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Effets d'une intervention infirmière de counselling selon Peplau sur l'anxiété situationnelle des usagers ayant subi un infarctus du myocarde

Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal. / Le but de cette étude de type expérimental était d'évaluer l'efficacité d'une intervention infirmière de counselling selon Peplau sur l'anxiété situationnelle des personnes atteintes d'un infarctus du myocarde (IM). L'échantillon se composait de 26 hommes, âgés de 59 ± 10 ans ayant une fraction d'éjection moyenne de 49 ± 10 % et un taux maximal de CPK en moyenne de 1 665 ± 1 402 UI/L. Les sujets avaient subi un premier ou un deuxième IM récent sans complication majeure. Ils ont été randomisés au groupe de counselling (n=11) et au groupe des soins usuels (n=15). Le cadre conceptuel de Peplau basé sur le processus d'apprentissage de résolution de problèmes (1963) a été utilisé lors de l'intervention infirmière de counselling. Cette intervention mettait l'accent sur l'expérience de la maladie que vivait l'usager. Le traitement a été offert trois fois, soit : lors de l'hospitalisation, 1 et 2 semaines, à domicile, après le congé de l'hôpital. Chaque séance durait environ 1 heure. L'anxiété situationnelle (AS) et le trait d'anxiété (TA) ont été mesurés par la version française du State-Trait Anxiety Inventory (STAI) de Spielberger et al. (1970). Le test d'AS a été administré à 5 ± 2 jours après l'IM et à 2 et à 4 semaines suite au congé de l'hôpital. Au prétest, les scores sur l'AS et le TA étaient respectivement de 33 ± 7 et 34 ± 8 pour les sujets du groupe de counselling et de 39 ± 11 et 37 ± 8 pour ceux recevant les soins usuels. L'analyse de variance à mesures répétées (ANOVA) n'a démontré aucune différence significative (p > 0,05) entre les groupes expérimental et témoin quant à la variable AS. De plus, cette même variable n'a pas diminué (p > 0,05) après le traitement. L'intervention infirmière de counselling telle que décrite dans cette étude n'a pas démontré de diminution de l'AS des usagers qui viennent récemment de subir un IM et qui présentent un niveau faible ou modéré d'anxiété. Il serait pertinent de reprendre cette étude auprès de patients post-IM démontrant des niveaux d'anxiété plus élevés au départ de l'hôpital. De plus, les séances de counselling devraient être offertes plus fréquemment.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/33240
Date09 1900
CreatorsToussaint, Élisabeth
ContributorsCastonguay, Marie-France, Robichaud-Ekstrand, Sylvie
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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