Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Notre recherche vise à étudier les effets des structures de production sur les
modalités d'évaluation de la performance individuelle. Au cours de la dernière
décennie, la mondialisation des marchés s'est accélérée et la libre-concurrence a
contribué à bouleverser les structures productives des entreprises, les poussant
toujours plus vers la flexibilité et la fabrication de produits individualisés.
Parallèlement à cette première orientation stratégique, une seconde tendance émerge
et met l'emphase sur la contribution des ressources humaines dans le succès des
stratégies organisationnelles. En effet, le rôle des professionnels RH est en train de
prendre une nouvelle dimension et de plus en plus d'entreprises considèrent
désormais leur département de ressources humaines comme un partenaire stratégique
et non plus comme un centre de coûts. A cet égard, l'évaluation de la performance
connaît un essor considérable en raison de son rôle de soutien stratégique afférent à
la gestion de la performance individuelle des employés. Nonobstant le caractère
stratégique de ces deux tendances de gestion, la littérature associant ces sujets est
encore relativement limitée.
Nous nous sommes donc initialement basés sur un modèle théorique simple,
mettant tout d'abord en relation les structures de production et les politiques RH
influencées par l'évaluation de la performance, puis ces dernières avec les modalités
d'EP dans une optique opérationnelle. Nous avons effectué deux études de cas dans
des établissements œuvrant dans le secteur de la fabrication d'accessoires
métalliques et ayant des structures de production différenciées. La première usine
présente des structures de sur mesure de masse (« mass customization ») et le second
établissement fonctionne suivant des structures de production standardisée (« mass
production »). Notre étude se révèle être une analyse comparative des modalités
d'évaluation de la performance en contexte de production différenciée.
Suite à l'analyse et la discussion des résultats des deux études de cas, nous
avons conclu que la philosophie de gestion intervient de manière significative dans le
processus d'évaluation de la performance et ce, à un niveau stratégique. En effet,
cette variable influence les objectifs organisationnels de l'évaluation de la
performance. Dans une optique opérationnelle, ces objectifs organisationnels de l'EP
déterminent dans leurs grandes lignes les paramètres du système d'évaluation de la
performance, mais nos conclusions démontrent l'influence indéniable des structures
de production dans la configuration finale des modalités d'évaluation de la
performance. Par ailleurs, ces dernières ont un impact opérationnel sur les activités
RH influencées par l'évaluation de la performance (correspondant aux objectifs
organisationnels de l'EP à un niveau pratique), visant à favoriser le développement
des structures de compétences associées aux structures de production en présence.
Le modèle théorique que nous avons finalement établi tend à démontrer le
caractère synergique de l'ensemble de ces relations. Nous précisons toutefois qu'il
n'est pas généralisable suite à cette étude, en raison de la taille restreinte de notre
échantillonnage, cette étude ayant été menée dans le but de prospecter de nouvelles
pistes pour des recherches liées à ce sujet.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/1543 |
Date | 11 1900 |
Creators | Peyret, David |
Contributors | Bourque, Reynald |
Source Sets | Université de Montréal |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
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