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Les limites et les conséquences de l'aménagement linguistique au Nouveau-Brunswick : le cas du secteur privé

Une simple comparaison entre les champs d'intervention de la Charte de la langue française du Québec et ceux de la Loi sur les langues officielles du Nouveau-Brunswick nous permet de constater la grande faille que possède l'aménagement linguistique du Nouveau-Brunswick, soit la non-intervention dans les sphères d'activité du secteur privé. Les entreprises du secteur privé ont donc tous les droits d'établir, de manière consciente ou non, des situations de domination de l'anglais sur le français, et ce, au sein même des lieux de travail, au niveau de l'affichage ainsi qu'au niveau de la langue de service. À la lumière de ce constat, qu'est-ce que pensent les travailleurs du secteur privé de la possibilité de voir le gouvernement provincial intervenir afin de corriger les situations de domination linguistique qui y existent? Est-ce que la question d'étendre l'aménagement linguistique au secteur privé est encore d'actualité au Nouveau-Brunswick? Les résultats d'une recherche de terrain dans deux lieux de travail de la ville de Moncton nous permettent de constater que l'anglais domine sur le français, même au sein des entreprises qui exigent de leurs employés une connaissance de l'anglais et du français. Les frustrations exprimées par les employés interviewés viennent confirmer qu'il existe bel et bien des problèmes linguistiques dans le secteur privé qui méritent une attention particulière de la part des dirigeants politiques.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/23201
Date18 April 2018
CreatorsLéger, Luc
ContributorsPelletier, Réjean
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typemémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise
Format138 f., application/pdf
CoverageNouveau-Brunswick
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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