La question centrale abordée par ce mémoire est la représentation de l’Autre. Les récits de voyage sont une source idéale pour ce genre d'étude puisqu'ils nous donnent accès aux représentations de voyageurs confrontés à des milieux tout à fait nouveaux et différents pour eux. À une époque où les Lumières ont permis un rapprochement entre la Russie et l'Europe occidentale, il est intéressant d'observer comment deux voyageurs anglais, John Parkinson et Andrew Swinton, ont construit, à l'intérieur de leur récit, une image des nombreux peuples de la Russie de Catherine II (1762-1796). À l'aide du concept de distance, il s'agit plus précisément de vérifier si chaque voyageur situe et conceptualise les peuples non russes selon un plus grand éloignement que les Russes. Cependant, les différentes «distances» exprimées dans les représentations de ces deux récits de voyage s'articulent selon un schéma beaucoup plus complexe et particulier à chaque auteur. / Québec Université Laval, Bibliothèque 2013
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/28484 |
Date | 24 April 2018 |
Creators | Levesque, Hélène |
Contributors | Jewsiewicki, Bogumil |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 114 f., application/pdf |
Coverage | Russie, 18e siècle., 18e siècle |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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