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Miser sur la vertu et les forces : des leviers novateurs pour améliorer la performance au travail

La recherche en psychologie du travail et des organisations a traditionnellement tenté de comprendre les effets pathologiques rencontrés dans les organisations, tels les comportements de fraude ou de violence, les symptômes de stress ou de dépression, les pertes d’efficacité et de rentabilité, etc. Malgré tous les efforts investis pour aider les organisations à mieux comprendre les facteurs pouvant nuire à leur performance, il semblerait que celles-ci soient encore fragiles et vulnérables, comme le démontrent les nombreux scandales qui éclatent à travers le monde entier. Dans l’objectif d’aider les organisations à rester compétitives, à améliorer leur performance organisationnelle ou à œuvrer dans un environnement incertain, certaines innovations proposées par l’approche positive suggèrent de miser davantage sur les aspects positifs des individus et des organisations. La présente thèse vise à présenter deux de ces innovations, soit la vertu organisationnelle et le courant des forces, et à démontrer les impacts positifs que ces deux nouvelles orientations peuvent générer dans les organisations. Issus de deux domaines d’études de la psychologie positive (positive organizational scholarship et positive organizational behavior), la vertu organisationnelle et le courant des forces feront l’objet des deux articles constituant la présente thèse. Destiné principalement aux chercheurs et aux professionnels en psychologie du travail, le premier article aborde le concept de la vertu organisationnelle, une avenue vers laquelle les organisations peuvent s’orienter afin de favoriser leur performance. Le concept de vertu organisationnelle est encore peu connu et le premier article vise à le démystifier en présentant une synthèse des connaissances actuelles. Le deuxième article, de nature empirique, s’adresse davantage aux chercheurs
en gestion, en administration et en psychologie du travail et des organisations. En effet, il vise à contribuer aux connaissances théoriques en démontrant les effets positifs de l’utilisation des forces sur la performance organisationnelle. Plus précisément, il vise à tester un modèle dans lequel le bien-être subjectif joue un rôle de médiateur entre l’utilisation des forces et les comportements de citoyenneté organisationnelle et de proactivité. Afin de vérifier les hypothèses proposées, des analyses de médiation ont été réalisées auprès d’un échantillon de 142 professionnels provenant d’organismes communautaires. En somme, cette thèse apporte des contributions significatives à plusieurs niveaux. D’abord, sur le plan des connaissances théoriques, elle vise à démystifier le concept de vertu appliqué aux organisations et à offrir une première synthèse francophone sur le sujet. De plus, elle apporte des validations supplémentaires et nuance la proposition selon laquelle l’utilisation des forces en milieu de travail favorise la performance des individus. Finalement, sur le plan des implications pratiques, la présente thèse offre des pistes de réflexion permettant d’orienter les dirigeants et les professionnels en ressources humaines qui désirent intégrer la psychologie positive au sein de leur culture organisationnelle.

Identiferoai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/11100
Date January 2017
CreatorsBelleville, Karel
ContributorsDubreuil, Philippe, Courcy, François
PublisherUniversité de Sherbrooke
Source SetsUniversité de Sherbrooke
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse
Rights© Karel Belleville, Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Canada, http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.5/ca/

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