Cette thèse doctorale constitue une enquête éminemment céramologique, prenant pour cadre historique le phénomène de la « protocolonisation » grecque en Italie méridionale, et plus particulièrement dans une région du littoral ionien. Elle prend en considération la céramique auparavant considérée et dite « commune », classe de matériel aux contours incertains et à la définition particulièrement fluctuante. En effet, contrairement à la production fine indigène décorée ou à celle produite localement par des migrants Grecs, dont les formes et les motifs décoratifs sont nettement identifiables, la céramique commune, qu’elle soit de production hellénique ou indigène, apparaît comme une classe relativement peu étudiée et fonctionnellement hétéroclite.Il s’agit ici d’étudier et d’approfondir les perspectives théoriques, conceptuelles et anthropologiques, autour de cette céramique caractérisée notamment par des critères techniques et esthétiques, à savoir une facture de moyenne voire de mauvaise qualité, des formes relativement simples et achromes, et une polyvalence théorique à définir ; et d’autre part de proposer un catalogue typochronologique et contextualisé du matériel en céramique fine achrome de l’Incoronata, excluant de facto la céramique a impasto et es très grands conteneurs.Il conviendra évidemment de multiplier les confrontations en s’intéressant d’une part, à tous les types de contextes, grecs, indigènes ou mixtes, fouillés dans le Métapontin et la Siritide, mais également en élargissant le cadre géographique de l’enquête à toute l’Italie méridionale, voire au-delà / This doctoral thesis constitutes an eminently ceramological investigation, within the historic background of the henomenon of the Greek «protocolonization» in Southern Italy, more particularly in the Ionian coast district. This survey takes into consideration the ceramic previously treated and said as «plain ware», class of material which outlines and definition are uncertain and particularly fluctuating. Indeed, contrary to the indigenous fine ware production or to the local greek production, among whom the forms and the ornamental motives are clearly recognizable, the common ceramic, whether it is of greek or indigenous production, appears as a class relatively little studied and functionally heterogeneous.Here we aim to study and to deepen the theoretical, abstract and anthropological perspectives, around this ceramic traditionally characterized by technical and esthetic criteria: namely a poor quality average, relatively simple forms and achromy, and a polyfonctionality to be defined; on the other hand we’ll try to propose a typo-chronological and contextualized catalog of the achromic ceramic material from Incoronata, excluding de facto the impasto class and the major containers.Obviously, it will be advisable to multiply the confrontations by being interested on one hand, to all the types of contexts, Greek, native or mixed, between the Metapontino and the Siritide, but also by widening the geographical frame to the Southern Italy and even beyond.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016REN20008 |
Date | 21 January 2016 |
Creators | Meadeb, François |
Contributors | Rennes 2, Denti, Mario |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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