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Le transfert, de Freud à Lacan

Dans cette thèse, nous traitons du transfert, concept fondamental de la psychanalyse, en explicitant ses lignes de forces qui commencent chez Freud et trouvent ses formes les plus achevées chez Lacan. Pour Freud, le transfert est essentiellement une résistance à la cure analytique. Dans ses différentes analyses, Freud pourra constater l'apparition de phénomènes qui façonnent les cures, depuis le « cas Dora» jusqu'au cas connu comme « l'homme aux rats ». Freud fera rapidement équivaloir le transfert à l'Oedipe et, par la même, à la répétition : le patient répète en analyse ce qui a été vécu/raté pendant son enfance en rapport avec ses parents. Nous sommes là dans l'aire freudienne. Depuis lors, en psychanalyse, le transfert est lié à la répétition et la cure réduite à la résolution du conflit oedipien, moyennant quoi, il faudra naturellement « interpréter le transfert ». Lacan aborde le transfert relativement tard dans son enseignement. C'est dans le séminaire sur le transfert qu'il avance que l'antécédent historique du psychanalyste est Socrate. Mais c'est en 1964, dans le séminaire intitulé Les quatre concepts fondamentaux de /a psychanalyse, que Lacan va sépare transfert de répétition. Par la suite, il mettra en rapport le transfert et le sujet supposé savoir (1967). Notre thèse dégage donc l'essentiel de cet axe qui va de l'un à l'autre maîtres de la psychanalyse, mais aussi, elle apporte surtout des exemples cliniques depuis la psychanalyse pure à la « psychanalyse appliquée », en prenant comme matériel clinique notre travail aussi bien dans les institutions que dans notre pratique privée.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00204461
Date24 November 2007
CreatorsLucchelli, Juan Pablo
PublisherUniversité Rennes 2
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypePhD thesis

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