Entre 1810 et 1930, les milieux artistiques et culturels des Pyrénées-Orientales ont participé aux différentes politiques de mémoires et ont exprimé leur appartenance collective à la Nation. De ce mouvement culturel est naît la conscience d’une singularité roussillonnaise. Cette étude présente dans une première partie les conditions de réflexion et de mises en place d’actions naissantes sur le patrimoine. Elles ont pour cadre les années 1810-1860 et une France politique qui tente d’effacer les particularismes et éviter son éclatement après le traumatisme de la Révolution française. Cela consiste à étudier les différents modes d’institutionnalisation du patrimoine, de la création et des connaissances. Dans une seconde partie, qui a pour cadre les années 1880-1930, cette étude se penche sur l’évolution de la politique de mémoire non plus dictée par les institutions nationales mais par le mouvement régionaliste et les diverses représentations que les roussillonnais se font de leur région héritée ou à construire. Il s’agit de montrer les influences du régionalisme français, qui associe le fédéralisme au sentiment national, l’influence des séparatismes catalans dans la constitution d’une nouvelle culture matérielle et d’une identité artistique fortement marquée par un lien historique jamais rompu avec la Méditerranée et un retour aux origines de la culture antique. / Between 1810 and 1930 the artistic and cultural circles of the “Pyrénées-Orientales” have been involved in the different policies concerning the local heritage while expressing their will to belong to the French nation. From this cultural movement was born a strong sense of identity. The first part of this study is about the conditions in which this conscience developed as well as the first actions concerning the local heritage. Between 1810 and 1860 the French official policies tried to erase the local sense of identity and to preserve national unity after the trauma of the French Revolution. Our purpose was to study the different ways in which the local heritage as well artistic creation and local historical studies have been institutionalized. The second part studies the years between 1880 and 1930 when the political evolution concerning the local heritage was no longer ruled by national institutions but by the regionalist movement and the way the “Roussillonnais” considered their region as a heritage both to be preserved and enlarged. We have tried to show the influence of French regionalism that associates federalism and a national conscience, the influence of catalan separatism in the creation of a new material culture and an artistic identity strongly marked by a historical and unbroken link with the Mediterrannean world as well as return to antiquity.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2011TOU20050 |
Date | 26 September 2011 |
Creators | Solère-Sangla, Marie-Hélène |
Contributors | Toulouse 2, Barlangue, Luce |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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