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Représentations spatiales et Processus de Gestion Intégrées des Zones Côtières (GIZC) : application à deux territoires côtiers bretons / Spatial representations and ICZM processes : the case of two Breton coastal territories

La thèse interroge les usages des représentations spatiales (cartes, simulations, représentations 3D…), considérés par la littérature comme étant indispensables à tout processus de Gestion intégrée des Zones côtières (GIZC). L’objectif de ce travail est donc de comprendre comment ces supports participent à la mise en oeuvre et à l’organisation de cette politique publique à l’échelle locale.Pour cela, deux cas d’études ont été retenus (Pays de Brest et Pays de Lorient). Une méthodologie ethnographique a été mise en place afin d’observer les représentations spatiales en situation d’usage. Ainsi, les circonstances, les objectifs et les modalités d’usages des représentations spatiales sont analysés tout comme les interactions qu’elles provoquent chez les acteurs, facilitant (ou non) le passage d’une étape du processus à une autre étape. Prenant appui sur la sociologie de la traduction, le corpus analysé est constitué de 15 observations non participantes, de 24 entretiens semi-directifs réalisés avec chaque catégorie d’acteurs impliqués dans les démarches ainsi que d'un recueil de 300 documents (comptes rendus, diaporamas …), dont 115 représentations spatiales.Les résultats révèlent que les parties prenantes engagées dans les deux processus de GIZC prennent peu appui sur les potentialités offertes par les Technologies de l’Information Géographique (TIG). En outre, il est observé que les usages des représentations spatiales sont principalement destinés à construire et à stabiliser le jeu d’acteurs, plus qu’à organiser le territoire ainsi que la littérature les décrit. Enfin, les statuts des représentations spatiales (inscriptions, objets intermédiaires, actants) sont peu diversifiés, puisque les représentations spatiales ayant le statut d’objets intermédiaires sont prédominantes. / This thesis investigates the usages of spatial representations (maps, simulations, 3D representations…) described in the literature as essential to any process of Integrated Coastal Zone Management (ICZM). The aim is to understand how spatial representations contribute to implementing and organising ICZM processes at a local scale.An ethnographic methodology is implemented in two case studies in France (Brest and Lorient) in order to observe spatial representations in concrete and tangible situations of uses. Circumstances, goals and uses conditions are analysed as well as interactions that they induce with stakeholders, contributing (or not) to move on the process to a next step. We used the actor network’s theory to analysed a corpus made of 15 non-participating observatories, 24 semi-structured interviews with the stakeholders and 300 documents (reports, slides show…) including 115 spatial representations.The results show that the ICZM’s stakeholders use only a few potentialities offered by the Geographic Information Technologies. Furthermore, spatial representation’s uses are mainly intended to construct and stabilise the actor’s network rather than to organise the territory as generally described in the literature.Finally, the spatial representation’s status (inscriptions, intermediary objects, actants) vary slightly. Indeed, spatial representations are mainly used as intermediary objects, helping stakeholders to collaborate.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017BRES0019
Date27 February 2017
CreatorsRitschard, Lucille
ContributorsBrest, Gourmelon, Françoise, Chlous-Ducharme, Frédérique
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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