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La mobilisation sociale en Europe de l'Est depuis la crise financière de 2008 : une analyse comparative de l’évolution des réseaux militants en Hongrie et en Roumanie / Social Mobilization in Eastern Europe after the Financial Crisis of 2008 : a Comparative analysis on the evolution of activist networks in Hungary and Romania

Rammelt, Henry 14 December 2016 (has links)
La crise financière a démystifié le système capitaliste aux yeux de larges segments de la population d’Europe de l'Est, exacerbant le décalage entre les attentes suscitées par le processus de démocratisation et la situation, souvent difficile, d’un nombre important de citoyens. Dans ce contexte, l'indignation que certains d’entre eux expriment s'est dirigée contre la classe politique, donnant naissance à de nouvelles formes de mobilisation. Cette thèse analyse ces mobilisations dans un cadre comparatif incluant des réseaux militants en Hongrie et en Roumanie, sur la période 2008 - 2014. Quelles sont les caractéristiques des récentes vagues de protestations ? Ces protestations s’inscrivent-elles dans la continuité de répertoires d’action plus anciens ? Si la Roumanie et la Hongrie sont « en transition », quelles sont les mutations qui affectent les conditions de mobilisation ? Comment expliquer les différences de dynamiques que l’on observe dans les deux pays ? Pour répondre à ces questions, nous avons essayé de bâtir des passerelles entre deux champs de recherche, celui de la transition démocratique et celui des mouvements sociaux. En Roumanie comme en Hongrie, la prise en compte des transformations systémiques induites par la transition semble en effet essentielle à la compréhension des phénomènes de mobilisation récents. L'analyse détaillée des processus d'accumulation de capital social relationnel et cognitif qui en résulte - à l’origine de l’émergence de nouvelles générations d’activistes – constitue l’apport principal de notre travail. La démarche diachronique que nous avons adoptée nous a par ailleurs permis d’identifier et de caractériser les influences qu’un réseau militant peut avoir sur un autre et l’impact d’une protestation sur la suivante. Soucieux de produire des informations précises et circonstanciées sur l’environnement politique, économique et culturel dans lequel naissent les mobilisations étudiées, nous avons interrogé, à partir d’un sondage en ligne, des spécialistes de la société civile, des médias et de la vie politique des deux pays. Parallèlement, nous avons réalisé 26 entretiens approfondis avec des activistes en Hongrie et en Roumanie pour parvenir à définir les processus de mobilisation des ressources, les canaux de mobilisation utilisées, les caractéristiques des réseaux et des organisations en présence, mais aussi l’identité des activistes et, subséquemment, leur perception du contexte d’action dans lequel ils s’inscrivent. En prenant en compte l’ensemble de ces éléments, nous avons pu montrer comment l'accumulation d’expériences de mobilisations nourrissait les mouvements suivants, plus nombreux et plus visibles au fil du temps. Dans cette dynamique, les réseaux sociaux en ligne jouent un rôle essentiel. La socialisation politique sur Facebook a notamment contribué au développement d’une identité commune et à la transformation de l'indignation personnelle en engagement collectif. La multiplication des interactions sociales, une certaine similitude de goûts et de visions du monde, ainsi qu’un effort de réseautage ont permis à l'activisme en ligne de se transformer en activisme de rue. La nature et l’intensité de cet engagement diffèrent selon les deux pays. En Roumanie, « un militantisme récréationnel » puisant ses racines dans la simultanéité de la consommation culturelle et de l'implication civique est observable. A l’inverse, en Hongrie l’enthousiasme civique semble s’essouffler. Confrontés à un pouvoir politique stable, soutenu par la majorité de la population et capable de s'opposer fermement aux initiatives de la société civile, les mouvements de contestation hongrois n’ont pas réussi à déstabiliser le pouvoir en place. Cet exemple montre qu’une culture de protestation relativement vivace ne débouche pas automatiquement sur un fort niveau de mobilisation citoyenne. Par contraste, le cas de la Roumanie .... / In Eastern Europe the financial crisis of 2008 highlighted the gap between expectations concerning the new configuration of liberal and capitalist states on the one hand, and the social realities on the other. Waves of contention followed, which were provoked especially by austerity measures implemented by the respective governments. These were in their majority directed against the post-communist elites, which were held responsible for the perceived slow progress regarding economic performance and the democratization process in the years before. With the purpose of analyzing new forms of collective action and protests that appeared following this crisis, this dissertation is dedicated to study, in a comparative manner, activist networks in Hungary and Romania between 2008 and 2014.The following questions are in the center of the study: Are those recent waves of mobilization different from forms of protests prior to the crisis or can we observe a continuation of repertoires of contention? If Romania and Hungary are considered to be countries still located in the transition process, without having reached the “goal” of consolidated democracies, are the conditions and forms of collective action also undergoing profound transformations? If so, how can we explain the different dynamics in those two countries?Given the fact, that the analysis of social movements is becoming a multicentric subfield of social sciences, the present study draws on a diversity of analytical angles, not only stemming from approaches to investigate social movements and regime change, but also including additional theoretical avenues, in order to answer these main questions. Taking into account the transformation background of Romania and Hungary seems the appropriate perspective to understand recent mobilizations. For this purpose, this study analyzes processes of the accumulation of cognitive and relational social capital, shaping a new generation of activists. By doing so, the emphasis could be put on observing the effects of protests on subsequent mobilizations and the spillover/ interaction between activist networks over time. In a first step, I gathered comparable data on the political, economic and social environment, in which these networks arose, by carrying out expert on-line surveys in both countries. For a better understanding of mechanisms of resource mobilization, mobilization channels, network characteristics and organizational features, I conducted 26 in-depth interviews with activists from both countries. As a result, I was able to highlight the significance of protest-specific experiences for future mobilizations. Online social networks appear to play a key role in this dynamic in contemporary social movements, mainly through their capacity of generating a collective identity and transforming personal indignation into collective action. The nature and the intensity of this dynamic vary in the two countries. While I observed a growth of, what I called “recreational activism” in Romania, resulting from the concomitance of patterns of cultural consumption and civic involvement, a certain protest fatigue can be attested for the first years after the crisis in Hungary. Confronted with stable political configurations and a government that is widely supported by the electorate, movements contesting the power of Fidesz were not able to destabilize existing power structures in Hungary. Hence, this study shows that a longstanding culture of protest and of civic engagement does not necessarily lead, in different circumstances, to high levels of political activism of challengers to political power. Furthermore, the Romanian case suggests that rather the absence of such a culture, combined with a lack of precedent and experiences for both, engaged citizens and authorities can open spaces for renegotiating rules and provoke (lasting) political and cultural changes.
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L'autoritarisme participatif : politiques de développement et protestations dans la région minière de Gafsa en Tunisie 2006-2010 / Participatory authoritarianism : development policies and protests in the tunisian mining region of Gafsa – 2006-2010

Allal, Amin 09 December 2013 (has links)
L’injonction à la "participation" des populations n’est pas propre aux démocraties. Dans des situations autoritaires comme en Tunisie, des politiques de développement affichent aussi la "participation de la société civile". Cette thèse analyse ces dispositifs participatifs et leurs appropriations à partir d’un matériau ethnographique et proposopographique recueilli dans la région minière de Gafsa entre 2006 et 2010, via une démarche inductive et une "description dense" des rapports ordinaires au politique. Les politiques "participatives" contribuent à la construction des figures symétriques des "bons pauvres" et des "bons experts", rôles auxquels les acteurs tendent à se conformer. Ici, la "participation" n'est pas tant l’objet de la recherche qu’un analyseur des effets de la domination du régime et des capacités des acteurs à la contourner (ou pas). Sortir des référentiels cognitifs de la "participation démocratique" – implique alors d'analyser les (contre-)conduites des acteurs et organisations concernés autant au sein qu'en dehors de ces dispositifs : le choix d'un nombre relativement réduit d'enquêtés permet une étude longitudinale des variations de ces rapports au politique. L'oxymore d'autoritarisme participatif désigne ici à la fois le type de domination autoritaire analysé et les formes des différents registres de participations politiques que cette domination tend à encourager, cadrer et canaliser, ou au contraire à interdire et à réprimer. Nous contournons par cette démarche deux oppositions par trop naturalisées : d'une part, la dichotomie entre consentement et révolte ; d'autre part, une opposition d'échelle entre individus (ou petits groupes) et structures / Injunction to “participation” isn’t specific to democratic regimes. In authoritarian situations, such as in Tunisia, development policies also claim “civil society’s participation”. This dissertation analyses the participatory devices and their appropriations from an ethnographical and prosopographic material collected in the Gafsa mining region between 2006 and 2010, through an inductive approach and thick descriptions of ordinary relations to politics. “Participatory” policies contribute to the building of the symmetric figures of the “good poors” and the “good experts” – roles to which actors tend to conform to. Here, “participation” isn’t so much the object of an investigation than an analyzer of the effects of the regime’s domination and of the capacities actors have (or haven’t) to bypass it. Breaking with the cognitive frameworks of “democratic participation” implies to analyze actor’s and organization’s (counter)behaviors within as well as outside of those devices: the choice of a relative small number of actors opens way for a longitudinal study of the variation of theirs relations to politics. The “participatory authoritarianism” oxymoron describes here both the type of the analyzed authoritarian domination and the forms of the diverse types of political participations that this domination tends to support, frame and channel; or to forbid and suppress. This enables us to avoid two oppositions which have been too much naturalized : on the one hand, the dichotomy between consent and rebellion, and, on the other, the opposition of scales between individuals (or small groups) and structures.
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La mobilisation des diplômés chômeurs au Maroc : usages et avatars d'une protestation pragmatique

Emperador Badimon, Montserrat 09 September 2011 (has links)
Au Maroc, l’insertion professionnelle des jeunes diplômés est problématique. Lors des décennies qui suivent l’indépendance, cette catégorie sociale fait valoir sa formation pour obtenir un emploi dans un secteur public alors en pleine expansion. Un tel débouché consolide une représentation du diplôme comme voie infaillible de promotion sociale. Or, l’application des mesures d’ajustement structurel, à partir de 1983, freine de façon drastique le rythme d’insertion dans la fonction publique. Mis à mal, l’Etat employeur n’est pas relayé par un secteur privé, au demeurant incapable d’assurer la stabilité sociale afférente aux emplois publics.Depuis la fin des années 1980, des « diplômés chômeurs » s’organisent dans des structures militantes pour revendiquer collectivement leur insertion dans la fonction publique. Leurs demandes donnent lieu à diverses formes d’action : marches, sit-in, grèves de la faim, occupations de bâtiments ou lobbying direct auprès des responsables publics. Le discours collectif met en avant le statut de diplômé et l’ « injustice » implicite au chômage de cette catégorie. Devenue une constante de la scène protestataire, la mobilisation des diplômés chômeurs est parvenue à se stabiliser dans une version apparemment « apolitique ». Son efficacité est imprévisible mais réelle, au regard des postes d’emploi accordés aux militants, ce qui entretient une disponibilité de candidats pour le passage à l’acte. L’efficacité de la mobilisation tient aux modalités d’insertion des protestations dans l’arène politique marocaine, faisant du « diplômé chômeur » l’objet d’usages disparates.En tant que catégorie sociologique et acteur protestataire, les diplômés chômeurs incitent une pluralité d’acteurs à « faire et à dire ». Les modalités d’action et de discours des chômeurs sont en constant mouvement, altérées ou intégrées aux calculs de partis en situation de concurrence électorale, de coalitions protestataires élargies critiques à l’égard du régime, de responsables publics visant à légitimer leurs décisions, etc. Protéiforme et apparemment inépuisable, la dynamique protestataire des diplômés chômeurs nous renseigne sur les limites autoritaires des expressions de mécontentement au Maroc. Elle nous permet d’approcher les modalités de la gestion de la question sociale et les ressorts du traitement des débordements sociaux et des (potentielles) oppositions politiques. Si la gestion par la force n’a pas disparu, elle est sans doute effacée et dépassée par une approche publique qui vise à domestiquer la mobilisation protestataire. / In Morocco, educated youth faces difficulties to join the job market. After the independence in 1956, this social category use to be recruited in a growing public sector, therefore consolidating an image of the university diploma as an infallible channel of social promotion. However, structural adjustment policies, implemented since 1983, dramatically slowed down the recruitment of civil servants. The “employer-State” will barely be relieved by a private sector unable to assure the stability of public sector jobs. Since the end of the eighties, « unemployed graduates » organise themselves in mobilization structures claiming for recruitments in the public administration. They set up a wide range of actions: rallies, sit-in, hunger strikes, building occupations or lobbying actions. The collective discourse stresses the interpretation of unemployment as an « injustice » suffered by the graduates. The mobilisation of unemployed graduates has achieved a high level of stability within the contentious politics Moroccan arena. Using an apparently “apolitical” discourse, the action of the unemployed periodically succeeds in obtaining jobs. The efficacy of the collective action is to be understood as an assumption of the targets and stakes that unemployed graduates serve in the multiple scenes of the political. Action and discourse modalities are in constant movement. They are influenced (and sometimes co-opted) by parties within electoral contexts, by contentious actors within projects of opposition to the regime, and by public authorities trying to legitimize their choices. Diversified and apparently inexhaustible, the collective action of the unemployed graduates sheds some light on the authoritarian limits to the expression of collective grieves in Morocco. It enables us to observe how the social question is approached and how power deals with social unrest and potential political oppositions.
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La controverse autour du code des personnes et de la famille au Mali : enjeux et stratégies des acteurs

Koné, Ousmane 09 1900 (has links)
L’objectif de cette thèse est d’analyser et de comprendre la dynamique de la controverse autour de l’adoption en 2009 du code des personnes et de la famille au Mali. Elle s’intéresse particulièrement aux principaux enjeux, c'est-à-dire aux questions à l’origine de cette controverse ainsi qu’aux stratégies mises en place par les différents acteurs sociaux (les organisations islamiques et leurs alliés, d’une part, et d’autre part, les organisations féminines et les leurs) afin d’infléchir le processus. En plus du pourquoi et du comment de cette controverse, notre recherche visait à comprendre le bilan du processus tiré par les acteurs eux-mêmes, le sentiment qui les anime à l’issu de ce long processus, leur appréciation de leur expérience, et leur vision de l’avenir. Pour étudier cette problématique, nous avons choisi l’approche de l’action collective protestataire, laquelle s’inspire à la fois des théories de l’action collective, et de celles des mouvements sociaux et des dynamiques contestataires. Afin d’analyser les enjeux au cœur de cette controverse, les stratégies utilisées par les acteurs ainsi que leur bilan du processus, nous avons opté pour une démarche qualitative. En plus de la littérature grise, des articles de presse, documents audio et audiovisuels sur le sujet, notre travail de terrain de quatre mois dans la capitale malienne nous a permis de réaliser plusieurs entrevues auprès des acteurs impliqués dans ce processus. S’étendant de 1996 à 2011, soit seize ans, l’élaboration du code des personnes et de la famille au Mali fut un processus long, complexe, inhabituel et controversé. Les résultats de notre recherche révèlent que plusieurs enjeux, notamment sociaux, étaient au cœur de cette controverse : le «devoir d’obéissance » de la femme à son mari, la légalisation du mariage religieux, l’« égalité » entre fille et garçon en matière d’héritage et de succession et la reconnaissance de l’enfant naturel ont été les questions qui ont suscité le plus de débats. Si durant tout le processus, les questions relatives à l’égalité de genre, au respect des droits de la femme et de l’enfant, étaient les arguments défendus par les organisations féminines et leurs alliés, celles relatives au respect des valeurs religieuses (islamiques), sociétales ou socioculturelles maliennes étaient, par contre, mises de l’avant par les organisations islamiques et leurs alliés. Ainsi, si le discours des OSC féminines portait essentiellement sur le « respect de l’égalité des sexes » conformément aux engagements internationaux signés par le Mali, celui des OSC islamiques s’est, en revanche, centré sur le « respect des valeurs islamiques et socioculturelles » du Mali. Quant aux canaux de communication, les OSC féminines se sont focalisées sur les canaux classiques comme la presse, les radios, les conférences, entre autres. Les OSC islamiques ont également utilisé ces canaux, mais elles se sont distinguées des OSC féminines en utilisant aussi les prêches. Organisés généralement dans les mosquées et autres espaces désignés à cet effet, ces prêches ont consacré la victoire des OSC islamiques. Les radios islamiques ont joué elles aussi un rôle important dans la transmission de leurs messages. Pour ce qui est des stratégies d’actions, l’action collective qui a changé la donne en faveur des OSC islamiques (renvoi du code en seconde lecture, prise en compte de leurs idées), a été le meeting du 22 août 2009 à Bamako, précédé de marches de protestation dans la capitale nationale et toutes les capitales régionales du pays. Quant aux OSC féminines, elles n’ont mené que quelques actions classiques (ou habituelle) comme les pétitions, le plaidoyer-lobbying, les conférences-débats, au point que certains observateurs ont parlé de « stratégie d’inaction » chez elles. L’analyse a également révélé l’utilisation de stratégies inusitées de menaces et d’intimidation par certains acteurs du camp des OSC islamiques à l’endroit des partisans du code. Si chaque groupe d’acteurs a noué des alliances avec des acteurs locaux, les OSC féminines sont les seules à reconnaitre des alliances avec les acteurs extérieurs. Aujourd’hui, si la plupart des membres des OSC islamiques ne cachent pas leur satisfaction face à leur « victoire » et se présentent en « sauveur de la nation malienne », la plupart des membres des OSC féminines se disent, quant à elles, très « déçues » et « indignées » face à l’adoption du code actuel. Elles ne comprennent pas pourquoi d’un « code progressiste », le Mali s’est retrouvé avec un « code rétrograde et discriminatoire » envers les femmes. La thèse confirme non seulement la difficile conciliation entre droit coutumier, loi islamique et droit « moderne », mais également l’idée que le droit demeure l’expression des rapports de pouvoir et de domination. Enfin, notre recherche confirme la désormais incontournable influence des acteurs religieux sur le processus d’élaboration des politiques publiques au Mali. / The objective of this thesis is to analyze and understand the dynamics surrounding the controversy following the adoption of the Code of Persons and Family in Mali in 2009. It is particularly interested by the main issues, that is to say, the questions at the root of this controversy and the strategies implemented by different social actors (Islamic organizations and their allies, on the one hand, and women's organizations and theirs, on the other) in order to influence the process. In addition to the “why” and the “how” of this controversy, our research focuses on the understanding of the process assessment made by the actors involved, the feeling that animates them at the end of this long process, their appreciation of their experience, and their vision of the future. To investigate this issue, we have chosen collective action protest's approach, which inspired both theories of collective action, and those of social movements and protest dynamic. In order to analyze the stakes of this controversy, the strategies used by the actors and their assessment of the process, we opted for a qualitative approach. In addition to the gray literature, newspaper articles, audio and audiovisual materials on the subject, our field work during four months in the Malian capital has allowed us to make several interviews with the actors involved in this process. Stretching from 1996 to 2011, namely for sixteen years, the redaction of the Persons and Family Law in Mali was a long, complex, unusual and controversial process. Our research findings reveal that several issues, notably those social, were at the heart of this controversy: "duty obedience" of the wife to her husband, legalization of religious marriage, gender "equality" with regard to inheritance, and recognition of the illegitimate child were the questions that have generated the most debate. If during the whole process, questions related to gender equality, respect for women and children’s rights were the arguments defended by women's organizations and their allies, those relating to the respect of religious (Islamic), societal or sociocultural values of Mali were, on the contrary, put forward by Islamic’s organizations and their allies. Thus, if the discourse of women's organizations focused mainly on the "respect of gender equality" in accordance with international commitments signed by Mali, the discourse of Islamic organizations has, however, focused on the "respect of Islamic and socio-cultural values" of Mali. As for communication channels, women's CSOs have focused on traditional channels like press, radio, conferences, among others. Islamic CSOs have also used these channels, but they have distinguished themselves from women's CSOs by using also sermons. Generally organized in mosques and other spaces designated for that purpose, these sermons have consecrated the victory of Islamic CSOs. Islamic radios have also played an important role in the transmission of their messages. Concerning the strategies of action, the collective action that changed the situation in favor of the Islamic OSCs (resending the code for a second reading, inclusion of their ideas) was the meeting of August 22nd, 2009 in Bamako, preceded by protest marches in the national capital and all regional capitals of the country. As for women's CSOs, they have only carried out some classic (or usual) actions like petitions, advocacy-lobbying, conferences and debates, to the point that some observers spoke of "inaction strategy" on their part. The analysis also revealed the use of unusual strategies of threats and intimidation by some actors of Islamic camp towards to the supporters of the code. If each group of actors has formed alliances with local actors, women's CSOs are the only ones to recognize alliances with external actors. Today, if most members of Islamic CSOs don't hide their satisfaction with their "victory" and present themselves like "savior of the Malian nation", most members of women CSOs, meanwhile, say that they are very "disappointed" and "indignant" against the adoption of the current code. They don’t understand why from a "progressive code ", Mali ended up with a "retrograde and discriminatory code" towards women. The thesis confirms the difficult reconciliation of customary law, Islamic law and modern law, but it also suggests the idea that the law remains an expression of power relations and domination. Finally, our research confirms the now unavoidable influence of religious actors on the public policy making process in Mali.
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[fr] RÉCITS DE LA PESTE, POÉTIQUES E ESTHÉTIQUES DE CONTAGION: DU PRINTEMPS ARABE AUX JOURNÉES DE JUIN / [pt] NARRATIVAS DA PESTE, POÉTICAS E ESTÉTICAS DE CONTÁGIO: DA PRIMAVERA ÁRABE ÀS JORNADAS DE JUNHO

CLARISSE FRAGA ZARVOS 15 January 2019 (has links)
[pt] Essa Tese de Doutorado busca elencar diferentes aspectos formais e estruturais presentes em textos teóricos e obras artísticas sobre o tema da peste, para a partir dessa análise, formular uma possível chave de leitura para uma série de protestos e mobilizações sociais que ocorreram no mundo todo, entre os anos de 2011 e 2013, começando pela Revolução de Jasmim, na Tunísia e indo até as Jornadas de Junho, no Brasil. A questão do contágio, da indignação, assim como a dificuldade de identificação de um único programa político ou direcionamento partidário são alguns dos assuntos que atravessam as revoltas populares em questão. Levando em consideração o fato de que a pesquisa se estrutura a partir de uma abordagem estética dos protestos, as insurreições aparecem sob a ótica de trabalhos artísticos que fazem referência ao tema, como filmes, performances, espetáculos de teatro e dança, assim como ações estético-políticas que foram realizadas diretamente nas manifestações em questão. A escolha por intervenções estéticas se justifica pelo reconhecimento da diluição entre as fronteiras que separam arte e vida, criação e política. A rua é vista como uma espécie de palco da encenação urbana e os protestos, como movimentos que abalam de maneira direta a coreografia das grandes cidades. / [fr] Cette Thèse de Doctorat cherche à établir différents aspects formels et structurels présents dans des textes théoriques et dans des oeuvres artistiques autour du thème de la peste. L objectif est de formuler une possible clef de lecture pour une série de protestations et de mobilisations sociales qui se sont déroulées autour du monde entre les années 2011 et 2013, en commençant par la Révolution de Jasmin, en Tunisie, et en allant jusqu aux Journées de Juin au Brésil. La question du contagion, de l indignation et la difficulté d identification d un seul programme politique ou d une tendance de parti sont quelques-uns des sujets qui croisent les manifestations populaires en question. Si l on prend en considération le fait que cette recherche est structurée autour d une approche esthétique des protestations, les insurrections apparaissent sous l optique de travaux artistiques faisant référence au thème, tels des films, des performances, des spectacles de danse, des spectacles de théâtre et de danse, tout comme les actions esthético-politiques qui ont été réalisées directement lors des manifestations en question. Le choix pour ces interventions esthétiques se justifie à travers la reconnaissance de la dilution entre les frontières séparant l art et la vie, la création et la politique. La rue est vue comme une espèce de plateau pour les mises-en-scène urbaines, et les protestations comme des mouvements capables de secouer de manière directe la choréographie des grandes villes.

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