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La religion de "l'esclavitude" : ou l'utopie des abolitionnistes / Slavery paradigm : or the abolitionnists utopia ?

1- A l'origine il y a ces questions lancinantes :2- Pourquoi ne pas oublier l'esclavage ?3- Mais aussi pourquoi tenterions-nous d'oublier l'esclavage ? Pourquoi cette mémoire obscure qui occulte notre passé, conditionne notre présent et obère notre avenir, agit-elle comme une frontière ?- Est-ce parce qu'étant Noirs notre barque dès le départ déjà bien chargée, ne peux désormais nous permettre d'exister avec ce souvenir ?- Est-ce parce que l'esclavage est - depuis l'aube des temps, pour chacun de nous, à chaque instant de nos vies et dans tous les domaines -, ce fondement irrécusable de notre humanéité ?4- En quoi cependant, cela devrait-il nous empêcher de comprendre, et répondre de cette immense tragédie que furent la Traite Atlantique et l'esclavage des Africains ? Pour répondre à cela, nous avons choisi d'adopter comme point d'insertion de cette thèse, le destin de ces millions d'êtres transbordés depuis leur pays pour devenir les esclaves de tout le continent Américain.5- Prenant pour exemple les possessions françaises de l'arc Antillo-Guyanais, nous avons discerné dans cette tragédie, le résultat d'une confrontation essencielle entre Blancs et Noirs, se manifestant de prime abord par une domination brutale et sans partage des premiers sur les Africains-Nègres. Cette confrontation, intervenue dès le début de la colonisation, a façonné en dépit de quatre siècles d'épreuves, de châtiments et d'insoutenables humiliations, un peuple. Ce peuple qui dans une passion christique mal vécue, est encore à la recherche de son identité propre, écartelé semble-t-il entre l'aventure du métissage, de la trans-culturalité, et la revendication de son africanité originelle.6- Et ceci nous amène à ces dernières interrogations : y aurait-il eu des hommes blancs si les Noirs n'avaient pas existé ? Et si, nous renvoyant à Sartre - pour qui nous ne sommes jamais, que ce que les autres attendent que nous soyons -, nous aurions refusé de consentir à ce que fut cet implacable déterminisme ? Conscients que nous sommes, de ce que la liberté en tant que construction de nous-mêmes, est pour jamais notre seule et indépassable horizon ? / From the very begining in our present modernity, there are these haunting questions :- Why don't forget slaving ? But also, why should we forget slaving ?- Why that obscure (dim) memory hidening our past burdened our futures acting like a border-line ?- Is it because being Black, our boat at the first begining heavily loaded, henceforth can't allow us to exist with that sort of memory ?- Is it because slaving, since the dawn of civilization and in its whole scope for every one, at every single time of life, is an irrecusable of our mankind ?- In fact, why this should get us unable to understand and « cope » with that outrageous tragedy figured by this Atlantic trade of African slaves ?- To answer these questionwe have choosed to insert our work, in the destiny of these millions of human beings, « transchipped » from their countries, in order to became slaves in the whole America.- Taking in example the French possessions of West-indian islands and Guyana arch, we have seen in this tragedy, the results of an « essentialist » confrontation betwwen Blacks and Whites, that was at the first revealed by this plain harsh domination, on the Negroe-Africans.- In spite of four centuries of afflictions, punishements and unsustainable mortifications, this confrontation intervening in the « era » of colonization, led to shape a People. Such a people embedded in « unlivable christianity » is still looking for its genuine identity, being shared (it seems) between cross-breading adventure and trnsculturality, while claiming for inherited africanity.- This led us to these last questions : Should have been Whites if Blacks didn't exist ? And this is sending us back to Sartre for whom : « we never are that the others expected us to be ». Should we have to refuse consenting to that implacable determinism, with that consciousness that building our freedom have to be for a long our single and un-exceeding horizon ?

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2012PEST0042
Date05 December 2012
CreatorsCoezy, Ericque
ContributorsParis Est, Folscheid, Dominique
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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