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Le biais de sélection par rapport au sexe en recherche sur le stress humain : une étude exploratoire

Le biais de sélection par rapport au sexe (ou biais de sexe) représente une différence systématique des proportions d’hommes et de femmes entre un échantillon de participants et leur population, ce qui peut miner la validité d’une étude. La recherche sur le stress humain est susceptible au biais de sexe étant donné la présence de facteurs y étant généralement associés, principalement les protocoles invasifs – contenant des éléments douloureux, inconfortables ou menaçants pour les participants. La présente étude a vérifié si les proportions d’hommes et de femmes des études sur le stress varient selon 1) le niveau d’invasion d’une étude en stress (invasif ou non invasif) et selon 2) des facteurs exploratoires (p. ex. pays, méthode de recrutement). Deux domaines hors stress possédant des protocoles invasifs (douleur expérimentale) et non invasifs (mémoire) ont été utilisés comme domaines contrôles. Dans cette enquête transversale de la littérature, les proportions d’hommes et de femmes ont été recueillies dans 324 études contenant des protocoles invasifs ou non invasifs, représentant un total de 23 611 participants, dont 42,18 % d’hommes. La représentativité des sexes a varié selon le niveau d’invasion dans les domaines du stress et hors stress, les hommes davantage représentés dans les études invasives que dans les études non invasives. Les résultats indiquent que les facteurs exploratoires analysés peuvent tous être associés au sexe. Cette étude a identifié la présence de facteurs pouvant provoquer un biais de sexe en recherche sur le stress humain, ouvrant la voie aux recherches souhaitant approfondir la généralisation des résultats. / Sex selection bias (or sex bias) refers to a systematic difference in the proportions of men and women between a sample of participants and their population, which may undermine the validity of a study. Human stress research is vulnerable to sex bias, given the presence of factors typically associated with it, primarily invasive protocols — containing painful, uncomfortable, or threatening elements for participants. The present study has verified whether the proportions of men and women in stress studies differ by 1) the invasiveness of a study (invasive or non-invasive) and by 2) exploratory factors (e.g. country, recruitment method). Two non-stress domains with invasive (experimental pain) and non-invasive (memory) protocols were used as control domains. In a cross-sectional survey of the literature, the proportions of men and women were collected from 324 studies containing invasive or non-invasive protocols, representing a total of 23 611 participants, 42,18 % of whom were men. Sex representativeness differed across invasiveness levels in both the stress and non-stress domains with men being more represented in invasive than in non-invasive studies. Results indicate that the exploratory factors analyzed may all be associated with sex. This study identified the presence of factors that may cause sex bias in human stress research, opening the door to research wishing to further investigate the generalizability of results.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/33446
Date12 1900
CreatorsAlarie, Samuel
ContributorsLupien, Sonia
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageFrench
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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