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Difficultés subjectives de sommeil chez les personnes âgées présentant ou non un trouble cognitif sans démence

Les difficultés de sommeil sont fréquentes chez les personnes âgées à risque de développer une démence. Elles ont cependant été peu caractérisées jusqu'à maintenant. Le premier objectif de ce mémoire doctoral est de comparer des personnes âgées ayant un Trouble cognitif sans démence (TCSD ; condition qui accroît le risque de développer une démence) et des personnes sans trouble cognitif (non-TCSD) par rapport à plusieurs caractéristiques subjectives de sommeil. Le deuxième objectif consiste à étudier ces paramètres selon le sexe des participants. L'échantillon populationnel aléatoire est constitué de 2287 personnes franco-québécoises âgées de 65 à 96 ans. Les personnes avec un TCSD ont été identifiées sur la base d'un résultat au Mini-Mental State Examination inférieur au 15e percentile comparativement à un sous-groupe comparatif de participants stratifié selon le sexe, l'âge et le niveau de scolarité. Le Pittsburgh Sleep Quality Index (PSQI) a été utilisé pour obtenir des mesures subjectives de sommeil. Les variables potentiellement confondantes (âge, niveau de scolarité, nombre de maladies chroniques, troubles de l'humeur, troubles anxieux et utilisation de psychotropes) ont été contrôlées statistiquement. Des tests t de Student ont été effectués pour comparer, chez les hommes et les femmes séparément, les caractéristiques de sommeil des individus avec un TCSD et sans TCSD. Ensuite, l'association entre le TCSD et chaque variable de sommeil a été mesurée par des rapports de cotes obtenus sur la base de régression logistiques. Les résultats révèlent que, tant pour les hommes que pour les femmes, aucune différence significative n'est obtenue entre les personnes avec un TCSD et sans TCSD en ce qui concerne les difficultés de sommeil. Également, aucune association significative n'est obtenue entre la présence d'un TCSD et les différents paramètres de sommeil du PSQI, et ce, tant pour les hommes que pour les femmes. Dans l'ensemble, ces résultats suggèrent que les mesures subjectives de sommeil ne différencient pas les personnes à risque de développer une démence de celles présentant un fonctionnement cognitif normal.

Identiferoai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/24084
Date19 April 2018
CreatorsAdam, Anne-Marie
ContributorsHudon, Carol
Source SetsUniversité Laval
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typethèse de doctorat, COAR1_1::Texte::Thèse::Thèse de doctorat
Format108 p., application/pdf
Rightshttp://purl.org/coar/access_right/c_abf2

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