L’existence de noms vieil-anglais au genre variable a été signalée encore à la fin du 19e siècle. Alors que le nombre de noms assignés à plusieurs genres dans les dictionnaires du vieil-anglais est très élevé, il n’existe presque aucune étude approfondie du phénomène. La présente thèse tente de répondre à des questions de ce que l'on désigne comme les noms au genre variable, comment ces noms se distinguent d’autres types de fluctuation dans les documents en vieil-anglais et de ce qui se trouve à l’origine de la variation en genre.Après avoir défini la notion de l’accord et son expression dans les marqueurs, on propose une étude détaillée de toutes les occurrences de trente-six emprunts faits au latin et au vieux-norrois d’une part, et de soixante-dix-huit noms indigènes d’autre part, tous assignés à plusieurs genres dans les dictionnaires. Constatant des évolutions parfois importantes dans l’emploi des marqueurs en discours, on cherche à déterminer s’ils interviennent dans la décision des lexicographes ou s’ils reflètent une variabilité interne aux noms étudiés. La variation se présente ainsi sous deux angles et s’explique à travers deux notions, celle du désaccord, où tout lien entre le nom-contrôleur et les cibles d’accord est rompu, et celle de la variabilité, qui soutient le lien d’accord sur le plan cognitif et permet la transition d’un genre à l’autre selon le choix de l’énonciateur. / The existence of nouns of variable genre in Old English was brought to the linguistic community’s attention at the end of the 19th century. Despite the rather high number of nouns assigned to several genders in dictionaries dealing with Old English, to date there has been no substantial study of the phenomenon. This thesis is a usage-based study that explores the notion of nouns of variable gender by distinguishing them from other types of gender-variation in Old English texts. It also explores in detail the factors behind various grammatical gender assignments.It departs from the notion of agreement and its expression in gender-sensitive markers. A corpus of a hundred and fourteen nouns assigned to several genders in the dictionaries – seventy-eight native and thirty-six borrowed from Latin and Old Norse – are analysed in context in order to identify the various factors that influence the lexicographers’ decision-making. Some important developments in the usage of the formerly gender-sensitive markers in the discourse might have influenced the latter to a certain degree. Or, they might be a reflection of variability as an internal feature of the nouns analysed. This study deals with the notion of variation as a cover-term for disagreement, which reflects the discontinuity of the link between a controller and its agreement targets, and, on the other hand, for variability, maintaining the agreement on the cognitive level and allowing the transition from one gender to the other depending on the choice of the speaker.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015PA040029 |
Date | 06 March 2015 |
Creators | Kharlamenko, Oxana |
Contributors | Paris 4, Carruthers, Leo Martin |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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