Notre recherche entend déterminer les éléments constitutifs de la photographie de ruines au XIXe siècle pour tenter de définir ce modèle de représentation de la trace archéologique. Cette étude s'attache à comprendre comment les sites archéologiques de la Méditerranée ont été reproduits à travers une photographie d'archéologie dont les règles scientifiques ne sont pas encore fixées au XIXe siècle. Pour conduire cette recherche, nous nous sommes proposés d'appliquer une méthode comparative, en analysant la production réalisée par les photographes dans deux contextes géographiques et géopolitiques différents, dans le cadre de fouilles, de voyages personnels ou de voyages d'explorations archéologiques. Compte tenu de critères historiques et socio-culturels pertinents, nous avons sélectionné deux pays des deux bords méditerranéens, l'Italie et Algérie. Deux destinations scientifiques mais aussi touristiques propices à la découverte physique de l'expérience archéologique pour les photographes de la période étudiée, et ce du simple fait de la richesse et de la diversité de leur patrimoine archéologique. Deux destinations qui ont également connu une histoire de l'archéologie, et un développement des fouilles distincts sur bien des aspects. À partir d'un corpus relativement important, la démarche comparatiste que nous avons choisie d'appliquer nous a permis d'observer, de décrire et de comprendre la manière dont les photographes ont contribué à la structuration et à la circulation des imaginaires relatifs aux sites archéologiques entre l'Europe (en particulier l'Italie) et l'Afrique Nord (l'Algérie) au XIXe siècle. Aussi, par l'intermédiaire d'un protocole bien défini , et d'une sélection de corpus (principalement centrée sur la production des photographes français), nous avons pu souligner un ensemble de systèmes de représentations de la ruine lié à un imaginaire commun des pays Méditerranéens. / Our thesis wishes to determine the components of the photography of ruins in the 19th century and to try to define this model of representation of the archaeological trace. This study aims to understand how the archaeological sites of the Mediterranean sites have been reproduced through a photograph of archeology whose scientific rules are not yet predefined in the nineteenth century. In order to produce this research, we propose to apply a comparative method, analyzing the production produced by photographers in two different geographical and geopolitical contexts, in the context of excavations, persona) travels or archaeological explorations. Taking into account relevant historical and socio-cultural criteria, we selected two countries on the two Mediterranean shores, Italy and Algeria. Two scientific but also tourist destinations conducive for the physical discovery of the archaeological experience for photographers of the period studied, simply because of richness and diversity of their archaeological heritage. Two destinations that also experienced a history of archeology, and a history of their separate excavations on many aspects. Based on a relatively large corpus, the comparative approach we have chosen to apply has enabled us to observe, describe and understand the way in which photographers have contributed to the structuring and circulation of the imaginary Archaeological sites between Europe (especially Italy) and North Africa (Algeria) in the nineteenth century. Thus, by means of an established protocol and a selection of corpus (mainly centered on the production of French photographers), we have been able to highlight a set of systems of representations of the ruin linked to a common imaginary of the countries Mediterranean countries.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017PA01H108 |
Date | 25 November 2017 |
Creators | Yelles, Anissa |
Contributors | Paris 1, Schnapp, Alain, Garric, Jean-Philippe |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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