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Séparer et punir. Les prisons françaises : mise à distance et punition par l'espace

Milhaud, Olivier 30 November 2009 (has links) (PDF)
La prison est une peine géographique : elle punit des populations détenues en les tenant à distance de leurs proches et en les confinant dans des lieux clos et segmentés. En même temps, le dispositif spatial de la prison cherche à réinsérer le détenu dans la cité, à maintenir ses liens familiaux. D'où un jeu entre distances et proximités, continuités et discontinuités. L'étude de la carte pénitentiaire française montre diverses formes de mise à distance des détenus. En dépit de proximités avérées entre la plupart des prisons et les bassins de population ou les voies de communication, les détenus et leurs proches vivent l'incarcération comme une mise à l'écart. Ces distanciations s'accroissent au niveau local : les élus et les riverains interrogés souhaitent souvent éloigner les nuisances des prisons, voire cacher le stigmate carcéral – d'où la délicate insertion des établissements dans leur « territoire d'accueil ». L'espace architectural des prisons accentue cette obsession séparatrice : démarquer le dedans du dehors et séparer les détenus entre eux. Une trentaine d'entretiens sur le vécu de l'espace carcéral menés dans cinq établissements confirme la force de la discontinuité dedans/dehors, mais nuance les discontinuités internes. Certains détenus arrivent à circuler dans la prison, beaucoup moins à s'approprier un espace garantissant sécurité, intimité ou vie sociale. La prison se présente donc comme un dispositif de séparation, plus que de relégation : elle coupe les détenus de leurs proches et les empêche de partager un espace commun entre les murs. Cette thèse invite ainsi à repenser les géographies de l'exclusion plus en termes de discontinuités que de distances.
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Interroger le spécisme du jardin zoologique : étude de la série Espaces sans espèces (2019) et À perpétuité (2018) de Karine Payette

Duhamel, David 04 1900 (has links)
Ce mémoire de maîtrise se penche sur les représentations de l’espace zoologique dans la pratique de l’artiste montréalaise Karine Payette (1983-), avec un accent mis sur l’impact de celui-ci sur les vies animales de même que sur une conception anthropocentriste de la nature et du non-humain. Témoignant de l’intérêt de l’artiste pour le rapport des êtres à leur habitat, je propose une analyse de certaines des œuvres de la série Espaces sans espèces (2019) et de l’installation À perpétuité (2018), qui interrogent le fonctionnement actuel des lieux de conservation du vivant. La remise en question, par Payette, des jardins zoologiques s’arrime à une considération antispé-ciste pour les animaux non-humains. Compris comme la discrimination perpétrée à un être en rai-son de son appartenance à une espèce particulière (Giroux 2020), le spécisme engendre l’exploitation systématique des animaux, qu’elle soit faite pour nourrir, vêtir ou encore divertir les êtres humains. M’appuyant sur le concept d’esthétique antispéciste (Van Der Donckt 2016) qui vise à considérer les pratiques artistiques interrogeant le rapport de domination des êtres humains sur les animaux, mon mémoire souhaite démontrer comment Payette, par une multitude de straté-gies esthétiques, fait voir le spécisme présent au sein des zoos. Prenant en considération le zoo en tant que dispositif spatial (Estebanez 2010), mon mémoire s’attarde à la fois à la présence et à l’absence animale au sein des œuvres de Payette : dans un pre-mier temps, la présence animale fait voir les conséquences psychopathologiques de la captivité as-sociée au zoo sur les animaux, notamment par la présence de stéréotypies (Marino 2018). Dans un second temps, l’absence des animaux montre la plasticité de l’espace zoologique, où le vivant de-vient spectacle (Ramade 2019). À travers son étude des jardins zoologiques, Payette met de l’avant les différents problèmes éthiques que pose l’utilisation des animaux par les humains à des fins de divertissement. / This master's thesis examines representations of zoological space in the practice of Montreal artist Karine Payette (1983-), with a focus on its impact on animal lives as well as an anthropocentric conception of nature and the non-human. Testifying to the artist's interest in the relationship be-tween beings and their habitat, I propose an analysis of some of the works in the series Espaces sans espèces (2019) and of the installation À perpétuité (2018) that question the current functioning of living conservation sites. Payette's questioning of zoos is linked to an antispeciesist consideration of non-human animals. Understood as the discrimination perpetrated against a being because it belongs to a particular spe-cies (Giroux 2020), speciesism engenders the systematic exploitation of non-human animals, whether to feed, clothe or entertain human beings. Drawing on the concept of antispeciesist aesthet-ic (Van Der Donckt 2016), which aims to consider artistic practices that question the relationship of domination of human beings over animals, my thesis aims to demonstrate how Payette, through a multitude of aesthetic strategies, makes the speciesism present within zoos visible. Considering the zoo as dispositif (Estebanez 2010), my dissertation focuses on both animal presence and absence in Payette’s works: in the first instance, animal presence shows the psychopathological consequences of the captive state associated with the zoo on the animals, notably through the presence of stereotypies (Marino 2018). Secondly, the absence of animals shows the plasticity of the zoological space, where the living becomes spectacle (Ramade 2019). Across her study of zoos, Payette highlights the various ethical issues raised by the use of animals by humans for entertainment purposes.
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Des horizons à la trace : géographie des mobilités de l'art à Nairobi / Retracing horizons : geography of art mobilities in Nairobi

Marcel, Olivier 11 July 2014 (has links)
Cette thèse consiste en une géographie des lieux et des circulations de l’émergence artistique dans une métropole du Sud. Elle se situe au croisement entre une géographie urbaine, soucieuse des agencements socio-spatiaux à l’intérieur desquels s’organise l’existence « ordinaire » d’une activité en train de se faire, et une géographie de l’art qui place les trajectoires spatiales des faits artistiques au cœur de l’analyse. Capitale postcoloniale, métropole est-africaine et périphérie d’une « économie mondiale d’archipel », Nairobi est un terrain de la rencontre entre métropolisation et globalisation. Dans le sillon des théories géographiques de la mondialisation, cette recherche propose de documenter et de cartographier les reconfigurations de l’espace artistique qui résultent de ces dynamiques. L’originalité de cette thèse est de rassembler l’ensemble des scènes et des productions artistiques d’une ville sur le dénominateur commun de la dimension spatiale de leurs circulations. Le matériau étudié (discours et curriculum vitae d’artistes, activités et archives de centres d’art) permet de confronter des circulations effectives à des horizons d’accomplissement différenciés, dont la trame est faite d’une ruralité encore prégnante et la connectivité d’une métropole mondialisée. La méthode développée relève de la traçabilité, dont la base est l’enquête par observation. Une exposition, une performance, une bourse de voyage, la visite d’un commissaire d’exposition, d’un collectionneur ou d’un mécène, les circulations quotidiennes d’un artiste et ses modes de socialisation, tous ces déplacements individuels, matériels, idéels et financiers constituent la matière première de la géographie proposée dans cette thèse. Comprise comme l’articulation entre, d’une part, les compétences et les tactiques spatiales des artistes et, d’autre part, les moyens matériels et institutionnels de gestion de la distance, la mobilité artistique interroge les conditions et le sens des déplacements autant que le devenir des acteurs engagés. / This Ph.D. thesis tackles the places and circulations involved in the making of art in a southern metropolis. It is situated at the crossroads of an urban geography concerned with the social and spatial layout through which this “ordinary” activity is organized, and a geographical approach of art that places actors’ trajectories at the heart of the analysis. Capital city in a postcolonial State, East African metropolis and periphery of the “global archipelagic economy”, Nairobi is a case of the encounter between metropolization and globalization. In the trail of the theories on the worlding of material geography, this study aims at documenting and mapping the reconfigurations of art space triggered by these dynamics. The novelty of this thesis is to assemble the entire range of art scenes and products of a city, using the common thread that is the spatial dimension of their circulations. The material studied (artists’ discourse and curriculum vitae; art centres activity and archive) takes on both the measureable circulations of artists while confronting them to their horizon of accomplishment. These are made up of the persistence of strong rural ties and the connectivity of a globally connected city. The method deployed relies on the notion of traceability and is based on a qualitative survey through observation. An exhibition, a performance, a mobility grant, a visiting curator, collector or benefactor, the daily circulations and socializing of an artist: all these individual, material, ideal or financial movements constitute the raw material of this research. The notion of art mobility is here understood as the articulation between artists’ agency and spatial tactics on the on hand, and the material and institutional means of dealing with distance on the other hand. Art mobility questions the conditions, directions and meanings of these movements as much as the growth of the actors engaged.
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Les figures du seuil comme dispositif de l’intime dans l’architecture domestique : du sens du chez-soi à l’espace d’habitation spécialisé

LaSalle, Virginie 02 1900 (has links)
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