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Quantification d'un contaminant et d'un traceur d'intérêt émergent dans l'eau potable

La production et la distribution de l’eau potable sont assujetties à un encadrement légal afin d’assurer une eau potable de qualité et propre à la consommation humaine. Cependant, l’eau peut être vulnérable à la présence de contaminants provenant de la source d’eau, de l’usine de production d’eau potable (UPEP) ou du réseau de distribution. Ce mémoire vise l’étude de deux contaminants d’intérêt émergent pouvant se retrouver dans l’une ou l’autre des composantes du système d’approvisionnement en eau. L’acésulfame de potassium (ACE) est un composé provenant des sources d’eau alors que le chlorure de vinyle (CV) est un contaminant qui provient généralement du réseau de distribution. Présentement, très peu de recherches au Québec et au Canada ont porté sur la présence de ces deux composés dans l’eau potable. Dans ce mémoire, un chapitre se concentre sur la présence du CV dans l’eau potable de certains réseaux de distribution du Québec. Ce contaminant se retrouve dans l’eau potable en raison de son relargage par les conduites de polychlorure de vinyle (PCV) utilisées dans des réseaux de distribution d’eau potable. Les résultats issus de cette étude ont permis de dresser un portrait de la présence du contaminant dans les réseaux étudiés. Les concentrations de CV ont varié entre la limite de quantification méthodologique (LQM), qui est de 0,04 µg/L, et 0,35 µg/L. Le résultat maximal atteint représente une concentration de près de six fois inférieures à la norme exigée par le règlement sur la qualité de l’eau potable du Québec (RQEP). Un autre chapitre du mémoire rapporte l’étude de l’ACE, un contaminant d’intérêt émergent. Cet édulcorant, non biodégradable, se retrouve dans les sources d’eau potable suite à la consommation et à l’excrétion de ce produit par l’humain. Il est acheminé dans l’environnement via les rejets d’eaux usées traitées ou non traitées dans les milieux récepteurs. Ce contaminant a été quantifié à l’eau brute de cinq UPEP à des concentrations moyennes variant de 0,08 ± 0,04 µg/L à 0,14 ± 0,02 µg/L. De plus, l’efficacité des usines à retirer le contaminant de l’eau a aussi été abordée dans cette étude. Dépendamment des procédés de traitement employés, l’efficacité des UPEP à retirer l’ACE a varié entre 21% et 91%. Selon les résultats, la désinfection à l’ozone et au chlore sont les plus efficaces pour retirer l’ACE de l’eau.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/67408
Date02 February 2021
CreatorsGrondin, Antoine
ContributorsPelletier, Geneviève, Rodriguez, Manuel J.
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (xii, 88 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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