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Random trees, graphs and recursive partitions

Je présente dans ce mémoire mes travaux sur les limites d'échelle de grandes structures aléatoires. Il s'agit de décrire les structures combinatoires dans la limite des grandes tailles en prenant un point de vue objectif dans le sens où on cherche des limites des objets, et non pas seulement de paramètres caractéristiques (même si ce n'est pas toujours le cas dans les résultats que je présente). Le cadre général est celui des structures critiques pour lesquelles on a typiquement des distances caractéristiques polynomiales en la taille, et non concentrées. Sauf exception, ces structures ne sont en général pas adaptées aux applications informatiques. Elles sont cependant essentielles de part l'universalité de leurs propriétés asymptotiques, prouvées ou attendues. Je parle en particulier d'arbres uniformément choisis, de graphes aléatoires, d'arbres couvrant minimaux et de partitions récursives de domaines du plan:<br/> <strong>Arbres aléatoires uniformes.</strong> Il s'agit ici de mieux comprendre un objet limite essentiel, l'arbre continu brownien (CRT). Je présente quelques résultats de convergence pour des modèles combinatoires ''non-branchants'' tels que des arbres sujets aux symétries et les arbres à distribution de degrés fixée. Je décris enfin une nouvelle décomposition du CRT basée sur une destruction partielle.<br/> <strong>Graphes aléatoires.</strong> J'y décris la construction algorithmique de la limite d'échel-le des graphes aléatoires du modèle d'Erdös--Rényi dans la zone critique, et je fais le lien avec le CRT et donne des constructions de l'espace métrique limite. <strong>Arbres couvrant minimaux.</strong> J'y montre qu'une connection avec les graphes aléatoires permet de quantifier les distances dans un arbre convrant aléatoire. On obtient non seulement l'ordre de grandeur de l'espérance du diamètre, mais aussi la limite d'échelle en tant qu'espace métrique mesuré. Partitions récursives. Sur deux exemples, les arbres cadrant et les laminations du disque, je montre que des idées basées sur des théorèmes de point fixe conduisent à des convergences de processus, où les limites sont inhabituelles, et caractérisées par des décompositions récursives.

Identiferoai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00842019
Date05 July 2013
CreatorsBroutin, Nicolas
PublisherUniversité Pierre et Marie Curie - Paris VI
Source SetsCCSD theses-EN-ligne, France
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
Typehabilitation ࠤiriger des recherches

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