Alexandre von Humboldt (1769-1859), dernier savant universel, membre de l’Académie des sciences française et président de la Société de géographie de Paris, est reconnu dans le monde scientifique pour son exploration du continent américain qu’il a amplement décrit dans ses écrits en français et en allemand. Dans ce travail, nous étudions les traductions en espagnol et en anglais de l’ouvrage le plus notoire d’Alexandre von Humboldt, Relation historique du Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent, (1799-1804).
Dans une optique descriptive (Toury, 1995), nous menons une étude socio-culturelle (Lépinette, 1997) des traductions en espagnol et en anglais de la Relation historique. La méthodologie employée est celle développée par D’hulst (2001 et 2014). Dans cette méthode, il propose de répondre, entre autres, aux questions pourquoi, quand, qui, où, quoi traduit-on. Pour ce faire, nous nous penchons sur les paratextes (Genette, 1987) qui accompagnent tant l’original que les traductions. Notre étude a révélé qu’aucune des traductions en espagnol intègrent complètement le contenu de l’original et que les parties sélectionnées l’ont été pour des questions identitaires. / Alexandre von Humboldt (1769-1859), last universal scientist, member of the Académie des sciences française and president of the Société de géographie de Paris, was a scientist recognized worldwide for the exploration of the American continent and for the written records he produced, in French and German, about his journey. The corpus we used for this study was the abundant existing peritext and epitext (Genette, 1987) of Humboldt’s travel writings. We analyzed the Spanish and English translations of von Humboldt’s most famous book, Relation historique du Voyage aux régions équinoxiales du Nouveau Continent (1799-1804).
Working within a descriptive framework (Toury, 1995), we conducted a sociocultural study (Lépinette, 1997) of the Spanish and English translations of the Relation historique. Lieven D’hulst’s (2001 and 2014) methodology aims at answering the questions what, when, where, who or why do we translate. We concentrated mainly on the analysis of the paratext (Genette, 1987) that comes with the original and the translations to answer the questions proposed by D’hulst. Our study revealed that there is no complete translation of the text in Spanish and that the selection of the sections that appear in translations are motivated by identity questions.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/16185 |
Date | 09 1900 |
Creators | Crête, Jonathan |
Contributors | Bastin, Georges |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
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