Structural empirical models of spatial inequalities: housing choices, policies and generational consequences

Cette thèse présente trois articles où des agents optimisateurs tiennent compte dans leurs choix présents de leurs situations futures. Dans le premier essai, nous estimons un modèle dynamique de choix de logement. Nous nous intéressons à la disponibilité à payer pour les caractéristiques du logement en estimant un modèle hédonique dynamique. Notre méthode d'estimation tient compte des caractéristiques inobservables du logement, qui peuvent être de surcroît corrélées aux caractéristiques observées. Nous utilisons la régulation des loyers comme principale source d'identification, qui rend les loyers indépendants des conditions locales du marché du logement. Les résultats indiquent une corrélation négative entre l'hétérogénéité non observée et les paramètres. L'impossibilité de tenir compte de cette hétérogénéité biaiserait les paramètres. Dans le deuxième essai, nous proposons un modèle d'appariement sur le marché du travail pour évaluer la politique publique des zones franches urbaines. Nous modélisons chaque aire urbaine comme un marché local du travail composé d'une localisation centrale et d'une banlieue. Les firmes font des choix de localisation en fonction de leur productivité. La segmentation ainsi générée crée une différence entre les taux d'arrivée des offres des deux localisations. Les résultats démontrent que la politique a un effet très faible sur le chômage. De plus, le modèle suggère qu'il faudrait multiplier par 20 le nombre de firmes en ZFUs afin d'avoir un effet sur le chômage. Enfin, dans le troisième essai, nous analysons la contribution respective des différences individuelles et entre localisations à la dynamique de la ségrégation et des inégalités. Nous développons un modèle dans l'esprit de Bewley-Huggett-Aiyagari où plusieurs frictions sont présentes. Plus précisément, nous introduisons une segmentation entre les propriétaires et les locataires, l'imperfection du marché du crédit et la mobilité au cours du cycle de vie. De plus, la localisation des individus affecte leur productivité, leur accumulation de capital via la dynamique des prix des logements, et le processus d'acquisition de capital humain de la génération. Nous analysons ainsi la mobilité individuelle à partir de ce cadre de travail.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:pastel.archives-ouvertes.fr:pastel-00702737
Date05 December 2011
CreatorsSidibe, Modibo
PublisherUniversité Lumière - Lyon II
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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