Return to search

Schémas de formules et de preuves en logique propositionnelle

Le domaine de cette thèse est la déduction automatique, c.-à-d. le développement d'algorithmes dont le but est de prouver automatiquement des conjectures mathématiques. Dans cette thèse, les conjectures que nous voulons prouver appartiennent à une extension de la logique propositionnelle, appelée "schémas de formules". Ces objets permettent de représenter de façon finie une infinité de formules propositionnelles (de même que, p.ex., les langages réguliers permettent de représenter de façon finie des ensembles infinis de mots). Démontrer un schéma de formules revient alors à démontrer (en une fois) l'infinité de formules qu'il représente. Nous montrons que le problème de démontrer des schémas de formules est indécidable en général. La suite de la thèse s'articule autour de la définition d'algorithmes essayant tout de même de prouver automatiquement des schémas (mais, bien sûr, qui ne terminent pas en général). Ces algorithmes nous permettent d'identifier des classes décidables de schémas, c.-à-d. des classes pour lesquelles il existe un algorithme qui termine sur n'importe quelle entrée en répondant si le schéma est vrai ou pas. L'un de ces algorithmes a donné lieu à l'implémentation d'un prototype. Les méthodes de preuves présentées mélangent méthodes de preuve classiques en logique propositionnelle (DPLL ou tableaux sémantiques) et raisonnement par récurrence. Le raisonnement par récurrence est effectuée par l'utilisation de "preuves cycliques", c.-à-d. des preuves infinies dans lesquelles nous détectons des cycles. Dans ce cas, nous pouvons ramener les preuves infinies à des objets finis, ce que nous pouvons appeler des "schémas de preuves".

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00523658
Date23 September 2010
CreatorsAravantinos, Vincent
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

Page generated in 0.002 seconds