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La foule dans la littérature italienne de la fin du XIXème siècle. / The rebel crowds in the 19th century's Italian literature.

La thèse porte sur la représentation de la foule « rebelle » dans la littérature italienne du XIXème siècle. Tout en considérant les contributions des sciences sociales, de Le Bon a l'école lombrosienne de Scipio Sighele et Pasquale Rossi, passant par Freud, jusqu'aux sociologues plus contemporains, comme Reich, Ortega y Gasset, Canetti, Allport, Turner etc, la recherche se concentre sur le roman et la nouvelle, qui voient le jour dans une Italie qui, luttant pour son unité nationale, n'arrive pas a transformer la révolution politique en révolution nationale, selon la formule de Nievo. Manzoni fixe le modèle de représentation des foules rebelles, qui sera suivi par Nievo avec des variations importantes. Ensuite, l'influence de Zola s'ajoutera a celle de Manzoni et dominera, d'une part, l'idée que la foule est capable de montrer un comportement rationnel et d'être un sujet vraiment révolutionnaire (les scapigliati, Valera, De Amicis, etc), d'autre part celle du pessimisme et du destin prédéterminé des masses (Verga). Enfin, Gabriele D'Annunzio, dans ses nouvelles et ses romans, oscillera entre la fascination pour la sauvagerie des foules et son méprise d'aristocratique. / The thesis is about the representation of the rebel crowds in the Italian literature in the 19th century. We consider the contributions of social sciences, from Le Bon to the lombrosian school of Scipio Sighele and Pasquale Rossi, as well as Freud, until some more contemporary sociologists, like Reich, Ortega y Gasset, Canetti, Allport, Turner etc; but the research focuses on the novels and the short stories, which are conceived in Italie, when the fight for the national unity tries, without success, to transform the political revolution in a national revolution, according to the expression of Nievo. Manzoni standardizes de model of the representation of the rebel crowds, which will be followed by Nievo, with some important variations. Therefore, the influence of Zola adds to the Manzoni's one. It will dominate, on the one hand, the idea of a rational crowd, that is a potential revolutionary subject (the , scapigliati, Valera, De Amicis, etc), on the other hand the one of the pessimism and of the predetermined destiny of the masses (Verga). Finally, Gabriele D'Annunzio, in his novels and short stories, fluctuates between the fascination for the savage side of the crowds and his aristocratic contempt.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2011GRENL015
Date13 December 2011
CreatorsCasamento Tumeo, Antonio
ContributorsGrenoble, Università degli studi (Padoue, Italie), Neppi, Enzo, Baldassarri, Guido
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageItalian
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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