Depuis le décret 2009-378 visant à favoriser la coopération entre l’Education nationale et le secteur médico-social, l’Ecole ne peut plus être pensée comme un territoire qui s’arrêterait là où commence celui de la filière spécialisée, représentée en France par le secteur médicosocial.Derrière cette volonté, l’enjeu significatif est celui d’un rapprochement entre deux cultures, celle de l’enseignant d’une part, celle de l’éducateur spécialisé d’autre part. C’est dans ce contexte que s’inscrit notre thèse, coproduite par une éducatrice spécialisée et un enseignant.Les acteurs éducatifs étant amenés à coopérer pour répondre au droit à la scolarisation édicté par la loi du 11 février 2005 et aux décrets qui lui font suite, nous cherchons à identifier les fondements de ces cultures et ce qui façonne les pratiques actuelles. Ce travail se situe alors dans une perspective compréhensive et non dans une logique expérimentale guidée par une volonté d’administration de la preuve.Par une démarche ethnographique, combinant l’observation participante et les entretiens semi-dirigés, nous nous approchons au plus près des pratiques. Par l’analyse des données recueillies, nous qualifions chacune de ces cultures et tentons de mettre en lumière les éléments entravant ou facilitant leur coopération.In fine, nous envisageons une nouvelle forme de dialogue entre les enseignants et les professionnels du secteur médico-social. Désormais, ces acteurs doivent s’engager dans une logique d’actions où prévaut le projet de l’enfant, un projet sur lequel les capacités d’expertise des uns et des autres se combinent pour travailler dans la continuité. Nous interrogeons ainsi l’emprunt d’une nouvelle voie, celle qui mène à une culture en commun. / Since the 2009-378 decree which aimed at encouraging cooperation between the French National Educational system and the medico social sector, School hasn’t been considered as a territory that stops where special education starts. The real goal of this decree is to bring two different cultures together that of the teacher and that of special needs worker. This is why this thesis was written jointly by a special needs worker and a teacher.Educational practitioners are to cooperate to respond to the right to schooling determined by the February 11 2005 law, and the decrees that were issued onwards. Thus we aim to identify the basis of these cultures and what shapes school current practices.We did not follow an experimental method guided by the will to produce evidence but a comprehensive in-depth view. Using an ethnographic research approach combining participant observation and a semi-guided interviews enables us to get as close as possible to these practices. Thanks to the data gathered, we identify each of these cultures and attempt to highlight the elements hindering or facilitating the cooperation between teachers and special needs workers. Finally, we are considering a new form of dialogue between teachers and special needs workers.From now on, educational practitioners should adopt working methods in which the child’s project prevails, a project in which teachers and special needs workers’ expertise are combined so as to work together and ensure continuity in the progress of the project.We are thus looking at the possibility of a new approach borrowing elements and practices from the culture of both teachers and special needs workers.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014LYO20036 |
Date | 16 June 2014 |
Creators | Ribas, Sandrine, Martin-noureux, Philippe |
Contributors | Lyon 2, Gardou, Charles |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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