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« The place to be ? » Vivre et bouger dans les entre-deux : jeunesse et mobilités dans les espaces périurbains / ‘‘The place to be ?’’ Living and commuting within the “space-in-between” / young commuters in the periurban fringes of the Great Paris

Cette thèse de doctorat mène une réflexion sur les mobilités juvéniles périurbaines sous l’angle de « l’entre-deux », terme caractérisant à la fois les espaces périurbains et la jeunesse. Comment la jeunesse vit-elle une localisation résidentielle, choisie par les parents, et se déplace-t-elle dans ces espaces peu densément peuplés et faiblement desservis par des transports en commun ? Quel rôle jouent les contextes périurbains dans la construction identitaire des jeunes ? L’étude menée, à partir de trois lycées généraux et technologiques situés dans les franges de l’agglomération parisienne en proie à un mouvement de périurbanisation plus ou moins ancien, a consisté à interroger une population lycéenne périurbaine par le biais de méthodes qualitatives (85 entretiens) et quantitatives (1522 sondés en ligne). Développant un ancrage différencié à l’espace habité dans lequel la maison individuelle tient une place centrale, les jeunes adoptent une multitude de stratégies pour s’émanciper des contextes périurbains. Ils combinent les ressources des entre-deux pour s’affirmer en tant qu’individu, y compris dans le cadre de la socialisation secondaire marquant cet âge. Ils y trouvent ainsi leur bonheur, bien qu’ils cherchent souvent, de manière plus ou moins réaliste ou réalisable, à sortir de ces espaces. Ces bricolages spatiaux les amènent à développer une motilité (Kaufmann, 2002) plus importante que celle des jeunes urbains. En revanche, à l’heure de s’inventer une vie adulte, ce n’est pas tant l’espace périurbain qui apparaît comme un obstacle à leur projet que les ressources sociales, financières ou culturelles de leur famille. Malgré tout, les contextes périurbains, parce qu’ils font territoires, sont des lieux où les jeunes projettent volontiers leur vie future, même si, pour certains, l’attraction urbaine ou de l’étranger est plus forte. / The ‘‘space-in-between’’ refers to any specified situation or space characterizing an intermediary and transitional state. This paper aims at exploring the notion of “space-in-between” through the themes of mobility and the youth living in the periurban fringes of the Great Paris. How does the youth live the residential choice of theirs parents and move to those median zone between rural and urban areas where public transit is deficient? What role have the periurban fringes in the building of the youth identity? Across this research, led in three public high schools located in the periurban fringes of the Great Paris, 85 young spoke about their mobilities and 1522 answered a questionnaire. Become oneself ask to move alone, to explore new spaces without parents but with peers, so these young people combine a lot of means to leave these spaces (walking, hitch-hiking, car-sharing, taking school buses for shopping and so on). Developing a specific link with the periurban areas where the home could be perceived as a special place, these young people live happily and do not consider themselves as ‘‘prisoners’’ in their territories. Nevertheless, they try to going out of them: going to parties, meeting other young people in the night clubs, meeting their friends as they want, practising sport and cultural leisures, and moving anywhere without asking their parents to drive them. At the time to become an adult, when they want to follow high education currucula, if they don’t choose the same way that urban and rural students, it seems that financial ressources and capacities to move are central in their choice. Some of them want to live in big cities or in foreign countries but most of them imagine them living the perurban edges where they had grow up. So the periurban fringes seem, as territories, the ‘place to be’! / El « espacio de transición » es una situación o un espacio que se caracteriza por ser intermedio.Aquella idea de intermedio interesa a los geografos en sus investigaciones sobre el espacio periurbano. Este proyecto , como continuidad de un precedente trabajo de investigaciones (Ser joven en el periurbano de SENS. ¿ Qué movilidades para los alumnos del instituto JANOT ? ; Catherine DIDIER-FEVRE, Máster 2 investigaciones, 2011. 229 páginas), intenta explorar la noción de « transición » a través de las movilidades. Si el término periurbano se define por un espacio de transición (noción aparecida con la instalación de la población en una extensión de la zona urbana) entre dos contrapuestos : espacio urbano y espacio rural, el de la juventud responde también a la noción de « espacio de transición ». En efecto, la juventud es la transición entre la desaparición de las claves de la infancia y la construcción de nuevos modelos. Es un tiempo de experiencias.Mientras « el periurbano sigue siendo el espacio de la juventud en una sociedad envejeciéndose : es el único espacio donde encontramos más de 3 jóvenes para con 2 mayores», muy pocas cosas fueron escritas sobre la juventud del periurbano. Aquella idea de las movilidades de la juventud es nueva. Tener en cuenta la edad de los habitantes de un espacio definido es fundamental para entender las relaciones de ellos con su territorio. Hasta ahora sólo los mayores o los niños pequeños preocuparon a los geografos del periurbano. Al investigar sobre los jóvenes del periurbano una se pregunta :¿Qué relaciones viven los jóvenes con el territorio periurbano al vivir una movilidad singular ?

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015PA100095
Date29 September 2015
CreatorsDidier-Fèvre, Catherine
ContributorsParis 10, Poulot, Monique, Rougé, Lionel
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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