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Le piémont géographique : essai pour une approche au prisme des interspatialités : étude croisée entre terrains alpin (Alpes franco-suisses) et carpatique (Roumanie) / The geographical piedmont : essay for an approach to "interspatialités" prism : study cross between Alps ( France- Swiss ) and Carpathians (Romania)

Merle, Anthony 24 September 2015 (has links)
Si la montagne est un objet qui n'a cessé d'accompagner la discipline géographique et ses évolutions, la question des seuils de la montagne est toujours restée relativement marginale. Pourtant, un intérêt croissant pour ces espaces est à noter. De nombreux concepts animant la discipline (interface, interspatialités, espaces intermédiaires…) poussent à reconsidérer ces espaces flous, au seuil de « l'espèce d'espace » ou catégorie spatiale qu'est la montagne. C'est dans ce cadre qu'est menée cette étude croisée entre terrain des Alpes du Nord franco-suisses et terrain des Carpates roumaines. Ce seuil de la montagne, appelé ici piémont, ne saurait émerger selon des critères exclusivement physiques ou topographiques qui n'ont plus lieu d'être au sein d'une discipline toujours plus ancrée dans les sciences humaines. Le piémont peut alors être défini comme l'espace sur lequel se déploie un ensemble de fonctions dites « piémontines ». Ce sont ces fonctions qu'il s'agit ici de saisir, de définir, afin d'en identifier les acteurs et d'en expliquer les dynamiques spatiales et temporelles. Ce sont aussi les logiques territoriales et métropolitaines qui sont à interroger, puisque ces fonctions « piémontines » peuvent constituer autant d'occasions de développement, de rapprochements mais aussi de concurrences entre territoires et/ou entre métropoles. Par conséquent, ce sont également la genèse et le fonctionnement des territorialités et, plus spécifiquement, des processus d'urbanisation et de métropolisation qui sont obligatoirement envisagés lorsque l'on s'intéresse à ces fonctions « piémontines ». Enfin, l'étude croisée permet, au moins dans une certaine mesure, d'envisager la comparaison, malgré tous les écueils et limites que celle-ci présente. Les paradoxes émergeant de cette volonté de comparaison constituent alors autant d'éléments susceptibles de mieux saisir ce que peuvent être les seuils de la montagne, mais aussi de proposer une approche renouvelée de ces terrains d'étude. / If the mountain is an object that has continued to support the geographical discipline and its developments, the issue of thresholds the mountain has remained relatively marginal. Yet a growing interest in these areas is noteworthy. Many concepts animating discipline (interface, interspatialités, intermediate spaces ...) push to reconsider these blurred areas, the threshold of "the kind of space" or spatial category what the mountain. It is in this context what this crossover study conducted between land North of the Alps in France and Switzerland and field of Romanian Carpathians. This threshold of the mountain foothills called here, can not emerge as exclusively physical or topographical criteria that have longer relevant in an increasingly rooted in the humanities discipline. The foothills can then be defined as the space on which deploys a set of functions called "foothill's functions". It is these features that this is to capture, define, in order to identify the players and explain the spatial and temporal dynamics. These are also the territorial logic and metropolitan which are to be questioned, as these "foothill's functions" can be as many development opportunities, but also of reconciliation competition between territories and / or between cities. Therefore, it is also the genesis and operation of territoriality and, specifically, the process of urbanization who must be considered when we look at these "foothill's functions". Finally, crossover study allows, at least to some extent, to consider the comparison, despite all the pitfalls and limitations that it presents. Emerging paradoxes of this comparison will then constitute elements that may better understand what can be the thresholds of the mountain, but also to propose a new approach to study these courses.
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Lire la ville de Jacques Poulin avec l’œil d’Italo Calvino / Reading Jacques Poulin’s city through the eyes of Italo Calvino

Cubeddu, Stefania 04 December 2010 (has links)
Composée jusqu’à présent de douze romans écrits entre 1967 et 2009, l’œuvre de Jacques Poulin entretient avec la ville de Québec une relation tout à fait particulière. Or, ce n’est pas la ville tout entière qui intéresse cet auteur québécois, mais le quartier historique du Vieux-Québec. Dans cet univers, protégé par les remparts de la ville et par le fleuve Saint-Laurent, un personnage-type poulinien se promène, traverse la ville, en sort quelquefois – en répondant tantôt à l’appel de l’ouest, du côté de l’Amérique, tantôt à l’appel de l’est, vers les origines françaises – mais toujours pour y revenir. Nous allons étudier la relation qui s’instaure entre la ville et le personnage qui la traverse. Cette ville, qui n’est jamais décrite au sens propre du terme, reste pourtant reconnaissable pour le lecteur poulinien. Afin d’explorer comment se construit son image, Les Villes invisibles d’Italo Calvino s’avèrent une clé précieuse. À travers l’œil de cet auteur italien, nous allons prêter attention au dialogue qui se noue entre lecteur et narrateur dans la création de la ville littéraire. Les nombreux mouvements d’entrée et de sortie, la présence d’un parcours cyclique permettent de repérer une certaine analogie de la ville avec l’œuvre. En essayant de repérer les enjeux qui travaillent l’espace de la ville, nous nous proposons de mettre en évidence la poétique dont le Vieux-Québec est chargé dans l’œuvre de Jacques Poulin et d’analyser la quête identitaire, collective et personnelle, qui s’y joue, mais pour laquelle il est tout aussi bien un répondant symbolique. / Composed till now of twelve novels written between 1967 and 2009, the work of Jacques Poulin maintains a very special relationship with Quebec City. Yet this Quebecois author is not interested in the entire city, but rather the historic quarter of Old Quebec. In this world, protected by the city’s ramparts and the St. Lawrence River, a Poulinian character type wanders through the city, leaving occasionally – sometimes in response to the call of the West, from America, sometimes to the call of the East, from his French origins – but always returning.This thesis will study the relationship established between the city and the character who passes through it. The city, which is never described in the true sense of the term, is nevertheless recognizable for the Poulinian reader. In order to explore how its image is built, Italo Calvino’s Invisible Cities will prove to be a valuable key. Through the eyes of this Italian author, this thesis will pay special attention to the dialogue that develops between reader and narrator in the creation of the literary city. The numerous comings and goings and the presence of a cyclical path allow the reader to notice a certain analogy between the city and the work. By attempting to identify the issues at work towards building the city’s space, this thesis proposes to bring to light the poetics of Old Quebec abundant in Jacques Poulin’s work and to analyze the search for identity, collective and personal, which is at play, but for which he is just as much a symbolic respondant.
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Des horizons à la trace : géographie des mobilités de l'art à Nairobi / Retracing horizons : geography of art mobilities in Nairobi

Marcel, Olivier 11 July 2014 (has links)
Cette thèse consiste en une géographie des lieux et des circulations de l’émergence artistique dans une métropole du Sud. Elle se situe au croisement entre une géographie urbaine, soucieuse des agencements socio-spatiaux à l’intérieur desquels s’organise l’existence « ordinaire » d’une activité en train de se faire, et une géographie de l’art qui place les trajectoires spatiales des faits artistiques au cœur de l’analyse. Capitale postcoloniale, métropole est-africaine et périphérie d’une « économie mondiale d’archipel », Nairobi est un terrain de la rencontre entre métropolisation et globalisation. Dans le sillon des théories géographiques de la mondialisation, cette recherche propose de documenter et de cartographier les reconfigurations de l’espace artistique qui résultent de ces dynamiques. L’originalité de cette thèse est de rassembler l’ensemble des scènes et des productions artistiques d’une ville sur le dénominateur commun de la dimension spatiale de leurs circulations. Le matériau étudié (discours et curriculum vitae d’artistes, activités et archives de centres d’art) permet de confronter des circulations effectives à des horizons d’accomplissement différenciés, dont la trame est faite d’une ruralité encore prégnante et la connectivité d’une métropole mondialisée. La méthode développée relève de la traçabilité, dont la base est l’enquête par observation. Une exposition, une performance, une bourse de voyage, la visite d’un commissaire d’exposition, d’un collectionneur ou d’un mécène, les circulations quotidiennes d’un artiste et ses modes de socialisation, tous ces déplacements individuels, matériels, idéels et financiers constituent la matière première de la géographie proposée dans cette thèse. Comprise comme l’articulation entre, d’une part, les compétences et les tactiques spatiales des artistes et, d’autre part, les moyens matériels et institutionnels de gestion de la distance, la mobilité artistique interroge les conditions et le sens des déplacements autant que le devenir des acteurs engagés. / This Ph.D. thesis tackles the places and circulations involved in the making of art in a southern metropolis. It is situated at the crossroads of an urban geography concerned with the social and spatial layout through which this “ordinary” activity is organized, and a geographical approach of art that places actors’ trajectories at the heart of the analysis. Capital city in a postcolonial State, East African metropolis and periphery of the “global archipelagic economy”, Nairobi is a case of the encounter between metropolization and globalization. In the trail of the theories on the worlding of material geography, this study aims at documenting and mapping the reconfigurations of art space triggered by these dynamics. The novelty of this thesis is to assemble the entire range of art scenes and products of a city, using the common thread that is the spatial dimension of their circulations. The material studied (artists’ discourse and curriculum vitae; art centres activity and archive) takes on both the measureable circulations of artists while confronting them to their horizon of accomplishment. These are made up of the persistence of strong rural ties and the connectivity of a globally connected city. The method deployed relies on the notion of traceability and is based on a qualitative survey through observation. An exhibition, a performance, a mobility grant, a visiting curator, collector or benefactor, the daily circulations and socializing of an artist: all these individual, material, ideal or financial movements constitute the raw material of this research. The notion of art mobility is here understood as the articulation between artists’ agency and spatial tactics on the on hand, and the material and institutional means of dealing with distance on the other hand. Art mobility questions the conditions, directions and meanings of these movements as much as the growth of the actors engaged.
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APPROCHE DES CONDITIONS FONDAMENTALES DE L'HABITABILITE DES ESPACES. POUR UNE CONTRIBUTION A LA GEOGRAPHIE COMME SCIENCE DE L'HABITER.

Baudry, Hugues 06 July 2007 (has links) (PDF)
S'inscrivant dans la perspective d'une recherche d'anthropo-géographie, fidèle à bien des égards, tant philosophiquement que dans sa mise en œuvre expérimentale, à la conception de la géographie d'Eric Dardel, ce travail rend compte de la nécessité d'appréhender la Géographie comme la science de l'habiter en analysant pour ce faire, à partir de l'exploitation d'un matériau empirique complexe et représentatif, les conditions fondamentales de l'habitabilité de l'espace. S'appuyant en particulier sur les travaux récemment publiés de Georges Hubert de Radkowski portant sur l'anthropologie de l'habitat et sur les énoncés husserliens et habermassiens relatifs au Monde Vécu, ce travail, géographique de fonds en comble, propose et met à l'épreuve une définition de l'habiter visant à détacher cette notion des représentations que nos sociétés sédentaires et occidentales lui ont assigné, en associant de manière restrictive l'habitat à l'espace du logement stricto-sensu. Abordant l'habitabilité de l'espace, qu'il s'agisse de l'espace mondial, de l'Etat (la France, la Jordanie), du pays (le désert du Wadi Rum, la Touraine...) de la ville (Tours, Amman), de leurs " quartiers ", de certaines de leurs habitations (Grands Ensembles, internat, hôtel), des espaces domestiques à proprement parler (la tente, l'appartement, la maison) et de l'espace du Moi en général, mais surtout dans leurs nécessaires interactions mutuelles, cette recherche restitue les phénomènes matériels, immatériels et idéels de l'habiter dépendamment de ce qui les fonde : la dialogie société /espace, et toujours dépendamment de celle ci, le rapport individu /espace dans lesquels, par lesquels et pour lesquels ces actes d'habiter se manifestent dans la totalité de la durée de l'existence comme dans la synchronie de celle-ci. Se focalisant aussi bien sur le décryptage des logiques sociétales historiques et contemporaines que sur l'étude de certains actes parfois anodins mais néanmoins rituels pourvoyant à la constitution des espaces d'habitat des sociétés humaines dans leur ensemble et dans leurs relations comme des groupes ou des individus qui en sont les membres " cohabitants ", la démarche animant ce travail est tout autant heuristique que politique. Elle participe de l'institution d'une Géographie ni individualiste ni spatialiste s'inscrivant dans le procès de civilisation si ce n'est post-moderne, en tout cas post-productiviste, censée renouveler les enjeux de développement des sociétés humaines présentes sur Terre et partant le bien être essentiel de ceux qui, ensemble, l'habitent.

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