La mise en regard de données d'anglais et de deux langues à tons d'Extrême-Orient (naxi et vietnamien) montre un partage des ressources entre spécifications lexicales (oppositions phonémiques, et accentuation) et intonation : les premières fournissent le cadre dans lequel la variation intonative prend son sens. Au plan typologique, chaque langue offrirait à l'énonciateur un certain degré de liberté ; le naxi (4 tons) apparaît plus contraint que l'anglais, et que le vietnamien (qui pourtant possède 6 tons). Les expériences menées (qui comportent une évaluation de la qualité de voix par électroglottographie) paraissent faire ressortir la superposition de plusieurs phénomènes. Elles permettent d'aborder une question soulevée par le courant autosegmental-métrique d'études intonatives : accentuation et intonation concourent-elles à une unique séquence tonale pour l'énoncé (cela dans toutes les langues) ? Il semblerait que ce dernier point de vue ne permette pas de rendre compte des faits rencontrés.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00130149 |
Date | 12 December 2005 |
Creators | Michaud, Alexis |
Publisher | Université de la Sorbonne nouvelle - Paris III |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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