Les constructions à verbe support et les constructions à prédicat composé ont été longuement étudiées, mais de façon indépendante dans la linguistique française et anglo-saxonne. En se basant sur le courant du Lexique-Grammaire, cette thèse a visé de répondre à la lacune dans les langues africaines, des études sur des constructions similaires dans lesquelles le verbe est sémantiquement vague et dont la force prédicative repose principalement sur nom. Cette thèse comprend aussi une étude comparative entre les langues des familles différentes pour valider la notion d’universalité de ce type de verbes qui sont dénommés les verbes supports dans le courant dont nous nous basons. En effet notre recherche à démontré que les verbes délexicalisés et désemantisés actualisent des nominaux gérondifs prédicatifs dans la langue éwé, une langue Kwa de la famille Nigéro-congolaise pour laquelle il n’existait pas d’études préalables à ce sujet. D’ailleurs, une étude comparative nous a aussi révélé que les constructions à verbe support en français partagent certaines propriétés syntaxico-sémantiques avec des constructions à prédicat composé en anglais et des constructions à nominal gérondif en éwé telles que la réduction du verbe support et sa reconstructibilité par le biais d’une proposition relative. Les trois langues ont aussi partagé la propriété de certains verbes actualisateurs fonctionnant comme des agents de nominalisation. Cependant, il existe aussi des différences au niveau des constructions. L’une des différences est le fait que la détermination du nom joue un rôle important dans les constructions à verbe support en français et les constructions à prédicat composé en anglais alors que la détermination n’est pas un enjeu important dans la construction à nominal gérondif. D’autres différences qui sont ressorties de notre thèse étaient les différences dans le nombre et la fréquence des constructions à verbe support dans les trois langues ainsi que les différences dans les relations d’interdépendance des éléments différents des constructions étudiées dans les trois langues. En général, l’anglais et le français semblaient très proches et il y avait peu des distinctions syntaxico-sémantiques. Par contre, l’éwé montrait plus de différences – ce qui est un argument en faveur de l’existence de grammaires locales différenciées selon les langues comme le suggère le cadre du Lexique-Grammaire.Cependant, il existe aussi des différences au niveau des constructions. L’une des différences est le fait que la détermination joue un rôle important dans les constructions à verbe support en anglais et en français alors que la détermination n’est pas un enjeu important dans la construction à support en éwé. D’autres différences qui sont ressorties de notre thèse étaient les différences dans le nombre et la fréquence des constructions à verbe support dans les trois langues ainsi que les différences dans les relations d’interdépendance des éléments différents des CVS dans les trois langues. En général, l’anglais et le français semblaient très proches et il y avait peu des distinctions syntaxico-sémantiques. Par contre, l’éwé montrait plus de différences – ce qui est un argument en faveur de l’existence de grammaires locales différenciées selon les langues comme le suggère le cadre du Lexique-Grammaire. / Support verbs have been studied to a great extent in the Lexicon-Grammar framework. This thesis aims at filling the gap of studies of support verb constructions in African languages, as well as that of comparative studies among languages of different families in order to validate the notion of the universality of support verbs. Indeed our research has demonstrated that support verbs do exist in Ewe, a Kwa language of the Niger-Congo family for which there had been no prior study of this notion. Moreover, a comparative study also revealed to us that support verb constructions in English, French and Ewe share certain syntax-semantic properties such as the reduction of the support verbe and its reconstruction through a relative clause. The three languages also shared the property of support verbs being agents of nominalization. However, there are also differences in these constructions. One of the differences is the fact that determination plays an important role in support verb constructions in English and French. However, determination is not an important factor in support verb constructions in Ewe. Other differences that were reflected in our thesis include the differences in number and frequency of support verb constructions (SVCs) in the tree languages, as well as differences in the interdependency links among the various elements of SVCs in the three languages. On the whole, English and French seem linguistically close and there were few syntax-semantic differences. On the other hand, Ewe displayed more differences – which supports the concept of different language-specific local grammars suggested by the Lexical-Grammar framework.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014PA040243 |
Date | 29 November 2014 |
Creators | Chachu, Sewoenam |
Contributors | Paris 4, Ibrahim, Amr Helmy |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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