Cette thèse étudie les effets des chocs de la politique monétaire sur l'économie chinoise de 1997 à 2005, en se fondant sur un modèle vectoriel autorégressif (MVA) avec les données mensuelles. Nous constatons que la production et les prix de la Chine diminuent de manière significative suite à un choc de politique de contraction, ce qui suggère la présence d'un canal de taux d'intérêt. Nos résultats sont renforcés par un MVA à facteur augmentée (MVAFA), qui extrait des informations d'un grand nombre de séries économiques. Nous constatons également que les industries lourdes et les entreprises privées répondent beaucoup plus fortement aux chocs de la politique monétaire que les industries légères et les entreprises d'État. Nous explorons ensuite les variations provinciales des réponses aux chocs de la politique monétaire. En général, nous constatons que la production et les prix sont plus sensibles à ces chocs dans les provinces côtières que dans les provinces de l’intérieur. Les analyses transversales de ces variations provinciales suggèrent que les provinces avec un taux de croissance plus élevé et un niveau plus élevé des activités de construction sont plus susceptibles de réagir fortement à des chocs de la politique monétaire. Enfin, nous examinons les effets des chocs de politique monétaire sur le marché boursier chinois et ses indices sectoriels. Nous concluons que la politique monétaire a peu d'effet sur le marché boursier global, mais certains que secteurs réagissent plus fortement aux chocs de la politique monétaire que les autres. / This thesis studies the effects of monetary policy shocks on the Chinese economy from 1997 to 2005 based on a VAR framework with monthly data. We find that China’s output and prices decrease significantly following a contractionary policy shock, suggesting the presence of an interest rate channel. Our results are reinforced by a Factor Augmented VAR (FAVAR), which extracts information from a large number of economic series. We also find that heavy industries and privately-owned enterprises respond much more profoundly to monetary policy shocks than light industries and state-owned enterprises, respectively. We then explore the provincial variations of the responses to monetary policy shocks. In general, we find that output and prices are more sensitive to such shocks in coastal provinces than in inland provinces. Cross sectional analyses of these provincial variations suggest that provinces with a higher growth rate and a higher level of construction activities are more likely to respond strongly to monetary policy shocks. Finally, we investigate the effects of monetary policy shocks on China’s stock market and its sectoral indices. We conclude that monetary policy has little effect on the overall stock market, but certain sectors do respond more strongly to monetary policy shocks than others.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2010AIX24012 |
Date | 27 September 2010 |
Creators | Liu, Ying |
Contributors | Aix-Marseille 2, Girardin, Eric |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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