Bien que les connaissances sur les bétons autoplaçants (BAP) soient suffisantes pour permettre leur utilisation, certains paramètres mal exploités, tels que la thixotropie et la robustesse, restent à améliorer. Le premier objectif de ce mémoire est d'établir un protocole expérimental faisable sur chantier, pour mesurer la restructuration du béton, due au phénomène de la thixotropie. Durant la première partie de ce travail, cinq dispositifs expérimentaux ont été testés sur deux mortiers de bétons équivalents, et en second lieu, sur deux bétons autoplaçants. Les analyses sont basées sur la répétabilité et sur des corrélations entre les résultats de ces dispositifs avec ceux du rhéomètre. Les meilleurs essais empiriques, qui ont montré des erreurs relatives faibles et de très bonnes relations, tels que la palette portative, l'étalement au cylindre et le plan incliné, sont employés par la suite, pour étudier la robustesse des bétons autoplaçants. Dans la deuxième partie du mémoire, l'objectif consiste à étudier la robustesse de plusieurs bétons, vis-à-vis de la variation de l'humidité du sable et du dosage en superplastifiant, tout en analysant leurs propriétés pertinentes. En effet, nous avons adopté une méthode pour classer huit BAP, en matière de robustesse, confectionnés avec plusieurs combinaisons d'agents colloïdaux et de superplastifiants (PNS et PCP). Des analyses statistiques nous ont permis de sélectionner les meilleures propriétés étudiées, qui montrent une très bonne concordance de classement des bétons étudiés selon la robustesse. À partir de ces résultats, on a pu démontrer que l'essai de la palette portative est aussi adéquat pour déterminer la robustesse des BAP. En ce qui concerne l'effet des agents colloïdaux sur la robustesse, une classification a été faite, identifiant quatre catégories différentes. Les agents colloïdaux à base de polysaccharide, utilisés dans les bétons à base de polynaphtalène, qui permettent à ces derniers de développer une plus grande robustesse, appartiennent à la classe I. Un autre agent de viscosité de même famille appartient à la classe II, mais il confère au béton une robustesse moins importante. L'amidon modifié, qui offre aux BAP une tolérance moyenne aux changements de la quantité d'eau dans les mélanges se rapporte à la classe III. Enfin, le dérivé de cellulose, qui ne permet pas au BAP de développer une moindre robustesse, est catégorisé dans la classe IV. Une confirmation du même ordre de robustesse avec deux BAP différents a été prouvée durant la deuxième phase de cette partie, en modifiant le dosage de superplastifiant de «10 % par rapport au mélange de référence. La robustesse de ces deux bétons autoplaçants répond du même degré, tant à la variation de l'humidité de sable qu'à la variation de dosage de superplastifiant.
Identifer | oai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/1502 |
Date | January 2009 |
Creators | Naji, Siwar |
Contributors | Khayat, Kamal H. |
Publisher | Université de Sherbrooke |
Source Sets | Université de Sherbrooke |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Mémoire |
Rights | © Siwar Naji |
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