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Les participants du Mouvement du 20 février (Maroc) six ans plus tard: processus de socialisation politique, de désengagement et de reconversion

Beauchesne, Pierre-Luc January 2017 (has links)
Le Mouvement du 20 février (M20F) qui émerge au Maroc dans le sillage des soulèvements arabes de 2011 a été un moment de socialisation politique pour ses participants : apprentissages, redéfinitions de son rapport à soi et au politique, et mise en réseaux. Toutefois, l’évènement n’a pas marqué de la même façon les carrières militantes des différentes micro-cohortes de participants qui se distinguent quant à leurs expériences militantes passées, leurs positions dans le M20F, et les dispositions extrapolitiques (capitaux scolaires, savoir-faire artistiques, etc.) qu’ils reconvertissent dans le M20F et l’après mobilisation. Les trajectoires des anciens du 20 Février dans l’après-mobilisation se caractérisent par une volonté d’ancrer le mouvement démocratique dans la population et de sortir de l’entre-soi militant par des activités d’éducation populaire. Les jeunes du 20 Février expriment aussi une volonté de modifier les façons de faire des organisations politiques traditionnelles (notamment les partis politiques) et d’accélérer la transmission intergénérationnelle des postes de direction dans ces organisations.
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De l'engagement communautaire à la défense du territoire : les voix politiques des femmes innues face à l'exploitation minière

Delisle L'Heureux, Catherine 09 1900 (has links)
Le point de départ de cette étude est un sujet d’actualité qui fait l’objet de controverses au Québec depuis 2011 : le Plan Nord, un projet de développement économique visant la mise en valeur et l’exploitation des ressources naturelles au nord du Québec. En particulier, cette étude s’intéresse à la résistance des innu ishkueu (femmes innues) à ce projet, plus précisément dans un contexte d’exploitation minière. L’angle choisi est celui du parcours d’engagement des actrices participant à ces mouvements de résistance. L’analyse proposée s’appuie sur une enquête de terrain de trois mois, réalisée au sein des communautés de Uashat mak Mani- Utenam et Matimekush-Lac John, au cours de laquelle des entretiens semi-dirigés furent réalisés. Conjuguant les théories féministes autochtones, la notion de résistance au quotidien et l’étude des carrières militantes, cette recherche a pour objectif de démystifier certaines dimensions des voix politiques féminines innues dans la défense du territoire. Dans un premier temps, elle présente une perspective ethnohistorique de la résistance des femmes innues face à l’exploitation minière. Le but est de contribuer aux initiatives offrant une alternative à la version dominante de l’histoire minière du Québec (blanche, masculine), qui a doublement occulté les savoirs situés des femmes autochtones. Dans un second temps, elle s’attarde aux parcours d’engagement des femmes rencontrées et à leur engagement communautaire. Ceci nous a amené à examiner dans quelle mesure les modes d’action locale des femmes innues au sein de leur communauté se transfèrent dans la défense du territoire. Enfin, elle s’intéresse à la construction des subjectivités politiques des innu ishkueu en s’appuyant sur des repères théoriques situant la politique de résistance des femmes autochtones. / The Plan Nord, an economic strategy to develop and extract natural resources in northern Quebec, and the departure point of this study, has been a matter of controversy in Quebec since 2011. This study looks specifically at the resistance of the innu ishkueu (Innu women) to the mining-related aspects of the Plan by examining the involved women’s paths of engagement. Analysis is based on a three-month field study carried out in the communities of Uashat mak Mani-Utenam and Matimekush-Lac John, during which semi-structured interviews were conducted. This research jointly uses aboriginal feminist theories, the concept of everyday resistance, and the study of militant careers, in order to demystify aspects of the innu ishkueu political voices that are being raised in defence of the land. First, an ethnohistorical perspective of Innu women’s resistance to mining is presented. This is intended to contribute to other initiatives to provide alternatives to the dominant narrative of Quebec’s mining history (white, male), which has had the effect of doubly obscuring aboriginal women’s perspectives. This is followed by an examination of the paths of engagement and the types of community involvement of the women interviewed. This section leads to examination of the extent to which Innu women’s local modes of action are being transferred to their struggle to defend the land. Lastly, the paper presents an analysis of the construction of innu ishkueu political subjectivities using theories on the politics of resistance of aboriginal women.
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Militants de l’autrement : sociologie politique de l’engagement et des carrières militantes chez Les Verts et Europe écologie-Les Verts (EELV) / Activists of the alternative : political sociology of the commitment and of the militant careers of the green (Les Verts/EELV)

Jérome, Vanessa 11 July 2014 (has links)
Mêlant approche biographique et enquête ethnographique, et combinant les concepts d'habitus, d'institution et de carrière, nous avons analysé l'ensemble des logiques sociales, biographiques et partisanes qui structurent l'engagement et les carrières des militants verts. Retraçant leurs trajectoires sociales depuis la création du parti en 1984, nous avons découvert la présence prépondérante d'(ex)-catholiques et de plusieurs générations distinctes de soixante-huitards. En ascension sociale et souvent politisés très tôt, il partage les dispositions à l'ascèse et à l'empathie avec les minorités actives qui leur permettent de résister à la dureté du processus d'idéologisation et de socialisation partisane. Forts de la restructuration de leur habitus sur le monde "minoritaire", les militants s'envisagent comme une avant-garde politique et sociale, et entendent se distinguer dans l'espace des (prise de) positions politiques en incarnant un idéal de "politique autrement". Ils forment un collectif toujours renouvelé - mais numériquement constant - de militants intéressés à l'élaboration d'une offre politique autonome et à la compétition électorale. Acquérant ou reconvertissant quelques capitaux, ils entrent en politique, en faisant le plus souvent valoir quelque expertise sectorielle, et élaborent et mettent en œuvre les politiques publiques dont ils ont la charge. Mais rapidement cantonnés dans des "niches" politiques et institutionnelles malgré un apprentissage réussi du métier politique et une capacité à jouer stratégiquement de leurs différents rôles, ils ne parviennent généralement qu'à se maintenir dans le statut coûteux de (semi)professionnels de la politique. / Mixing biographic approach and ethnographical survey, and combining habitus, institution and career, we analysed all the social, biographic and partisan logics which ctructure the commitment and the careers of the green activists. Redrawing their social trajectories since the creation of the party in 1984, we discovered the dominating presence of (ex)-Catholics and of several different generations from participants in the student and workers' protest movement of May 1968. In upward social mobility and often politicized very early, they share capacities in the asceticism and in the empathy with the active minorities which allow them to resist the hardness of the processes of ideologization and the partisan socialization. Forts of the restructuring of their habitus on the "minority" mode, the activists envisage as a political and social avant-garde ans claim to distinguish themselves in the space of the grips of political positions by embodying and ideal of "politics otherwise". They form a collective always renewed - but numerically constant - interested in the elaboration of an autonomous political offer and in the electoral competition. Acquiring or reconverting some ressources, they enter politics, by asserting most of the time some sectorial expertise, and develop and elaborate then the policies they are responsible for. But quickly confined in political and institutional "niches" in spite of a successful learning of the political job and a capacity to strategically play their various roles, they succeed generally only in remaining in the expensive status of (semi) professionals of the politics.
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Sociologie des féministes des années 1970 : analyse localisée, incidences biographiques et transmission familiale d’un engagement pour la cause des femmes en France / Sociology of 1970’s feminist activists : local approach, biographical consequences and family transmission of a commitment for women’s cause in France

Masclet, Camille 20 June 2017 (has links)
Par une contestation radicale du patriarcat et visant une « libération des femmes », les mouvements féministes qui se développent dans les années 1970 ont contribué à remettre en question les rapports de genre dans de nombreux domaines. À partir d’une recherche combinant travail sur archives, enquête par questionnaire et entretiens, la thèse prend pour objet l’engagement de femmes dans ces mobilisations en France. Elle vise à comprendre comment la participation à ce mouvement social – caractérisé par la politisation de la sphère privée – a transformé les trajectoires de militantes « ordinaires » et celles de leurs enfants. Au moyen d’une approche localisée et comparée, la thèse analyse d’abord les contextes militants dans lesquels les féministes ont circulé et ont été socialisées. Retraçant les mobilisations féministes qui se déploient à Lyon et à Grenoble entre 1970 et 1984, elle revisite l’histoire des féminismes français de la « deuxième vague ». Étudiant ensuite les carrières militantes des féministes, la thèse montre les effets socialisateurs durables de ces engagements et leur empreinte sur les différentes sphères de leur vie. Des analyses séquentielles permettent de mettre au jour leurs principaux devenirs jusqu’à aujourd’hui, sur le plan politique comme sur le plan personnel. Resserrant la focale d’analyse sur les féministes devenues mères, l’enquête révèle finalement par quels pratiques et processus une transmission familiale du féminisme s’est opérée et quels héritages politiques en résultent chez les enfants. Elle dégage plusieurs facteurs pour comprendre les appropriations différenciées de ces héritages parmi la deuxième génération. / The feminist movements that arose in the 1970’s, promoting a radical contestation of patriarchy and committed to “women’s liberation”, helped challenge gender relations in many areas. Built upon an empirical research that combines archival work, questionnaires and interviews, my dissertation focuses on the women who took part in these mobilizations in France. It aims to understand how the involvement in this movement, characterised by the politicization of the private sphere, transformed “common” activists’ trajectories and those of their children. Using a local and comparative approach, this work first analyses the contexts in which the feminists evolved and were socialised. By tracing the feminist mobilizations that unfolded in Lyons and Grenoble between 1970 and 1984, it also revisits the history of the “second wave” French women’s movements. The study of the feminists’ activist careers then highlights the lasting socialising effects of their commitments and the impact they had on different areas of their life. Likewise, the use of sequence analysis reveals the trajectories they followed until present day, both from a political and personal prospect. Finally, a deeper focus on the activists who became mothers uncovers how intergenerational transmission of feminism occurred and which political contents the children inherited. In particular, this dissertation proposes several factors that help understand the differentiated appropriations of this heritage among the second generation.
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La mobilisation des diplômés chômeurs au Maroc : usages et avatars d'une protestation pragmatique

Emperador Badimon, Montserrat 09 September 2011 (has links)
Au Maroc, l’insertion professionnelle des jeunes diplômés est problématique. Lors des décennies qui suivent l’indépendance, cette catégorie sociale fait valoir sa formation pour obtenir un emploi dans un secteur public alors en pleine expansion. Un tel débouché consolide une représentation du diplôme comme voie infaillible de promotion sociale. Or, l’application des mesures d’ajustement structurel, à partir de 1983, freine de façon drastique le rythme d’insertion dans la fonction publique. Mis à mal, l’Etat employeur n’est pas relayé par un secteur privé, au demeurant incapable d’assurer la stabilité sociale afférente aux emplois publics.Depuis la fin des années 1980, des « diplômés chômeurs » s’organisent dans des structures militantes pour revendiquer collectivement leur insertion dans la fonction publique. Leurs demandes donnent lieu à diverses formes d’action : marches, sit-in, grèves de la faim, occupations de bâtiments ou lobbying direct auprès des responsables publics. Le discours collectif met en avant le statut de diplômé et l’ « injustice » implicite au chômage de cette catégorie. Devenue une constante de la scène protestataire, la mobilisation des diplômés chômeurs est parvenue à se stabiliser dans une version apparemment « apolitique ». Son efficacité est imprévisible mais réelle, au regard des postes d’emploi accordés aux militants, ce qui entretient une disponibilité de candidats pour le passage à l’acte. L’efficacité de la mobilisation tient aux modalités d’insertion des protestations dans l’arène politique marocaine, faisant du « diplômé chômeur » l’objet d’usages disparates.En tant que catégorie sociologique et acteur protestataire, les diplômés chômeurs incitent une pluralité d’acteurs à « faire et à dire ». Les modalités d’action et de discours des chômeurs sont en constant mouvement, altérées ou intégrées aux calculs de partis en situation de concurrence électorale, de coalitions protestataires élargies critiques à l’égard du régime, de responsables publics visant à légitimer leurs décisions, etc. Protéiforme et apparemment inépuisable, la dynamique protestataire des diplômés chômeurs nous renseigne sur les limites autoritaires des expressions de mécontentement au Maroc. Elle nous permet d’approcher les modalités de la gestion de la question sociale et les ressorts du traitement des débordements sociaux et des (potentielles) oppositions politiques. Si la gestion par la force n’a pas disparu, elle est sans doute effacée et dépassée par une approche publique qui vise à domestiquer la mobilisation protestataire. / In Morocco, educated youth faces difficulties to join the job market. After the independence in 1956, this social category use to be recruited in a growing public sector, therefore consolidating an image of the university diploma as an infallible channel of social promotion. However, structural adjustment policies, implemented since 1983, dramatically slowed down the recruitment of civil servants. The “employer-State” will barely be relieved by a private sector unable to assure the stability of public sector jobs. Since the end of the eighties, « unemployed graduates » organise themselves in mobilization structures claiming for recruitments in the public administration. They set up a wide range of actions: rallies, sit-in, hunger strikes, building occupations or lobbying actions. The collective discourse stresses the interpretation of unemployment as an « injustice » suffered by the graduates. The mobilisation of unemployed graduates has achieved a high level of stability within the contentious politics Moroccan arena. Using an apparently “apolitical” discourse, the action of the unemployed periodically succeeds in obtaining jobs. The efficacy of the collective action is to be understood as an assumption of the targets and stakes that unemployed graduates serve in the multiple scenes of the political. Action and discourse modalities are in constant movement. They are influenced (and sometimes co-opted) by parties within electoral contexts, by contentious actors within projects of opposition to the regime, and by public authorities trying to legitimize their choices. Diversified and apparently inexhaustible, the collective action of the unemployed graduates sheds some light on the authoritarian limits to the expression of collective grieves in Morocco. It enables us to observe how the social question is approached and how power deals with social unrest and potential political oppositions.
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En quête d'égalité(s). La cause des agricultrices en Bretagne entre statu quo conjugal et ajustement catégoriel / Looking for equality(es). The cause of women farmers in Brittany, between matrimonial status quo and sectorial negotiations.

Comer, Clémentine 06 December 2017 (has links)
Cette recherche interroge les conditions de structuration et de perduration d’un engagement séparé pour les femmes dans les organisations et au sein de mobilisations agricoles bretonnes. Majoritairement composés d’exploitantes installées en couple et situés à la frontière entre associations de défense de l’égalité, cercles de sociabilités professionnelles et groupes de parole, les espaces d’encadrement agricole féminins offrent une occasion idoine de questionner non seulement l’imbrication des identités professionnelles et conjugales dans l’engagement mais également la labilité des usages rhétoriques de l'égalité et du féminisme dans des espaces professionnels non-mixtes. L’analyse de leur position dans l’espace de la représentation agricole questionne le degré d’autonomie des revendications portées au nom des agricultrices, leur influence sur les agendas organisationnels et leur effet sur la construction des carrières militantes. L’enquête s’appuie sur un dispositif cumulant une observation de quatre années des activités formelles et informelles des groupes féminins, une étude de leur documentation professionnelle, un recensement de leurs tribunes dans la presse agricole, auxquels s’ajoutent la réalisation d’entretiens avec les actrices qui y sont engagées et la constitution de données statistiques relatives aux mandats féminins dans les organisations agricoles bretonnes depuis 1990. Sur la base d’une analyse croisant les études de genre, la sociologie du militantisme et celle de la représentation professionnelle agricole, notre thèse consiste à démontrer que les groupes et mobilisations d’agricultrices forgent les contours d’une « cause de femmes » agricole mise sous tutelle des intérêts catégoriels et chevillée à l’idéal normatif de la complémentarité des sexes. En tant que réceptacles de positions professionnelles, organisationnelles et conjugales entrecroisées, les espaces de l’engagement féminin produisent des politisations ambivalentes de ces appartenances multiples, à la fois porteuses de contestation comme de reproduction des hiérarchies sexuées et de l’ordre social et politique. / This research looks into the conditions for the structuring and continuation of a separate female activism within Breton organisations and farmers mobilisations. Mainly made up of professionals living in couples and situated at the intersection between gender equality advocacy groups, professional networks and support groups, farming self-help groups are a case in point to question not only the intertwining of professional and marital identities within activism but also the lability of rhetorical uses of equality and feminism within women-only professional spaces. The analysis of their position within the farmers’ representation spaces makes it compelling to question the degree of autonomy of the claims made in the name of women farmers, their influence upon the setting of professional agendas and their impact on the development of activist careers.Evidence was collected through an apparatus which consisted in the addition of a four-year-long observation of female groups’ formal and informal activities, an analysis of their professional literature, an inventory of their opinion columns inside the farm press, to which can be added semi-structured interviews with women farmers engaged in this activism and the setting up of statistical data about female mandates within Breton farm organisations since the 1990s. Drawing on an analysis which mixes gender studies, sociology of militancy and studies of farming professional representation, this PhD aims to demonstrate that women farmers groups and mobilisations shape the features of a farming “women cause” although it is subordinated to corporatist interests and seen through the lenses of the normative ideal of complementarity between the sexes. Being a repository of interlinked professional, organisational and matrimonial standpoints, female activism spaces lead to the ambivalent politicisation of plural belongings. These multiple affiliations can be a catalyst for protest as well as a way to reproduce sexual hierarchies and social and political order.

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