Cette thèse porte sur l’analyse des relations intertextuelles entre des œuvres littéraires et philosophiques allemandes, notamment les textes de Novalis et de Rilke, et le recueil de sonnets de l’écrivain et traducteur chinois moderne Feng Zhi. Le but de cette étude est d’analyser et de discerner dans quelle mesure il est possible d’établir des relations « transtextuelles » entre la littérature primaire, la thèse de doctorat de Feng Zhi, qui a joué un rôle vital dans le développement de sa voix poétique, et son recueil de sonnets. Les textes analysés dans le cadre de cette étude visent à montrer comment certains indices transculturels de la poésie de Feng Zhi définissent la tendance poétique de l’écrivain en tant que postromantique et métaphysique, alors qu’une recherche plus approfondie et d’autres évidences transtextuelles encadrent sa production lyrique parmi les premiers exemples de littérature moderniste chinoise. Les profondes et énigmatiques réflexions contemplatives des sonnets font de Feng Zhi un poète métaphysique. La voix lyrique s'engage avec le monde extérieur et gagne de nouvelles expériences esthétiques à travers l'imagination, la méditation sur l'infini spatial et temporel, la reconnaissance de l'état mutable et permanent de la matière, et une finale réalisation existentielle de l'auto-accomplissement de l'homme à travers son état d'isolement. Cette étude analyse enfin l'idée conceptualisée de l'infini et de la transcendance poétique évoquée par le mysticisme orphique. Cette approche redéfinit la relation du sujet poétique avec le monde extérieur et sa perception constructive finale de sa position au sein de la communauté, de la nature et du cosmos dans son ensemble. / The research conducted in this work focuses on the intertextuality between German literary and philosophical works, notably those of Novalis and Rilke, and the sonnet collection of the modern Chinese scholar and writer Feng Zhi. This study analyses the extent to which transtextual elements travel between the primary literature, the author’s own German doctoral dissertation, which ultimately played a vital role in the development of his lyrical voice, and his sonnets. Moreover, the texts analysed in this study attempt to demonstrate how given transcultural elements in Feng Zhi’s poetry define the writer’s apparent poetic tendency as a post-Romantic and metaphysical lyricist, whereas other closer transtextual investigations place his work among the first examples of Chinese modernist writings. The profound and enigmatic contemplative reflections of the sonnets make Feng Zhi a metaphysical poet. The lyrical self engages with the surrounding world and gains new aesthetic experiences through the power of imagination, the meditation on spatial and temporal infinity, the recognition of the changeable and permanent state of matter, and a final existential realisation of man’s self-completion through his state of isolation. This study finally also analyses the conceptualised idea of infinity and transcendence evoked by Orphic mysticism. This approach redefines the poetic subject’s relationship with the outer world, and the subject’s final perception of his position within the community, nature and the cosmos as a whole.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018LYSE3026 |
Date | 04 July 2018 |
Creators | Giuffré, Salvatore |
Contributors | Lyon, Lee, Gregory B. |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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