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La réception de la figure d’Achille en Italie et à Rome du IVème siècle avant JC au Ier siècle de notre ère / The reception of Achille’s figure in Italy and Rome in IVth century BC to Ist century AD

De la céramique italiote du IVe siècle av. J.-C., qui reprend et adapte certains épisodes du cycle d’Achille particulièrement liés à l’univers funéraire (Néréides apportant les armes d’Achille, mort de Troïlos, mort de Penthésilée etc…), en insérant dans les scènes figurées des éléments de la culture locale, au mobilier funéraire étrusque (Tombe François, urnes, sarcophages peints et sculptés), en passant par les miroirs et les cistes prénestines des périodes classiques et hellénistiques, l’existence d’une codification et d’une transmission des schémas iconographiques est clairement visible entre les différentes cultures. Au Ier siècle av. J.-C. et au Ier siècle ap. J.-C., certains épisodes du cycle d’Achille continuent à peupler le répertoire figuré, d’autres disparaissent ne correspondant plus aux nouvelles aspirations des commanditaires et d’autres apparaissent, incarnant des valeurs propres à la culture romaine. A Rome, les sources écrites nous informent sur la présence d’Achille dans la sphère publique (temple de Neptune et Saepta Julia). L’usage de la copie et de la diffusion d’un chef-d’œuvre tel le groupe d’Achille et Chiron, s’insèrent dans une volonté d’imiter l’Urbs, centre du monde méditerranéen. Les peintres renouvellent le répertoire iconographique du cycle d’Achille en créant deux épisodes : la Découverte d’Achille à Skyros et Thétis dans les forges d’Héphaïstos. Ces deux épisodes trouvent un grand succès à Rome (Domus Aurea) et sur les parois des demeures pompéiennes et permettent à la figure d’Achille de se détacher du cycle troyen. Ainsi, le héros grec devient grâce aux adaptations stylistiques et techniques des peintres romains le symbole de la paideia tout en conservant son caractère héroïque / The italiote ceramic the fourth century B. C., which incorporates and adapts some episodes cycle Achilles particularly related to posthumous glorification (Nereids bringing the arms of Achilles, Troïlus death, death of Penthesilea, etc…) by inserting the figurative scenes elements of the local culture, in Etruscan funerary (François Tomb, urns, sarcophagi carved and painted) through mirrors an prenestines cysts, Classical and Hellenistic periods, the existence of a consolidation and a transmission of iconographic patterns with clearly visible between different cultures. The first century B. C., and the first century A. D., some episodes of Achilles cycle continue to populate the figurative repertory, others dissapear no longer corresponded to the new aspirations sleeping partners while others appear embodying specific Roman culture values. In Rome, written sources inform us about the presence of Achilles in the public sphere (Temple of Neptune and Saepta Julia). The use of copy and distribution of a masterpiece such as Achilles and Chiron group, are part of a desire to imitate the Urbs, the center Mediterranean world. Painters renew the iconography of Achilles cycle by creating two episodes: The Discovery of Achilles in Skyros and Thetis in the forges of Hephaestus. These two episodes are a big success in Rome (The Golden House) and on the walls of Pompeian houses and allow the figure of Achilles to detach from the Trojan cyle. Thus the Greek hero becomes through stylistic and technical adaptations of Roman painters symbol paideia while maintaining his heroic character.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2015PA100202
Date15 December 2015
CreatorsPerez, Isabelle
ContributorsParis 10, Rouveret, Agnès
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text, Collection, Image

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