, nous tentons de l’aborder comme une hétérotopie, où temps et espaces s’affranchissent des échelles naturelles.La quatrième partie de la thèse se concentre sur le spectacle et les instruments de musique, ceux mis en scène mais aussi ceux répertoriés par les ethnomusicologues, afin de pouvoir analyser ce qui sont présents ou non sur la scène, et les raisons de ces choix pour enfin nous focaliser sur les « champs » du spectacle en présence. / This thesis attempts to analyse various phenomena observed from a topic apparently clearly delimited in time and space: an on-stage performance in a touristic theme park in Taiwan featuring musical instruments presented as traditional ones. Such delimitation in time and space, presents itself on different levels, from a more global –Taiwan- to a more local – the stage- through an intermediate one – the park, but also in the process of writing this thesis.Firstly, we will try to understand our condition as a researcher, to consider that what we produce, the thesis, as something which cannot be completely neutral. The goal here is to keep in mind that every narrative produces a discourse and, thus, is subjective.Such narrative brings us, in a second moment, to rethink Taiwan’s history. In this part, the goal is to understand, through the analysis of Taiwan’s historiography, what is the specific Taiwan’s history that take place now in Taiwan. In other words: its context not solely on a local scale, but also in a global scale.In the third part of this thesis, we endeavour on the understanding of a phenomenon not specific to Taiwan, Tourism, to better understand the specificity of such practice within the island, and finally of such practice in the amusement park: the place of our show. Because we consider this park as a "hors sol" place, we try to approach it as a heterotopia, where differents times and spaces coexist.The fourth part of the thesis focus on the on-stage performance and the musical instruments on stage, but also those listed by ethnomusicologists, in order to analyse what is present on the scene, what is not, and the reasons for these choices.These different levels of focus required for a more comprehensive understanding of the subject, lead us in the fifth part in the hermeneutics of this show — show that we understand as a discourse — where we observe the formation of a syncretic indigenous culture in Taiwan, with highlight the "fields" (in Bourdieu’s sense) of the show involved.
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Espace, temps et présence dans les dramaturgies du no man's land urbain. Vers un drame performatif? / Space, Time and Presence in urban No-Man’s-Land. Toward a Performative drama?Montoya, Olga Lucia 06 July 2013 (has links)
A travers l’analyse de huit pièces de théâtre se déroulant dans des no man’s lands urbains et que nous réunissons sous ce que Jean-Pierre Sarrazac appelle « la dramaturgie du no man’s land », nous tentons de montrer comment le drame moderne et contemporain continue à se réinventer par l’adoption d’autres modèles dramaturgiques. Notre recherche s’applique surtout à l’un de ses modèles, celui de la performance. Comme le dit Jacques Derrida à propos de la déconstruction, pour les auteurs de ces pièces, il s’agit aussi par la représentation du no man’s land urbain de «penser à partir de ce passage, à la limite, à un ailleurs-ici »1. Ce non-lieu hétérotopique leur permet à la fois de penser la violence du monde tout en continuant à expérimenter de nouvelles formes du drame.En se situant sur cette ligne, sur cette frontière, « dans un ailleurs de certitudes »2, ces auteurs donnent cours à un drame qui, succédant à la catastrophe de la deuxième guerre mondiale, à la chute des utopies de gauche et à l’accroissement affolé du capital, ne cherche pas à donner de réponses à la manière du théâtre brechtien, mais à soulever des questions. Par cette déconstruction et par l’adoption des éléments performatifs dans le traitement du temps, de l’espace et de la présence de l’auteur et du personnage, ces auteurs, Harold Pinter, Botho Strauss, Bernard-Marie Koltès, Edward Bond, Rodrigo Garcia, Tim Etchells, Victor Viviescas et Carolina Vivas, mettent le spectateur en relation directe avec la scène de cette cruauté annoncée par Artaud qui ne se limite pas à une imitation mais est aussi une expérience au présent : celle du vide. / By analyzing eight plays taking place in urban no-man’s-lands, which we have grouped under the heading of what Jean-Pierre Sarrazac calls “no-man’s-land dramaturgy,” we attempt to show how modern and contemporary drama continues to reinvent itself through the adoption of other dramaturgic models. Our research is applied especially to one of these models – performance art. As Jacques Derrida says in regards to deconstruction, the authors of these plays, too, «think about this passage onward, about a limit, about an elsewhere-here-and-now»3 by the representation of an urban no-man’s-land. This heterotopian non-place allows them to reflect on the violence of the world even as they experiment with new forms of drama.By going out on that edge, that border, out to «an elsewhere of certitudes»4 these authors set in motion a drama which, coming as it does after the catastrophe of the second world war, after the fall of leftist utopias, on the heels of madly spiraling capital, seeks to pose questions rather than provide answers in a Brechtian sense. Through this deconstruction and by the now adoption of performative elements in the treatment of time, space and presence of the author and of the character, authors Harold Pinter, Botho Strauss, Bernard-Marie Koltès, Edward Bond, Rodrigo Garcia, Tim Etchells, Victor Viviescas and Carolina Vivas put the audience directly in touch with the cruelty foretold by Artaud, which isn’t limited to imitation but is also an experience of the present – that of the void.
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