Cette thèse défend l’idée que, dans la lignée des événements qui ont suivi les attentats terroristes du 11 septembre 2001, le paradigme de la gestion du risque est devenu central dans les études de sécurité et dans les analyses de relations internationales. Dans le climat de risque engendré par les actes de terreur, le discours politique a mis en œuvre une biopolitique de la peur dans le but de normaliser les populations. Conséquemment, la surveillance est devenue une méthode de gouvernance de la société du risque, elle-même née d’une culture de la peur et du risque. Cette société du risque est construite politiquement et véhiculée par des récits précis qui ont pour but de gouverner un monde qui se gère de plus en plus difficilement, comme le montre l’ambiguïté des interprétations données aux attentats du 11 septembre 2001 et des différents langages pour les expliquer.
Identifer | oai:union.ndltd.org:uottawa.ca/oai:ruor.uottawa.ca:10393/23796 |
Date | January 2013 |
Creators | Robichaud, Lyne |
Contributors | Grondin, David |
Publisher | Université d'Ottawa / University of Ottawa |
Source Sets | Université d’Ottawa |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thesis |
Page generated in 0.0107 seconds