La présente thèse aborde la question de la migration de retour sous l’angle peu commun du transfert de connaissances, au travers de la création d’entreprise, susceptible d’être novatrice, dans l’hypothèse où l’expatriation du migrant qualifié, aux fins de formation supérieure dans un pays comparativement plus développé, peut être l’occasion pour celui-ci de maîtriser un savoir ou un savoir-faire profitable à la mise en place d’affaires à plus forte valeur ajoutée dans son pays d’origine. De plus, notre travail ambitionne de pouvoir au final renseigner sur des approches opportunes pour la mobilisation des compétences diasporiques, –en faveur d’investissements servant par exemple les plans d’émergence industrielle de ce pays d’origine qu’est le Maroc– au travers de recommandations basées sur notre revue de la littérature théorique et empirique, appuyée par une étude de terrain originale et une analyse formalisée de ses résultats, suivant une démarche hypothético-déductive prédictive. Ceci, en vue de contribuer à faire face à cette rareté des études qui, comme la nôtre, font appel aux variables qualitatives (ouvertes) plus riches –pour une compréhension en profondeur du sujet– mais aussi plus complexes à traiter et à interpréter que celles se limitant aux variables quantitatives. Il s’agit ainsi, d’étudier une tranche de la diaspora marocaine de France et son degré de contribution au développement socio-économique du Maroc, de par son potentiel entrepreneurial souvent synonyme d’une plus grande valeur ajoutée à ce pays en développement, grâce aux qualités propres à cette tranche. La problématique a, en effet, pour population cible : les diplômés et étudiants originaires du Maroc qui préparent ou qui ont fait des études supérieures et/ou disposent d’une qualification professionnelle acquise en France, et dont l’éventuel projet de retour serait associé ou pas à une création d’entreprise. L'objectif recherché est donc l'étude du retour, lié à la probable intention d’entreprendre, et delà celle des variables explicatives pouvant affecter cette décision et/ou ce choix positivement ou négativement, en en repérant les incitations et les freins par l’examen d’un échantillon représentatif qui nous permettra de faire ressortir les motivations et contraintes mais aussi les opportunités qui se présentent à un candidat au retour au pays et qui serait éventuellement porteur d’un projet de création d’entreprise innovante ou non au Maroc. / This thesis addresses the issue of return migration, in the unusual terms of knowledge transfer through business creation, which may have the potential to drive innovation from the host to the home country, in the event that the expatriation of skilled migrant, for the purpose of achieving higher qualification in a comparatively more developed country, may be an opportunity for this migrant to master knowledge or know-how beneficial to value added businesses development in its country of origin. Our work also aims to provide guidance on formulating appropriate approach for mobilizing diaspora entrepreneurship to promote economic growth and development (that could, for example, be in harmony with the Moroccan national plan for industrial emergence) through recommendations, based on critical review of the theoretical and empirical literature, supported by an original field study and its formal analysis results, using an hypothetico-deductive approach, associated with econometric modeling for predictive purposes by simulations. In an attempt to contribute to fill the lack of studies, like ours, that take the challenge of making use of (open-ended) qualitative variables richer –for a deeper understanding of the subject– but also more complex to treat and interpret than quantitative variables. So, we study a portion of the Moroccan diaspora of France and its degree of contribution to the socio-economic development of Morocco, through its entrepreneurial potential, that may be synonymous with greater added value in this “developing” country thanks to the unique qualities of this portion. The problem statement, or thesis, has indeed as target population: graduates & students originating from Morocco who prepare or have completed graduate studies and /or have a professional qualification acquired in France, and whose return project may or may not be associated with starting a business in Morocco. The aim is the study of return linked to the probable intention to undertake a business project, and therefore the examination of explanatory variables that could affect, positively or negatively, this decision and/or choice, by identifying its incentives and brakes through the analysis of a representative sample that will allow us to highlight motivations and constraints, but also the opportunities that present themselves to a candidate for return who is possibly bearer or not of an innovative business creation project in Morocco.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012PAUU2021 |
Date | 26 November 2012 |
Creators | Benaissa, Mohamed Anouar |
Contributors | Pau, Bouoiyour, Jamal |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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