Dans le rang des nations africaines, la Mauritanie, cette « perle discrète », occupe une place bien particulière. Perçue comme un pays Arabo-Maghrébin pour les uns et un pays d’Afrique noire pour les autres, elle est un véritable carrefour des civilisations arabo-berbéro-négro-africaines et musulmanes. Elle est traversée par une division entre les Arabo-berbères (Arabes et Hratines) et les Négro-mauritaniens (Peuls, Soninkés et Wolofs), division d’ordre culturel et linguistique qui prend de façon incessante des formes conflictuelles. La Mauritanie, comme la plupart des pays africains, met en place sa nouvelle politique linguistique à la veille de son indépendance. Une dualité intense oppose ainsi la langue arabe à la langue française et plus tard une revendication pour la reconnaissance, l’enseignement et l’officialisation des langues nationales, peul, soninké et wolof, vient accentuer ce conflit linguistique.Par ailleurs, c’est dans ce bouillonnement linguistique que la Mauritanie connaitra cinq réformes éducatives et linguistiques (1959, 1967, 1973, 1979, 1999). Les politiques éducatives et linguistiques en Mauritanie, connaissant donc depuis l’indépendance, à la fois une succession de réformes qui se compliquent souvent, ont débouché sur une situation préoccupante quant-à la qualité de la cohésion sociale en Mauritanie. Ce que nous voulons démontrer, c’est en quoi cette succession d’échecs et cette situation préoccupante de cette cohésion sociale en Mauritanie, est liée à des questions linguistiques, et en quoi une autre façon de concevoir la politique linguistique dans le pays, pourrait raffermir l’unité nationale en Mauritanie et remettre ainsi les secteurs, administratif, éducatif, médiatique et juridique sur de bons rails ? / In the rank of African nations, Mauritania, this 'discreet Pearl', a special place. Perceived as an Arabo-Maghrebian for some and a black Africa for other countries, it is a crossroads of Arab-berbero-negro-African and Muslim civilizations. It is crossed by a division between the Arabo-berberes (Arabs and Hratines) and Negro-Mauritanians (Fulani, Soninke, and Wolof), division of cultural and linguistic who takes ceaseless way conflicting forms. Mauritania, like most African countries, has implemented its new language policy on the eve of its independence. An intense duality so opposed the Arabic language to the French language and later a claim for recognition, education, and the formalization of the national languages, Fulani, soninke, and wolof, adds to this linguistic conflict.Moreover, it is in this bubbling linguistics that Mauritania will know five educational and linguistic reforms (1959, 1967, 1973, 1979, 1999). Education and language policies in Mauritania, so knowing since independence, both a succession of reforms that arises often, led to a situation worrying as to the quality of the social cohesion Mauritania. We want to demonstrate how this succession of failures and this worrying situation of social cohesion in Mauritania, is linked to linguistic questions, and what another way to design the language policy in the country. could strengthen national unity in Mauritania and so put the sectors, administrative, educational, media and legal on the right track?
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018MON30078 |
Date | 03 December 2018 |
Creators | Gadio, Aminata |
Contributors | Montpellier 3, Alén Garabato, Carmen |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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