Cette thèse analyse comment les pays en développement pourraient attirer davantage de capitaux privés, en bénéficier avec une amélioration de leur productivité, tout en évitant les éventuels effets pervers tel que l'appréciation du taux de change réel. La première partie de la thèse analyse les déterminants macroéconomiques des capitaux privés. Les résultats montrent que les infrastructures, et le développement financier favorisent les investissements directs étrangers (IDE) et les investissements de portefeuille (chapitre 2). La politique monétaire expansive réduit à terme les investissements de portefeuille. Une analyse des déterminants des IDE à partir de données de firmes renforce les résultats macroéconomiques (chapitre 3) en concluant qu'une meilleure qualité des infrastructures, des institutions et un développement financier stimulent les IDE dans le secteur manufacturier. Les firmes étrangères exportant leur production souffrent davantage des insuffisances de capital humain alors que les contraintes de financement sont des obstacles plus importants pour les firmes étrangères desservant le marché local. Contrairement aux autres pays en développement, les incitations fiscales ne semblent pas être utiles dans le secteur manufacturier des pays d'Afrique Sub-saharienne. La seconde partie de la thèse montre que les flux de capitaux privés et publics apprécient le taux de change de réel, réduisant la compétitivité des pays (chapitre 4). L'appréciation du taux de change réel est plus élevée pour les capitaux privés de court terme tels que les investissements de portefeuille relativement aux flux de long terme (IDE et transferts de migrants). La flexibilité du taux de change permet aux pays d'atténuer l'appréciation du taux de change réel émanant des flux de capitaux. Le climat d'investissement plus favorable des firmes étrangères explique significativement leur plus grande productivité par rapport aux firmes locales (chapitre 5). La productivité agrégée des pays est significativement améliorée lorsque toutes les firmes font face de façon hypothétique au climat d'investissement des firmes étrangères. Les firmes locales fournissant les firmes étrangères en matières premières ont une productivité plus élevée. Cela valide l'importance des spillovers verticaux au travers des liens fournisseurs-clients.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00426893 |
Date | 30 September 2009 |
Creators | Kinda, Tidiane |
Publisher | Université d'Auvergne - Clermont-Ferrand I |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0021 seconds