Le vampirisme est une parole et un discours qui circulent : il est une écriture qui contamine et qui se transmet de texte en texte, d’histoire en histoire, d’image en image. Le vampire est une forme vide, un cadavre ouvert et disséqué à la grande époque du vampirisme (le XVIIIe siècle), et que l’imagination, collective ou individuelle, a rempli de fiction(s) dans la perspective et/ ou selon le désir de « faire croire » au(x) vampire(s), même quand il s’agit de remettre en cause leur existence. Des images se réunissent pour faire le vampire et le réaliser, et circulent selon le principe « vampirique » de la contamination. Une forme vampirique au sens d’une écriture formelle se répète des écrits du XVIIIe et du XIXe siècle jusqu’aux dernières images cinématographiques, et toujours selon le même principe qui consiste à interroger la croyance d’un destinataire-récepteur : un lecteur ou un spectateur. L’objet de cette thèse est principalement de mettre en évidence et d’étudier l’identité de la croyance aux vampires du XVIIIe siècle et la croyance du spectateur devant un film de vampires. Son objet est d’étudier la genèse et les variations littéraires, cinématographiques, d’une écriture formelle de la croyance aux vampires, dans le vampire et le vampirisme, dans un corpus de textes officiels, critiques, littéraires et cinématographiques. Tous ces documents proposent un récit qui construit des formes narratives et discursives qui font croire et douter, à des fins notamment esthétiques, de plaisir, d’horreur, de peur, de fascination. C’est cette histoire que la thèse propose d’explorer. / Vampirism is a word and a speech circulating: it is a writing that contaminates and that is transmitted from text to text, from history to history, from image to image. The vampire is an empty form, an open and dissected corpse in the great era of vampirism (the eighteenth century), and that imagination, collective or individual, has filled with fiction(s) in perspective and / or desire to “make believe” the vampires, even when it is to questioning their existence.Images come together to make the vampire and realize it, and circulate according to the “vampiric” principle of contamination. A vampiric form in the sense of a formal writing is repeated from the eighteenth and nineteenth century to the last cinematographic images, and still according to the same principle which consists in questioning the belief of a receiver: a reader or a spectator.The purpose of this thesis is mainly to highlight and study the identity of belief in eighteenth-century vampires with the viewer’s belief in front of a vampire movie. Its purpose is to study the genesis and the literary and cinematographic variations of a formal writing of the belief in vampires and vampirism, in a body of official, critical, literary and cinematographic texts. All these documents offer a narrative that constructs discursive forms that make people believe and doubt, especially for aesthetic purposes, pleasure, horror, fear, fascination. This is the story that the thesis proposes to explore.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018SORUL039 |
Date | 29 March 2018 |
Creators | Louis, Stella |
Contributors | Sorbonne université, Didier, Alexandre |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text, Image |
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