Les ovins D’man sont élevés dans les oasis tunisiennes selon un rythme accéléré permettant d’avoir trois agnelages en deux ans. En plus des effets directs du mode d’élevage et d’environnement exercés sur les brebis D’man, la prolificité élevée pose question quant à la survie, la croissance et le bien-être des agneaux. L’objectif de ce travail est de déterminer les facteurs de risque qui affectent la survie et la croissance chez les agneaux D’man élevés dans les oasis de Gabès. Dans une première étape, le travail a traité les facteurs de risque d’ordre zootechnique et environnemental sur la base des données concernant 1189 agneaux élevés à la ferme de l’OEP de Gabès. En moyenne, un taux de mortalité égal à 13,4% a été observé de la naissance au sevrage dont 41% pendant les 10 premiers jours de vie, 29% entre 10 et 30 jours et 30% entre 30 et 70 jours. Le taux de mortalité est plus élevé chez les agneaux nés en hiver (23,5%) par comparaison au printemps (12,3%), l’automne (10,2%) et l’été (9,5%). A cause de leur poids léger, les agneaux issus des portées multiples (triples et quadruples) ont un taux de mortalité plus élevé (52,2%) comparés à ceux issus des portées simples et doubles ayant un poids de naissance medium (24,4%) ou lourd (1,8%). Les agneaux nés en printemps sont plus lourds à la naissance, à 30 et 70 jours et par conséquent ont des vitesses de croissance plus importantes par comparaison aux agneaux nés en hiver, en automne et en été. Le poids à la naissance et les vitesses de croissance sont également influencés par la taille de portée et l’âge de la brebis. Le faible poids à la naissance (≤ 1,5 kg), les portées multiples (quadruples et quintuples) et les agnelages d’hiver sont les principaux facteurs de risque pour la survie et la croissance des agneaux D’man. / D’man ewes are reared in Tunisian oases under an accelerated management system allowing breeders to have three lambing periods every two years. High prolificacy may accentuate the detrimental effects of an accelerated lambing system through problems which affect growth, welfare and survival. Therefore, the aim of the present study was to determine the risk factors of lamb mortality in this prolific breed maintained under intensive management in Tunisian oases. In a first step, growth and mortality rates are reported using records of 1189 lambs collected between 2004 and 2009 from an accelerated lambing system to determine risk factors according to characteristics of the animals and the environment. Results showed that overall mortality from birth to 70 days of age was 13.4%. Of all the total losses, 41% of the lambs died within 10 days of birth, 29% died between 10 and 30 days of age and 30% between 30 and 70 days. Mortality rate was significantly higher in winter (23.5%) than in spring (12.3%), autumn (10.2%) and summer (9.5%). Lambs in the low-weight category died more frequently (52.2%) than lambs from medium-weight (24.4%) to high-weight (1.8%) categories. Lambs born in spring were consistently the heaviest at birth, at 30 and 70 days of age with the greatest average daily gains compared to those born in winter, autumn and summer. Birth weights were affected by litter size and ewe age, and lambs from older ewes (2-10 years) grew faster than lambs born from young ewes (1 year). The principal risk factors identified were season (winter), birth type (multiple) and weight class (≤ 1.5 kg).
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013TOUR4044 |
Date | 27 September 2013 |
Creators | Chniter, Mohamed |
Contributors | Tours, Université du Centre (Sousse, Tunisie). Institut supérieur agronomique de Chott-Mariem, Nowak, Raymond, Ben Hamouda, Mohamed |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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