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La fin de l'art

±Sous tous ces rapports, l'art reste pour nous, quant à sa suprême destination, une chose du passé¿ (HEGEL, G.W.F., Cours d'esthétique I, trad, de Jean-Pierre Lefebvre et Veronicka von Schenck, Paris : éd. Hotho, Aubier, 1995, p. 18). Voilà de quelle façon s'amorce le Cours d'esthétique de Hegel. D'emblée, le professeur y annonce la fin de l'art. L'allégation est brutale, voire polémique, mais somme toute délicate comparée aux suspicions passées de la philosophie à l'endroit de la forme artistique. La question que pose Hegel est la suivante : l'oeuvre d'art est-elle une force qui persiste à affirmer sa présence malgré les conditions défavorables des temps modernes? Avant tout, l'étude présentée a pour objectif de relater le passage de l'art religieux à l'art conceptuel à travers la déclaration de la fin de l'art du philosophe, mais aussi, elle propose quelques éclaircissements concernant la vie de la forme artistique contemporaine. Ce mémoire ne tente pas de circonscrire la modalité exacte de l'art, quoique bien délimitée par la philosophie de Hegel; plutôt, il demande si la thèse de la fin de l'art est un jugement justifiable à son époque, et s'il peut l'être encore aujourd'hui.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/22109
Date17 April 2018
CreatorsGourde, Étienne
ContributorsRicard, Marie-Andrée
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Formatvii, 124 f., application/pdf
Coverage21e siècle
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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