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Impacts des traitements pour les maladies auto-immunes sur la capacité à générer des anticorps neutralisants à la suite de la vaccination contre le SRAS-CoV-2

Titre de l'écran-titre (visionné le 5 janvier 2024) / Les inquiétudes liées aux variants du SRAS-CoV-2 et l'efficacité des vaccins actuels ont augmenté dû aux mutations accumulées dans la glycoprotéine Spike, la cible principale des anticorps. Ces mutations peuvent altérer la liaison des anticorps neutralisants, affectant la neutralisation. Les individus atteints de maladies auto-immunes sous immunomodulateurs sont susceptibles d'avoir une réponse immunitaire réduite. Ce projet a donc permis d'évaluer l'impact des traitements sur leurs capacités à générer des anticorps neutralisant le SRAS-CoV-2 et ses variants après vaccination. Des essais de pseudoneutralisation de sérums de sujets vaccinés (2 doses) avec le vaccin mRNA-1273 ont été réalisés avec des lentivirus pseudotypés avec la Spike de Wuhan-1 (souche originale) et des variants Delta et Omicron. L'IC50 de chaque sérum, soit la dilution de sérum causant 50% de neutralisation, a été déterminé puis comparé entre les sujets contrôles et les patients selon le traitement, la maladie, l'âge et le variant. Les résultats indiquent que le rituximab et la prednisone ont négativement affecté la neutralisation après deux doses de vaccin, les réponses étant similaires aux titres avant vaccination (p > 0.05). Relativement aux sujets sains, leur capacité neutralisante est grandement diminuée (p < 0.001). De manière similaire, les petites molécules (e.g. inhibiteur de JAK kinase) et le mycophénolate mofetil ont affecté la neutralisation, mais moins que le rituximab et la prednisone. Les médicaments biologiques (e.g. anti-TNF) et le méthotrexate n'ont pas affecté la réponse neutralisante. L'âge n'a pas eu d'impact sur la neutralisation. Concernant les variants, Delta a montré une neutralisation réduite par rapport à Wuhan-1, tandis qu'Omicron n'a pas été neutralisé. Les mutations acquises dans la Spike d'Omicron permettent donc d'évader la neutralisation après deux doses de vaccin, soulignant l'importance de poursuivre la recherche de vaccins universels afin de pallier les impacts négatifs des immunomodulateurs sur la neutralisation. / Concerns about emerging SARS-CoV-2 variants on the efficacy of current vaccines haveincreased since the emergence of the Omicron variant, as mutations have accumulated in the Spikeglycoprotein, the main target of neutralizing antibodies. These mutations can alter the binding of neutralizing antibodies, affecting neutralization. Individuals with autoimmune diseases onimmunomodulators may have their immune response affected by these treatments. This project therefore assessed whether current vaccines allow the generation of neutralizing antibodies that are capable (or not) of neutralizing the different SARS-CoV-2 variants as effectively in people with autoimmune diseases undergoing treatment. Pseudo-neutralization assays were performed on sera from subjects vaccinated (2 doses) with the mRNA-1273 vaccine using lentiviruses pseudotyped with the Spike of the original Wuhan-1 strain and the Delta and Omicron variants. The IC50 of each serum, i.e. the serum dilution causing 50% neutralization, was determined then compared between control and patient subjects according to treatment, disease, age, and variant. Results indicate that rituximab and prednisone have a negative effect on neutralization after two doses of vaccine, as responses were comparable to pre-vaccination neutralizing titers (p > 0.05). When compared to healthy subjects, the ability to neutralize was reduced (p < 0.001). Similarly, treatment with small molecules (e.g. JAK kinase inhibitor) and mycophenolate mofetil affected neutralization, but to a lesser extent than rituximab and prednisone. Biological drugs (e.g. anti-TNF) and methotrexate did not affect the neutralizing response. Age had no impact on neutralization. In terms of variants, the Delta variant was less neutralized in comparison to Wuhan-1, while the Omicron variant is more resistant to neutralization. Acquired mutations in the Omicron Spike protein thus promote antibody evasion induced after two doses of vaccine, highlighting the importance to continue research into universal vaccines to counteract the negative impact of immunomodulatory treatments on the neutralizing antibody response

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/132126
Date11 January 2024
CreatorsGentil, Sabrina
ContributorsFlamand, Louis
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeCOAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format1 ressource en ligne (xiii, 65 pages), application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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