La présente étude vise à vérifier si la forme de maltraitance subie par l’enfant modère les effets d’un programme d’entrainement aux habiletés parentales (PEHP) sur la probabilité de fermeture du dossier de l’enfant et la probabilité que l’enfant fasse l’objet d’un nouveau signalement fondé aux services de protection de la jeunesse (PJ). L’étude porte sur 736 enfants ayant eu un dossier actif aux services de PJ de Montréal entre 2007 et 2015. Le groupe expérimental est composé de tous les enfants dont le parent a participé au PEHP Incredible Years (n=368). Un groupe contrôle a été apparié au groupe expérimental sur la base d’un score de propension. Des régressions de Cox ont révélé qu’à partir du moment où les parents ont participé au PEHP, la probabilité de fermeture du dossier des enfants suivis pour des motifs de négligence augmente davantage que celle des enfants suivis pour des motifs de mauvais traitements psychologiques. La participation au PEHP n’a pas d’effet sur la récurrence de la maltraitance signalée, et ce, peu importe la forme de mauvais traitements subis. Les résultats démontrent que la participation des parents à un PEHP permet d’augmenter la probabilité de fermeture du dossier de leur enfant, et donc, de diminuer les durées de prise en charge en PJ. / Abstract: The study examines whether the form of maltreatment experienced by the child moderates the effects of a parent training program (PTP) on the probability that the child’s case will be closed and that the child will be the subject of a new founded report to child protective services (CPS). This study involved 736 children on whom the Montreal CPS agency had an active file between 2007 and 2015. The experimental group was composed of all children with a parent who participated in the PTP Incredible Years (n=368). A control group was matched with the experimental group based on a propensity score. Cox regression revealed that once parents have participated in the PTP, the probability that their children’s cases will be closed increases more for children being followed because of neglect than for those being followed because of emotional maltreatment. Participating in the PTP has no effect on the recurrence of reported maltreatment, regardless of what form of maltreatment the child has been subjected to. Results show that a parent’s participating in a PTP increases the probability that his or her child’s CPS case will be closed and hence reduces the length of time that the child must receive protective services.
Identifer | oai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/11218 |
Date | January 2017 |
Creators | Sicotte, Roxanne |
Contributors | Letarte, Marie Josée |
Publisher | Université de Sherbrooke |
Source Sets | Université de Sherbrooke |
Language | French, English |
Detected Language | French |
Type | Mémoire |
Rights | © Roxanne Sicotte |
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