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Quantification d'un contaminant et d'un traceur d'intérêt émergent dans l'eau potableGrondin, Antoine 02 February 2024 (has links)
La production et la distribution de l’eau potable sont assujetties à un encadrement légal afin d’assurer une eau potable de qualité et propre à la consommation humaine. Cependant, l’eau peut être vulnérable à la présence de contaminants provenant de la source d’eau, de l’usine de production d’eau potable (UPEP) ou du réseau de distribution. Ce mémoire vise l’étude de deux contaminants d’intérêt émergent pouvant se retrouver dans l’une ou l’autre des composantes du système d’approvisionnement en eau. L’acésulfame de potassium (ACE) est un composé provenant des sources d’eau alors que le chlorure de vinyle (CV) est un contaminant qui provient généralement du réseau de distribution. Présentement, très peu de recherches au Québec et au Canada ont porté sur la présence de ces deux composés dans l’eau potable. Dans ce mémoire, un chapitre se concentre sur la présence du CV dans l’eau potable de certains réseaux de distribution du Québec. Ce contaminant se retrouve dans l’eau potable en raison de son relargage par les conduites de polychlorure de vinyle (PCV) utilisées dans des réseaux de distribution d’eau potable. Les résultats issus de cette étude ont permis de dresser un portrait de la présence du contaminant dans les réseaux étudiés. Les concentrations de CV ont varié entre la limite de quantification méthodologique (LQM), qui est de 0,04 µg/L, et 0,35 µg/L. Le résultat maximal atteint représente une concentration de près de six fois inférieures à la norme exigée par le règlement sur la qualité de l’eau potable du Québec (RQEP). Un autre chapitre du mémoire rapporte l’étude de l’ACE, un contaminant d’intérêt émergent. Cet édulcorant, non biodégradable, se retrouve dans les sources d’eau potable suite à la consommation et à l’excrétion de ce produit par l’humain. Il est acheminé dans l’environnement via les rejets d’eaux usées traitées ou non traitées dans les milieux récepteurs. Ce contaminant a été quantifié à l’eau brute de cinq UPEP à des concentrations moyennes variant de 0,08 ± 0,04 µg/L à 0,14 ± 0,02 µg/L. De plus, l’efficacité des usines à retirer le contaminant de l’eau a aussi été abordée dans cette étude. Dépendamment des procédés de traitement employés, l’efficacité des UPEP à retirer l’ACE a varié entre 21% et 91%. Selon les résultats, la désinfection à l’ozone et au chlore sont les plus efficaces pour retirer l’ACE de l’eau.
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Renouveler le partenariat public-privé pour les services d'eau dans les pays en développement - Comment conjuguer les dimensions contractuelles, institutionnelles et participatives de la gouvernance ? -Breuil, Lise 02 1900 (has links) (PDF)
Si le partenariat public-privé (PPP) a suscité de nombreux espoirs dans les années 1990 pour étendre la desserte en eau dans les grandes villes des PED, son développement est aujourd'hui limité en raison des risques importants qu'il fait assumer aux opérateurs privés. L'objectif de ce travail de recherche en gestion est de proposer une vision renouvelée du PPP pour la gestion des services d'eau dans les PED, accordant une place centrale à la desserte des populations pauvres. A partir d'un cadre d'analyse théorique de la gouvernance des services qui met l'accent sur le couplage entre les dimensions contractuelles, institutionnelles et participatives de la gouvernance, nous examinons deux cas de terrain (Manaus au Brésil et La Paz en Bolivie), dans lesquels se joue une nouvelle dynamique des PPP, marquée par l'influence croissante de la participation des usagers, qui vient modifier à la fois les aspects contractuels et institutionnels de la gouvernance.
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La dynamique des relations entre acteurs publics et privés dans la gestion des services d'eau urbains : les cas de Montréal et MarseilleAudette-Chapdelaine, Marianne 13 April 2018 (has links)
La gestion des services d'eau urbains pose de nombreux défis afin d'assurer une eau de qualité pour tous et un renouvellement des infrastructures à long terme. La meilleure manière de répondre à ces défis varie d'un endroit à l'autre, et différents modèles de gouvernance et structures organisationnelles sont proposées dans la littérature académique ou mis en oeuvre dans les pratiques. Dans ce contexte, la place du secteur privé dans la gestion des services d'eau a été au coeur de nombreux débats politiques et académiques, particulièrement au cours des années 1990. Ce travaille explore les relations entre acteurs publics et privés dans la gestion des services d'eau, plus particulièrement pour le cas de la Ville de Montréal. Confrontée à une situation de dégradation des infrastructures, la ville de Montréal met en place un groupe de travail au début des années 1990 afin de trouver un modèle organisationnel qui permette d'en améliorer la gestion et le financement. Les années 1990 et le début des années 2000 sont marqués par un large débat sur la participation du secteur privé aux services d'eau, qui s'éloigne toutefois de la question du financement des services, de la gestion du patrimoine ou de l'accès à l'expertise. La ville attendra le milieu des années 2000 pour élaborer un plan de mise à niveau des infrastructures et de leur financement, auquel participent de près les firmes de génie-conseil. La création du fonds de l'eau et la mise en route des trois grands "chantiers techniques de l'eau" marquent ainsi le début d'une reprise en main des services, après de nombreuses années de laisser-aller. La structure organisationnelle devra elle aussi être ajustée afin d'assurer une gestion et une planification efficaces à long terme. Nous présentons également le cas de la ville de Marseille, où un modèle de gestion et une structure de gouvernance très différents nous permettent de prendre un certain recul par rapport au cas de Montréal. Le cas de Marseille se caractérise par la participation d'un acteur privé à la gestion des services d'eau, la Société des Eaux de Marseille (SEM), depuis la fin des années 1930. Un système de gestion des contrats et de reddition de comptes. L'échéance du contrat de Marseille en 2013 suscite déjà un mouvement à l'interne, la SEM cherchant à accroître son efficacité et à réduire ses coûts afin de faire face à la concurrence, mais également afin de justifier son indépendance par rapport à ses maisons mères, Suez et Veolia. Le fait d'appartenir à part égale aux deux majors dans le domaine de l'eau était garant d'autonomie pour l'entreprise, ce qu'elle craint de perdre lorsque l'une des sociétés revendra ses parts à l'autre afin de se conformer aux normes européennes en matière de concurrence.
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Collectivités urbaines et gouvernance de l'eauHellier, Emmanuelle 05 December 2011 (has links) (PDF)
Fondée sur les concepts de territoire et de collectivité, cette recherche se veut une contribution nouvelle et singulière aux investigations actuelles sur la production de l'action publique territorialisée d'aménagement, la grille d'analyse retenue étant celle de la gouvernance, et le prisme choisi étant celui des services urbains d'alimentation en eau potable. A l'heure de la recomposition des modes d'intervention publique, notre hypothèse pose le rôle central des territoires d'action comme outils de maîtrise et de mise en valeur de ressources spatialisées. La problématique de ce mémoire interroge la capacité d'un type d'acteur local, les collectivités urbaines organisées en intercommunalité intégrée et généraliste, à intervenir dans la gouvernance de l'eau comme ressource. Pour ce faire, la recherche emprunte les sentiers de l'analyse aménagiste, dans le sens où elle focalise l'intérêt sur les modalités de gestion des services d'eau en réseaux, et sur la planification spatiale de ces systèmes techniques. Elle s'appuie sur un matériau empirique comparatif de cinq Communautés d'agglomération françaises (Clermont-Ferrand, Dijon, Montpellier, Rennes, Rouen). Emblématiques du mode délégué d'exploitation des services urbains, et pris en charge par une autorité urbaine en quête de légitimité politique, les services d'eau deviennent le siège de coalitions de croissance métropolitaines. Néanmoins, à l'échelle locale, le développement de ces actions volontaristes n'entraîne pas pour autant une coopération territoriale aboutie. En outre, le consensus partagé sur les normes de sécurisation quantitative et sanitaire limite la capacité de " friction écologique " des outils de gestion intégrée de la ressource. Ainsi, d'après cette recherche, la constitution d'entités nouvelles de gestion des services d'eau ne modifie pas fondamentalement le rapport entre la collectivité urbaine et la protection de la ressource. Au-delà de la mise en relation de l'intercommunalité urbaine avec la gouvernance de l'eau, cette investigation offre l'occasion de voyager dans les rouages complexes de la décentralisation et de l'action publique locale, et d'observer la " fabrique " des territoires autour d'un enjeu économique, social et environnemental localisé. En ce sens, déplacer la focale vers la société civile s'avère une perspective prometteuse, pour déceler la contribution des pratiques d'usagers et des relations de solidarités au renouvellement de l'action publique territorialisée.
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Partenariats ONG-entreprise et évolution du business model de la grande entreprise. Le cas de Suez-EnvironnementMaucuer, Raphaël 15 May 2013 (has links) (PDF)
Avec l'émergence des ONG dans nos économies globalisées, les grandes entreprises développent divers types de partenariats ONG-entreprise (POE). Les chercheurs s'interrogent sur leurs enjeux stratégiques. Dans notre thèse, nous étudions la contribution spécifique des POE à l'évolution du business model (BM) de la grande entreprise.Une étude de cas longitudinale processuelle chez Suez-Environnement met en lumière trois grands apports des POE : les POE, selon leur type, influencent la stratégie de l'entreprise par leur concours à la segmentation des activités ; ils contribuent à la conception et au déploiement des BM issus de la nouvelle segmentation ; et ils jouent un rôle moteur dans l'évolution du portefeuille de BM de l'entreprise.À partir de ces résultats, nous proposons : une conception élargie de la finalité du BM intégrant la performance sociétale ; une représentation enrichie du concept de BM, baptisée modèle RCOV-EPs, articulant quatre dimensions en interactions ; et le concept de métabusiness model que nous définissons comme : une métalogique de création de valeur socioéconomique émergeant de relations inter-BM.
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Redes técnicas metropolitanas y acción pública local. La territorialización de la gestión del agua en el área metropolitana de Buenos Aires durante la concesión de Aguas Argentinas. 1993 – 2006 / Metropolitan technical networks and local government action. The territorialization of water management in the metropolitan area of Buenos Aires, during the Aguas Argentinas concession. 1993 – 2006 / Réseaux techniques métropolitains et action publique locale. La territorialisation de la gestion de l'eau dans l´aire métropolitaine de Buenos Aires pendant la concession d'Aguas Argentinas. 1993 – 2006Catenazzi, Andrea Claudia 19 January 2015 (has links)
La concession des services d'eau et assainissement gérée par l'entreprise privée Aguas Argentinas S. A. entre 1993 et 2006 a fait l’objet de nombreuses études et recherches qui ont mis l'accent sur la dynamique des privatisations menées en Argentine dans les années quatre-vingt-dix. Cependant, bien qu’il s'agisse d'une période de changements dans la gestion des services urbains, la concession a mis en lumière certaines constantes qui structurent la relation entre les réseaux métropolitains et l'action publique locale. Cette recherche est basée sur les interactions entre les réseaux techniques et les territoires. L’analyse met tout particulièrement l’accent sur les continuités et les ruptures des opérations du concessionnaire dans l'aire métropolitaine de Buenos Aires. L’objectif de cette thèse est de répondre à ce questionnement à travers une analyse comparée des scénarios d'interaction entre la gestion centralisée des réseaux et l'action publique locale dans trois communes en aval du bassin du fleuve Reconquista: General San Martín, San Fernando et Tigre. Ces études de cas mettent en évidence, dans des contextes hétérogènes, la versatilité d'Aguas Argentinas face aux capacités de l'action publique locale pour mettre en œuvre la concession avec un certain degré d'autonomie. Une lecture transversale de ces spécificités locales révèle également la construction de processus de regroupement d'intérêts communs entre les différentes communes. Ce double mouvement d'autonomie et d'association, permet de mieux éclairer les oscillations entre le public et le privé, le sectoriel et le territorial, ainsi qu’entre le local et le central qui se développent selon un processus de territorialisation croissante dans l'accès aux services des eaux et assainissement. / The concession of water and sewerage, operated by the private company Aguas Argentinas between 1993 and 2006, was subject of numerous researches which emphasized the dynamics of privatization led in Argentina, in the nineties. However, although this was a turning point in the management of urban services, the concession revealed some constants that structured the relationship between metropolitan networks and local public action.This research examines the interactions between the technical networks and the territories. The analysis focuses on the continuities and ruptures of the operation of the concessionaire in the metropolitan area of Buenos Aires. In order to answer that enquiry, this thesis develops an analysis compared by the interaction scenarios between centralized network management and local public action in three municipalities -General San Martin, San Fernando and Tigre- that form part of the lower basin of the Reconquista River.These cases studies highlight the versatility of Aguas Argentinas, in very heterogeneous contexts against different capabilities from the local public action to implement the concession with some degree of autonomy. Also, a cross reading of these local variations reveals the construction of the strategies of aggregation of interests between municipalities. This double movement, of autonomy and association, allows to illuminate the oscillations between the public and the private, the sectorial and the territorial, the local and the central (national and global), which take place in a process of increasing territorialization of access to water services and sewerage. / El ciclo de la concesión de los servicios de agua y desagüe cloacal, operada por la empresa privada Aguas Argentinas entre 1993 y 2006, fue objeto de numerosos estudios que la asociaron con la dinámica de las privatizaciones, propias de la década del noventa en Argentina. No obstante, si bien se trató de un momento de cambio en la gestión de los servicios urbanos, la concesión fue al mismo tiempo reveladora de algunas regularidades que estructuraban la relación entre las redes metropolitanas y la acción política local. Esta tesis se propone examinar las relaciones de mutua transformación que se establecen entre las redes técnicas y los territorios, centrando el análisis en las continuidades y rupturas que resultan de la formas de operar de la empresa concesionaria en el área metropolitana de Buenos Aires. Para dar cuenta de esa problemática, se efectúa un análisis comparado de los escenarios de interacción que se dirimen entre la gestión centralizada de las redes y la acción pública local en tres municipios -General San Martín, San Fernando y Tigre- que forman parte de la cuenca baja del río Reconquista. Los casos de estudio ponen en evidencia, en contextos heterogéneos, la versatilidad de la actuación de Aguas Argentinas frente a las capacidades de la acción pública local para implementar la concesión con cierto grado de autonomía. Una lectura transversal de esas variaciones locales revela asimismo, la construcción de procesos de agregación de intereses entre los municipios. Este doble movimiento, de autonomía y asociación, permite iluminar las oscilaciones entre lo público y lo privado, lo sectorial y lo territorial, lo local y lo central que se juegan en la creciente territorialización del acceso a los servicios de agua y desagüe cloacal.
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