Le but de cette étude est celui de caractériser la violence à l'école associée au phénomène de supporteurs de football. Ce type de violence a de plus en plus de manifestations en Colombie, et en particulier dans les grandes villes comme Bogota. Cela est évident dans divers événements qui se sont produits ces dernières années liées à la participation des jeunes supporters des équipes de football. La méthode utilisée, de type qualitative, a été menée dans cinq lycées - collèges publiques dans les quartiers d’Usaquén, Santa fe, Usme, Fontibon et Suba, à Bogota, avec 68 lycéen(e)s/collégien(e)s, grâce à l'application des « Núcleos de Educación Social” (noyaux d’éduction sociale –NES-) basés sur la recherche-action (-IA-). Ce type de recherche inclut les membres de la communauté concernée dans le projet de recherche et les actions de transformation, en le considérant en tant qu’agents du changement dans le traitement de la violence microsociale.Ses principaux résultats montrent que cette forme de violence ne répond pas seulement aux motivations associées au spectacle du football, tel qu’il est présenté dans les médias, mais que le phénomène se trouve liée à des situations structurelles dans la gestion politique et dans la prise en charge des jeunes et en relation étroite aux processus d'exclusion et d'inégalité des groupes involucrées ; en particulier les problèmes de l'emploi, l'accès à l'éducation, l'utilisation de substances psychoactives , les grossesses précoces, entre autres situations, qui sont devenus la source de mécontentement de la part des jeunes et, d'autre part, la réponse des autorités de la ville, qui sont strictement de nature punitive. Tous ces facteurs mentionnés ci-dessus accroissent le niveau de vulnérabilité de la population étudiée. Pour les jeunes, faire partie d’un groupe de supporteurs représente une chance d’exercer un pouvoir devant leurs pairs, leur permettant le contrôle des espaces comme l’école et le quartier, et la possibilité de préserver ce pouvoir, en établissant des alliances avec des groupes hors la loi. Cela a abouti à la destruction des bâtiments scolaires et du quartier, ainsi qu’à l’augmentation des bléssées parmi les jeunes, mais aussi des personnes de la communauté. Enfin, les médias ont produit une surexposition médiatique du phénomène, au point qu'ils ont construit une image collective, associée au danger et l'insécurité; à partir de laquelle se légitiment les attaques et les menaces qui pèsent sur les jeunes et même une pratique d'élimination systématique de certains d'entre eux, et qui ont été associés à des groupes criminels, que nuisent la vie de la communauté de quartier. / No abstract / El propósito de este estudio es caracterizar una de las formas de violencia escolar asociada al fenómeno de las barras del fútbol. Este ha venido tomando fuerza en Colombia, especialmente en Bogotá y las grandes ciudades del país. Así lo evidencian diversos hechos sucedidos en los últimos años, relacionados con la participación de jóvenes hinchas de equipos de fútbol. La aplicación de tipo cualitativo, se llevó a cabo en cinco colegios oficiales de las localidades de Usaquén, Santa fe, Usme, Fontibón y Suba, en Bogotá, con 68 jóvenes escolarizados, a través del modelo de los núcleos de educación social –NES- basados en la Investigación Acción –IA- que involucra a los miembros de la comunidad en el proyecto de investigación y en las acciones de transformación, considerándolos agentes de cambio en el tratamiento de las violencias microsociales.Sus principales resultados muestran que el fenómeno no responde únicamente a motivaciones asociadas al espectáculo del fútbol, como se quiere hacer ver a la opinión pública, sino que se conecta con situaciones estructurales en el manejo de la política de atención de los jóvenes, básicamente en lo que se refiere a los procesos de exclusión y desigualdad de los grupos que las conforman. De manera puntual los problemas de desempleo, acceso a la educación, consumo de sustancias psicoactivas, embarazo temprano, entre otras situaciones, que se han convertido en la fuente del inconformismo juvenil; por otra parte, la respuesta que se ha dado al conflicto que generan en la ciudad ha sido de carácter estrictamente punitivo. Los aspectos anteriormente mencionados aumentan su nivel de vulnerabilidad. Para los jóvenes, vincularse a estos grupos es una oportunidad de ostentar poder frente a sus iguales lo que les permite un empoderamiento en espacios como la escuela y el barrio mismo, que quieren mantener aliándose con grupos al margen de la ley. Esto ha producido destrucción de los edificios escolares y del vecindario, así como lesionados tanto de los jóvenes involucrados en el conflicto como de la comunidad. Finalmente, los medios de comunicación han producido una sobreexposición mediática del fenómeno, al punto que han construido una imagen colectiva que se asocia a peligrosidad e inseguridad, formas estas, desde las que se legitiman ataques y amenazas a jóvenes e incluso una práctica de eliminación sistemática de algunos de ellos que se han asociado con grupos delincuenciales, que azotan a las comunidades.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013DIJOL012 |
Date | 13 September 2013 |
Creators | Cañon Cueca, Luz Stella |
Contributors | Dijon, Universidad Distrital Francisco José De Caldas (Bogotá, República de Colombia). Facultad de Educación, Blaya, Catherine, García Sanchez, Bárbara Yadira |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | Spanish |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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