La formation professionnelle constitue un des grands domaines d’intervention de la région.Formellement, le transfert de compétences de formation professionnelle à la région débuta en 1983 par la reconnaissance à la région d’une compétence de droit commun en matière de formation professionnelle et d’apprentissage. Mais cette première phase de décentralisation de la formation professionnelle apparaîtparadoxale pour ne pas dire contradictoire. En effet, autant la volonté affichée de transférer à la région laformation professionnelle est réelle autant aussi semble évident le maintien des prérogatives de l’Etat dans lesecteur de la formation.Une décennie plus tard, interviendra l’importante réforme quinquennale de 1993 qui envisage de renforcer lespouvoirs d’intervention et les responsabilités des conseils régionaux dans la construction des politiques régionales de formation professionnelle.Mais en même temps qu’elle consolide le pouvoir régional, la réforme remet en question les anciennes régulations de la formation professionnelle et appelle le développement d’une coopération au niveau régional dont les modalités et le contenu restent très indécis.Une décennie plus tard, les réformes de 2002 et de 2004 consacrent l’entière responsabilité de la région pour la définition et la mise en oeuvre de la politique régionale d’apprentissage et de formation professionnelle des jeunes et des adultes.Cependant, et aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’affirmation de principe de la compétence générale de la région ne garantit pas une effectivité de son autonomie en matière de formation professionnelle. En effet, la réforme laisse en suspens de nombreuses questions. Pour les régions, les nouvelles compétences s’apparentent à une lutte, souvent épuisante, contre les rigidités du système. / The vocational training constitutes one of the big fields of intervention of the region in France. Formally, the know-how transmission of vocational training in the region began in 1983 with the recognition inthe region of a competence of common law in vocational training and in learning (apprenticeship). But this firstphase of decentralization of the vocational training seems paradoxical not to say contradictory. Indeed, so muchthe will shown to transfer to the region the vocational training is real so also seems evident the preservation of theprivileges of the State in the sector of the training(formation).A decade later, will intervene the important quinquennial reform of 1993 which intends to strengthen the powersof intervention and the responsibilities of regional councils in the construction of the regional policies ofvocational training.But at the same time as it strengthens the regional power, the reform questions the ancient regulations of thevocational training and calls the development of a cooperation to the regional level among which the modalitiesand the contents remain veryindecisive.A decade later, the reforms of 2002 and 2004 dedicate the whole responsibility of the region for the definition andthe implementation of the regional policy of learning (apprenticeship) and vocational training of the young peopleand the adults.However, and however paradoxical it can appear, the principal assertion of the general competence of the regiondoes not guarantee an effectiveness of its autonomy in vocational training. Indeed, the reform leaves unresolvedof numerous questions. For regions, the new skills are similar to a fight often exhausting, against the rigidity ofthe system.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2010ORLE0001 |
Date | 09 July 2010 |
Creators | Aidara, Mouhamadou Moustapha |
Contributors | Orléans, Priet, François |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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