Les glucocorticoïdes (GC) sont des substances très utilisées en thérapeutique, mais parfois détournées de leur utilisation première par les sportifs en raison de leurs effets ergogéniques. Si les effets secondaires d’une prise chronique de GC sont bien connus, les répercussions d’un traitement court restent controversées. Nous nous sommes tout d’abord intéressés aux effets d’un traitement d’1 semaine de GC (50-60 mg/j de prednisone/prednisolone) sur la prise alimentaire, la composition corporelle, la glycémie, l’insulinémie et la sécrétion d’adipokines chez des sujets masculins et féminins sportifs de loisir. Pour des raisons éthiques, cette étude n’a pu être conduite chez des sportifs de haut-niveau. Les adipokines (i.e., leptine et adiponectine) apparaissent significativement augmentées chez tous les sujets par le traitement de GC, mais celui-ci n’entraîne aucune modification de la prise alimentaire, de la composition corporelle ou de l’insulinémie. Il n’existe pas d’effet genre à l’exception de l’hyperglycémie mise en évidence sous GC uniquement chez les sujets de sexe masculin. Il apparait également qu’un traitement d’une semaine de prednisone per os n’altère que de manière très transitoire l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, avec un retour à des concentrations basales de cortisol et de DHEA seulement 3 jours après la fin du traitement. / Glucocorticoids (GC) are substances widely used in therapy, but sometimes diverted from their primary use by athletes for their ergogenic effects. Whereas the side effects of chronic use of GC are well known, the impact of short treatment remains controversial. We first investigated the effects of 1 week treatment of GC (50-60 mg/day of prednisone/prednisolone) on food intake, body composition, blood glucose, insulinemia, and adipokine secretion in male and female recreationally-trained athletes. For ethical reasons, this study could not be conducted in elite athletes. The adipokines (ie, leptin and adiponectin) appear significantly increased in all subjects after the GC treatment, but the treatment does not induce any change in food intake, body composition or insulin concentrations. There is no gender effect with the exception of hyperglycemia demonstrated with GC only in males. It also appears that the short-term treatment of oral prednisone alters the hypothalamic-pituitary-adrenal axis only very transient, with a return to basal levels of cortisol and DHEA only 3 days after of treatment.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011ORLE2042 |
Date | 12 December 2011 |
Creators | Jollin, Laetitia |
Contributors | Orléans, Collomp, Katia |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French, English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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