Le Mouvement du 20 février (M20F) qui émerge au Maroc dans le sillage des soulèvements arabes de 2011 a été un moment de socialisation politique pour ses participants : apprentissages, redéfinitions de son rapport à soi et au politique, et mise en réseaux. Toutefois, l’évènement n’a pas marqué de la même façon les carrières militantes des différentes micro-cohortes de participants qui se distinguent quant à leurs expériences militantes passées, leurs positions dans le M20F, et les dispositions extrapolitiques (capitaux scolaires, savoir-faire artistiques, etc.) qu’ils reconvertissent dans le M20F et l’après mobilisation. Les trajectoires des anciens du 20 Février dans l’après-mobilisation se caractérisent par une volonté d’ancrer le mouvement démocratique dans la population et de sortir de l’entre-soi militant par des activités d’éducation populaire. Les jeunes du 20 Février expriment aussi une volonté de modifier les façons de faire des organisations politiques traditionnelles (notamment les partis politiques) et d’accélérer la transmission intergénérationnelle des postes de direction dans ces organisations.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/36604 |
Date | January 2017 |
Creators | Beauchesne, Pierre-Luc |
Contributors | Vairel, Frédéric |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Page generated in 0.0126 seconds