Malgré des recherches intensives portant sur l’hérédité et les aspects biologiques de la rétinite pigmentaire (RP), peu de recherches fondées ont porté sur les aspects psychologiques. Ces quelques études suggèrent que les personnes atteintes de rétinite pigmentaire s’adaptent différemment à la déficience visuelle. Le but de la présente étude était donc de vérifier si les personnes atteintes de rétinite pigmentaire s’adaptaient différemment d’un point de vue psychologique par rapport à des personnes ayant une déficience visuelle causée par une autre pathologie.
Des entrevues téléphoniques incluant des personnes ayant la rétinite pigmentaire, la rétinopathie diabétique (RD) et l’albinisme ont été menées. Cinq questionnaires ont été utilisés afin d’évaluer le bien-être psychologique et de recueillir les données démographique.
Les résultats de la première étude démontrent qu’il n’existe aucune différence entre les individus atteints de rétinite pigmentaire et ceux ayant d’autres pathologies visuelles d’un point de vue « bien-être psychologique ». En fait, les facteurs démographiques, la baisse de vision, les fluctuations et le type de perte de vision semblent être les seuls facteurs directement corrélés à l’adaptation et au bien-être psychologique.
Dans la deuxième étude, aucune différence n’a pu être établie entre les trois types de pathologies. Ce sont plutôt, des facteurs comme la perception des capacités fonctionnelles, l’identité personnelle, l’appréhension de la perception sociale et le niveau d’indépendance qui étaient davantage reliés au bien-être psychologique associé à la déficience visuelle.
Les résultats de cette étude suggèrent que les personnes atteintes de Rétinite pigmentaire ne présentent pas de différences au niveau du bien-être psychologique et de l’adaptation. Les facteurs démographiques et psychologiques sont plus importants que la pathologie elle-même. / While there is extensive research on retinitis pigmentosa (RP) focusing on biological and hereditary aspects of the disease, little research regarding psychological adjustment has been conducted. These few studies suggest that people with RP adapt differently to vision impairment. This study investigated whether those with RP adapt differently to vision loss/impairment than those with other vision disorders.
Telephone interviews of those with RP, diabetic retinopathy (DR), and albinism were conducted. Demographic information was gathered and psychological wellbeing was assessed using the Visual Function-14, Centre of Epidemiology Studies Depression-10 symptoms index, Impact of Vision Impairment Profile, Brief COPE, and Adaptation to Vision Loss Scale.
In Experiment I it was found that individuals with RP did not differ from those with other diagnoses on any of the measures of psychological wellbeing and adaptation. Rather, demographic factors, visual factors such as declining and fluctuating vision, and pattern of vision loss, were better correlates of adaptation to and psychological wellbeing associated with vision loss/impairment.
In Experiment II there was no difference found between those with RP and other diagnoses on any of the measures. Rather, factors such as perceived visual ability, self-identity, fear of social stigma and level of dependence were more closely related to adaptation to and psychological wellbeing associated with vision loss/impairment.
The results of this study suggest that individuals with RP do not differ from those with other vision disorders in their adaptation to and psychological wellbeing associated with vision loss/impairment, but that other demographic, visual and psychological factors are more important.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/8506 |
Date | 04 1900 |
Creators | De la Haye Duponsel, Nathalie |
Contributors | Overbury, Olga |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Thèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation |
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